Education culinaire des petits, cuisine aux huiles essentielles, prévention des allergies… Recommandations pour prendre soin de son alimentation cet été.
Smoothies, mais pas trop?!
Riches en vitamines, minéraux, fibres et anti-oxydants, les jus de fruits mixés constituent un must pour un été rafraîchissant. Méfiance tout de même car les vertus naturelles de ces jus font souvent oublier leur teneur calorique bien éloignée des produits minceur. D’autant que, derrière l’appellation «?smoothie?», nombre d’industriels servent des jus enrichis en crème glacée ou sirop. De récentes études ont même attesté de taux de calories parfois équivalents aux sodas?! Mieux vaut donc surveiller les étiquettes?: un vrai smoothie doit indiquer 12 à 14?mg de glucides pour 100?ml. Soit l’équivalent de l’apport naturel en fruits…
Fruits d’été?: gare aux allergies
Le SYFAL, syndicat français des allergologues, vient de mettre en garde les vacanciers contre les risques d’allergies liées aux pêches, cerises, melons ou abricots de saison… Encore mal connues, ces intolérances alimentaires entraînent les mêmes symptômes que les allergies aux pollens et au latex avec lesquelles elles sont souvent croisées.
Dans plus de 60?% des cas, les allergiques aux fruits estivaux le sont également aux pollens et dans 25?% des cas aux latex. Méfiance donc si vous avez l’un de ces antécédents allergiques.
Une cuisine aux huiles essentielles??
Longtemps réservée aux grands chefs, l’art de la «?parfumerie culinaire?» a le vent en poupe. Quelques gouttelettes de concentré de lavande, cannelle ou laurier suffisent à rhabiller une salade de riz, soupe froide, chèvre fermier ou compote. A condition de doser au plus près ces très “tendance” huiles essentielles pour cuisine. Pas évident?: une seule goutte peut suffire à saturer un plat pour quatre et même entraîner des réactions dermatologiques dues à un excès d’huile. La solution?? Les diluer avec du sucre, du beurre ou de la poudre de cacao. On peut également les trouver sous forme de cristaux, plus faciles à calibrer.
Cet été, éduquez les petits
Cliquez sur le site de la Cité des sciences ?(1) qui propose des dizaines de quizz réjouissants, vidéos et jeux interactifs pour valoriser un rapport plus ludique et moins culpabilisant à la nourriture chez les 9-14 ans. Présentés dans le cadre de l’exposition «?Bon appétit?» qui se déroule à Paris jusqu’en janvier?2011, ces modules aident à comprendre ce qui pousse à manger, comment éviter de grignoter, les goûts de nos voisins ou les équivalents en cuillères de sucre d’un soda… «?On a voulu s’adresser aux 9-14 ans car c’est là que les enfants s’autonomisent et que les habitudes alimentaires s’installent?», explique Dorothée Vatinel, commissaire de l’expo (et déjà commissaire de l’expo sur le «?Zizi sexuel?»). A suivre donc, dans l’attente d’une éventuelle tournée de l’expo en province courant 2011… <
C’est en tout cas ce que suggèrent les travaux de deux psychologues américains qui ont tenté de décrypter les mécanismes de la fringale gourmande. Résultat?? Ce serait les représentations mentales de ces aliments, plus que l’appétit même, qui susciteraient l’envie pressante de les consommer. Les études montrent d’ailleurs qu’il devient plus difficile de réaliser une autre tâche cognitive. Les résultats à des tests de vocabulaire ou de mathématiques diminueraient ainsi quand ces fringales montent…
Le Botox pour soigner la migraine??
C’est aujourd’hui possible en Grande-Bretagne où un laboratoire américain vient de commercialiser un traitement à base de Botox destiné à prévenir les migraines chroniques. Le médicament est néanmoins réservé aux cas les plus graves. Seuls les patients éprouvant plus de quinze jours de forts maux de tête par mois peuvent recourir à ce traitement, testé sur près de 1?500 personnes.
Piment?: et si c’était un virus??
Les irritations et dérangements intestinaux dues à la consommation de piment pourraient être en réalité liées à la présence d’un étrange virus qui contamine régulièrement l’épice et qu’une équipe de chercheurs marseillais vient d’isoler. Le PMMoV, dit «?virus du piment légèrement marbré?» occasionnerait non seulement des troubles digestifs, mais également des problèmes de peau comme des démangeaisons ou de l’eczéma. Les scientifiques cherchent désormais à déterminer les profils des personnes à risque.
