jeudi 28 mars 2024
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Mitsubishi ASX : la magie du logo

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Le nouvel ASX, petit SUV de Mitsubishi ressemble au Captur Renault. Une silhouette gémellaire, pour conquérir un marché européen sur le secteur de l’hybridation. Avec son plug-in hybrid electric vehicle [PHEV, véhicule hybride rechargeable – NDLR], l’ASX reprend les rênes, pour s’imposer avec un tarif qui débute à 39 990 euros. Monaco Hebdo a pu l’essayer pour vous.

Le nouvel ASX, le SUV du constructeur japonais change radicalement de look. Il abandonne sa calandre béante, qui était la marque reconnaissable des modèles Mitsubishi, pour une nouvelle robe qu’il emprunte très largement à son cousin le Captur, de deuxième génération. C’est donc à moindres frais que le constructeur nippon, qui fait partie de l’alliance Renault-Nissan, a pu puiser dans son inspiration. Voilà donc l’ASX revu et corrigé, pour très certainement se rapprocher d’une clientèle européenne voire française. Apparue sur le marché en 2010 en Europe, aux Etats-Unis, au Canada, et au Japon, la première génération d’ASX n’avait pas encore été modifiée, et cette deuxième génération assure une offre hybride sans trop d’investissements. Il suffit désormais de trois diamants, le logo de Mitsubishi à la place du losange sur la calandre, pour que le Captur se transforme en ASX. Car rien n’a été modifié, à part le nom de la marque. Il suffit de faire un petit tour de la voiture, pour s’apercevoir que l’ASX reprend, presque à l’identique, le dessin du Captur. Il y a tout de même quelques éléments distinctifs : le logo sur les roues et le sigle spécifique à l’hybride. Les temps changent, car les clients français étaient plutôt habitués à voir des logos de marques françaises sur des véhicules nippons. Et si l’on fouille bien dans les archives, c’est le premier ASX qui avait servi de base pour le Peugeot 4008 et le Citroën C4 Aircross. Cette technique, qui n’est donc pas nouvelle, va permettre à Mitsubishi de proposer un petit SUV hybride sur le marché européen. Ainsi la marque asiatique sera capable de rester dans la course, en s’appuyant sur les synergies du groupe Renault Nissan. Cette opération esthétique légère sera aussi valable pour les autres modèles de la marque, comme la prochaine Colt qui reprendra les éléments de la Clio, ou encore le futur Outlander, qui s’octroie la plateforme du Nissan X-Trail.

Mitsubishi ASX
© Photo Mitsubishi

Du pareil au même

Sur nos routes, l’ASX sera donc reconnaissable, et en même temps facile à confondre avec sa cousine. Sous le capot, ce SUV nippon reprend les motorisations du français, à savoir les deux blocs thermiques de 1.0 litre de 91 chevaux et de 1.3 litre de 140 chevaux. Deux hybrides font leur apparition, dont un « full hybrid » de 145 chevaux HEV, et un hybride rechargeable PHEV de 160 chevaux. La gamme regroupe trois noms déjà présents sur l’ancien catalogue : Invite, Intense, et Instyle.

Mitsubishi ASX
© Photo Mitsubishi

A l’intérieur, heureusement que le logo qui trône au centre du volant nous indique que nous sommes dans une Mitsubishi, car l’habitacle ne devrait pas dérouter les clients qui connaissent l’intérieur du Captur. Le joystick laisse la place à un levier de vitesses classique, et les selleries sont spécifiques seulement sur les versions hybrides. Même, l’interface de l’écran est identique à celui du Captur. On remarquera au passage la qualité et le soin apporté à l’assemblage des matériaux. L’espace entre les sièges est également intéressant, grâce notamment à une banquette coulissante à l’arrière. Le coffre de 536 litres sur la version « full hybride » est amputé par l’emplacement des batteries sur la version hybride rechargeable. Il ne reste alors que 379 litres disponibles. Sur la route, pas de réelles surprises. La direction est précise, et les suspensions, trop souples sur la version PHEV surtout les routes déformées, nuisent au confort et à l’agrément de conduite. Sur les rubans lisses asphaltés, les conditions sont meilleures, surtout si vous roulez en tout électrique sur les 30 kilomètres d’autonomie proposés par la batterie, avant le déclenchement du moteur thermique. Sur voie rapide, en ayant le pied droit léger, la consommation ne dépasse pas les six litres. L’ASX PHEV est surtout taillé pour la ville. La gestion du mode électrique permet de rouler à 80 % en mode électrique. Ce petit SUV rencontrera sur sa route des concurrents tout aussi affûtés, comme le Peugeot 2008 ou la Toyota Yaris Cross. Les places sont chères sur ce segment. Sans réelle surprise, l’ASX coche toutes les cases du petit SUV, sauf celle de l’originalité.

Note globale : 3/5

A conduire : 3/5
A financer : 
3/5
Valeur CO2 : 
3/5
Technologie : 
3/5

Les plus : Sobriété, confort, espace, qualité des matériaux
Les moins : 
Coffre plus petit, pas de GPL, pas de quatre roues motrices