Lors de la journée mondiale du réfugié, le 18 juin dernier, en présence de la Princesse de Hanovre, la Principauté de Monaco a signé un accord-cadre de coopération avec le haut commissariat aux réfugiés. Un HCR avec lequel Monaco coopère depuis qu’il a ratifié, en 1956, la convention des Nations unies de 1951 relative au statut des réfugiés. D’ailleurs, la Principauté alloue depuis 1961 une contribution volontaire au haut commissariat, d’un montant de 100 000 euros par an depuis 4 ans en faveur des populations soudanaises. De plus, Monaco vient d’adhérer au protocole de New York du 31 janvier 1967 relatif au statut des réfugiés, le 16 juin 2010 ; une modification de la convention de Genève du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés, à laquelle la Principauté de Monaco avait adhéré le 18 mai 1954. Dans sa version initiale, la convention ne s’appliquait qu’aux personnes qui étaient devenues des réfugiés par suite d’événements survenus avant le 1er janvier 1951. Or, de nouvelles catégories de réfugiés sont apparues depuis. Le protocole de 1967 est le souhait des états-membres qu’un même statut s’applique à tous les réfugiés, sans que l’on prenne en compte une quelconque date limite. Ces deux actions en faveur des réfugiés contribuent à renforcer une fois encore les liens de Monaco et du HCR en faveur des populations les plus démunies à travers le monde.
