jeudi 28 mars 2024
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En plein Covid-19, quinze ans de règne pour le prince Albert II

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C’était le 12 juillet 2005. Il y a 15 ans, le maire de Monaco remettait au prince Albert les clés de la ville. Un peu plus de trois mois après la disparition de son père, Albert II s’exprimait alors en chef d’Etat pour affirmer ce qui serait sa politique. Citant son père à l’occasion de son discours d’avénement, Albert II disait alors : « Comme le disait le prince Rainier, mon père : « Souvenons-nous qu’il n’est pas nécessaire d’être un grand pays pour avoir de grands rêves ni d’être nombreux pour les réaliser » ». Evoquant au fil de son discours des valeurs basées sur l’éthique, la paix, l’humanisme, la modernité, et, bien sûr, l’environnement, le prince résumait ainsi son positionnement : « Monaco peut devenir, à sa manière, une grande puissance, une combinaison entre une vision du monde tournée vers le progrès et le bien-être et la mise en oeuvre d’activités de protection de l’environnement, de lutte pour la paix, de respect de la justice, de développement durable, de la défense des défavorisés, de la mise en oeuvre d’actions pour un monde plus juste, plus harmonieux. » Avant d’ajouter, un peu plus loin : « D’autre part, je vais faire en sorte que Monaco ratifie le plus rapidement possible le protocole de Kyoto. C’est un devoir pour tout être humain, pour toute communauté d’adhérer aux termes de ce protocole essentiel pour un développement durable. C’est non seulement un impératif moral, mais aussi un impératif réaliste. » En toute fin de discours, le prince Albert citait Jean de La Fontaine (1621-1695) : « La vision que je viens de définir requiert une implication totale pour réussir. Nous ne pouvons réussir qu’en nous rassemblant tous, car, comme l’a dit un grand poète : « Toute puissance est faible à moins d’être unie » ». Quinze ans plus tard, en pleine pandémie de Covid-19, il n’y a pas eu de célébrations particulières pour ces 15 ans de règne. Mais c’est toujours la logique défendue par Jean de La Fontaine qui pourrait être citée. Car face au coronavirus, il faudra l’implication de tous pour réussir.