À vélo, à Monaco, on dépasse les autos. Et puis les motos, les taxis… et à peu près tout le monde. Mais le fait-on en toute sécurité ? Rencontré lors d’une exposition de vélos à la galerie commerciale de Fontvieille, Julien Malatino, patron de Giant City Monaco, spécialisé dans le deux-roues, a répondu aux questions de Monaco Hebdo.
Le vélo est-il une bonne alternative aux deux-roues à moteur, qui sont très accidentogènes ?
Non, je ne pense pas, car le risque est aussi grand à vélo, et peut-être même plus. À vélo, on est plus vulnérable. Au niveau de la sécurité, les scooters ont connu beaucoup d’évolutions, avec des systèmes de freinage ABS, un système électronique de “traction control” pour que le véhicule ne patine pas, des feux à led, etc. Mais sur un vélo, ça reste basique. À part le moteur électrique, on n’a pas trop d’assistance sécuritaire aujourd’hui. Pas encore.
Quels sont les gestes à faire pour assurer sa sécurité à vélo ?
Il faut toujours tenir sa droite. Surtout ici, à Monaco, où les cyclistes roulent souvent côte à côte. Je conseillerais aussi aux gens d’installer un petit rétroviseur sur leur vélo. C’est primordial, selon moi, et on n’y pense pas toujours.
Monaco est adapté au vélo ?
Pas tout à fait. Il y a encore des progrès à faire. Il faudrait plus de voies aménageables, mais je sais que c’est compliqué, étant donné que les voies actuelles sont réduites. Mais ça pourrait se développer davantage. Car écologiquement, c’est pas mal. Et je pense qu’il y a des efforts qui sont possibles pour cohabiter entre vélos et voitures.
