On ne mesure pas la chance de fréquenter une célébrité. Prenez Sylvie Brunel, ex-épouse d’Eric Besson. A l’automne 2009, Madame Brunel nous avait gratifiés d’un essai, Manuel de guérilla à l’usage des femmes, où elle réglait ses comptes avec Monsieur Besson, qui l’avait abandonnée pour une jeunette. L’ouvrage se vendit bien. Rebelote cet automne. Va, cette fois, pour un roman, Le Voyage à Timimoun (JC Lattès), sur le même thème. Avec un peu de chance, le livre devrait une nouvelle fois rapporter à Madame Brunel de quoi oublier provisoirement sa peine. Jusqu’à l’automne 2011?? Eric Besson apparaît cette année sous le visage de Marc, le héros du livre. Et, comme l’an passé, l’ex-couple fait rire tout Paris. Page 41, on apprend que le mari, auquel son ex-famille demande de ne pas avoir d’enfants de son nouveau lit, refuse catégoriquement la vasectomie. Peur de perdre sa virilité face à sa jeunette. Il préfère, comme Arielle Dombasle, « les petits pulls en cachemire qui cachaient la peau flétrie du cou ». D’ailleurs, le nouveau couple n’aura rien à voir avec le premier. Dans celui-ci, « il me fallait une femme intelligente pour élever mes enfants », explique Marc/Eric. Mais, « pour le second mariage, cela n’a plus aucune importance. Au cours du quart de siècle qui me reste à vivre, j’accepte de mener une existence décérébrée et même, je le revendique ». On a vu ce que ça donnait dans sa carrière politique. Mais notre héros a une excuse?: sa nouvelle épouse, de l’âge de sa fille aînée?: « J’ai coché les cases, elle les remplit toutes. A mon âge, j’ai l’impression d’avoir touché le gros lot. » L’automne prochain, Madame Brunel devrait tenter le théâtre de boulevard. Ou le Grand Guignol.
