Par Andy Calascione.
C’est une annonce qui pourrait avoir l’effet d’une bombe dans la Principauté. La société pharmaceutique Théramex a déclaré, ce mardi 18 septembre, la suppression de 84 postes au siège de l’entreprise. Ces emplois visent essentiellement les salariés travaillant dans le secteur commercial et administratif. Une décision qui, si elle est appliquée touchera plus d’un salarié sur deux. Conscient de l’impact de la mesure, Christophe Hubert, président de Théramex, n’a pas attendu pour agir?: « Nous allons essayer de reclasser le plus de monde possible. Déjà 13 mutations en interne ont été proposées », explique t-il. Mais la société a décidé d’aller plus loin en créant, le jour de l’annonce, un espace d’écoute et de conseil composé de psychologues, mais aussi la mise en place d’une antenne emploi, chargée d’accompagner les employés dans leur démarche pour trouver un nouvel emploi. Enfin des versements d’indemnités sont prévus.
Malgré les apparences, ces suppressions d’emplois n’auraient rien à avoir avec la conjoncture économique. Rachetée en janvier 2011 par le Groupe Teva, la société Théramex a décidé de centraliser une partie de ses activités. Une décision que Christophe Hubert « assume pleinement ». D’après ses dires, à l’annonce de ce plan social, « les réactions ont été fortes, il y a eu beaucoup d’émotions ». Néanmoins il assure que la direction aidera tous ceux touchés par les suppressions, « nous nous engageons à ne laisser personne seul face à cette situation ». Au moment de la rédaction de l’article, les employés et l’Union des syndicats de Monaco n’avaient pas encore décidé d’une possible action.
