Il s’appelle Richter, comme l’échelle qui mesure la magnitude d’un séisme. Et c’est bien ce dont il était question, mercredi 5 octobre, lors de l’exercice de sécurité civile destiné à évaluer les capacités de réaction des centres de gestion de crises de Monaco et des Alpes-Maritimes. « Tester les procédures à mettre en place pour gérer les phénomènes de crises et coordonner les services monégasques et français », a rappelé le conseiller-ministre de gouvernement pour l’intérieur Patrice Cellario. Un sinistre, en l’occurrence un important tremblement de terre, a été simulé par le biais de fiches d’animation détaillant le déroulement du scénario et l’alimentant en évènements.
À Monaco, c’est le Centre national de gestion de crises qui était activé pour répondre à cette situation ; aucun matériel ou personnel n’a été engagé sur le terrain. Les actions mises en œuvre au sein de cette cellule ont été scrupuleusement suivies. « Le bilan de la journée a été très positif, les équipes se sont vraiment mobilisées, la communication a bien fonctionné en interne et avec les services français », a confirmé Patrice Cellario.