vendredi 26 avril 2024
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Le projet de navette maritime en stand-by

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Interrogée sur l’avancée du projet de navette maritime entre Nice et Monaco par l’élue Priorité Monaco (Primo !), Marine Grisoul, la conseillère-ministre de l’équipement, de l’environnement et de l’urbanisme, Marie-Pierre Gramaglia, a indiqué « être toujours en attente de la finalisation du cahier des charges par la France pour lancer l’appel d’offres ». Le dossier est actuellement instruit par la chambre de commerce et d’industrie Nice Côte d’Azur. « Le cahier des charges est bien avancé, paraît-il. On attend un retour, mais nous ne l’avons toujours pas eu », a poursuivi la conseillère-ministre. « Malheureusement, je ne suis pas maître des délais. Je sais qu’il y a eu du retard avec le Covid, avec plein de choses mais pour l’instant, je ne peux pas vous donner de date puisque ça ne dépend pas de mes services », a déclaré Marie-Pierre Gramaglia. « On a l’impression que ce projet de navette maritime est un peu enlisé dans la vase des ports. Ça fait deux ans et demi que cette mandature a commencé et c’est à peu près ce qu’on entend depuis deux ans et demi », a rétorqué le président du Conseil national, Stéphane Valeri. Une chose est toutefois actée, les tests de cette navette dureront quatre ans, et non trois, comme l’a annoncé la conseillère-ministre mardi soir. « Au départ, un test de trois ans devait être réalisé et on s’était engagé sur une somme d’un peu moins d’un million d’euros par an. Et ils nous ont demandé au début de l’été si on pouvait réaliser un test sur quatre ans et non sur trois avec un engagement financier supérieur. On a bien sûr donné notre accord pour ne pas retarder l’évolution de ce dossier », a conclu Marie-Pierre Gramaglia. La représentation nationale, particulièrement « attachée à ce projet », a par ailleurs indiqué que cette expérimentation devrait relier le port de Nice à celui de Cap-d’Ail. Et ce, afin de « lever toute difficulté juridique liée à une coopération transfrontalière ».

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