Au nom du « principe de précaution », Monaco s’est aligné sur la Belgique et la France en suspendant la commercialisation des tapis puzzle dans les magasins et en les retirant des différents établissements accueillants des enfants. « Les deux enseignes commerciales susceptibles de détenir ces tapis ont été contactées. Carrefour n’en avait pas et Jouet club a déclaré avoir retiré des ventes les produits incriminés dès le samedi à la suite de l’annonce du gouvernement belge », a précisé le conseiller à l’intérieur Paul Masseron en séance budgétaire le 15 décembre. Dans les établissements scolaires disposant de sections maternelles, les tapis ont été à leur tour retirés. C’est le gouvernement belge qui, le premier, a alerté sur la possible nocivité de ces jeux pour enfants, en expliquant que « la quasi-totalité des tapis mis en vente émettaient un niveau trop élevé de particules nocives, notamment de formamide », un produit chimique industriel cancérigène. Une substance nocive qui, lorsqu’elle est inhalée ou ingérée, peut être également irritante pour les yeux et la peau.
« Dans l’attente des résultats des analyses, et conformément aux recommandations de l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), il est fait appel à la vigilance et il est demandé que les enfants ne puissent pas être en contact avec ces tapis en dehors de la présence d’un adulte, afin d’éviter que les enfants ne les mettent à la bouche », a alerté enfin le gouvernement.
