Venu signer le partenariat de la Compagnie monégasque de banque (CMB) avec le musée océanographique, Etienne Franzi en a profité pour mettre les points sur les i.
Lancinante dans les dîners en ville, la rumeur de revente de la CMB, qui revient périodiquement, est totalement infondée. C’est en substance ce qu’a tenu à affirmer devant la presse Etienne Franzi. Le 12 novembre, lors de la signature du partenariat avec le musée océanographique, le président de la Compagnie monégasque de banque a été on ne peut plus clair?: « Si notre établissement était en vente, les actionnaires ne songeraient pas à s’engager dans une telle coopération pluriannuelle. »
Résultat net de 36,7 millions d’euros
Pour « remettre les pendules à l’heure », le président de l’une des trois plus grosses banques de la place monégasque se base sur la stratégie d’expansion de la CMB?: « Nous avons ouvert en mai 2009 une banque à Lugano. Et nous avons donné mandat à Price pour l’acquisition d’un nouvel établissement à Genève ou Zurich, voire dans ces deux villes. C’est la meilleure réponse à toute rumeur de cession. »
Une situation financière que confirment d’ailleurs les chiffres du rapport annuel 2009, approuvé en assemblée générale le 10 mai 2010. Un rapport qui fait état d’un résultat net de 36,7 millions d’euros et d’un bilan « de 2,15 milliards d’euros, en recul de 29 %, dû essentiellement, en raison de la faiblesse des taux, à une moindre préférence de la clientèle pour les liquidités. » Le contexte de crise a donc logiquement entrainé un réajustement à la baisse des dépôts de la clientèle, « passant de 2,5 milliards à 1,5 milliards d’euros. » Mais selon ce rapport, la banque, qui compte une forte clientèle italienne, aurait limité la casse du « Scudo Fiscale »?: « Les mesures d’incitation au rapatriement des capitaux mises en œuvre par les autorités italiennes ont également eu un certain effet, mais, dans des proportions limitées par rapport à ce que l’on pouvait craindre. »
