jeudi 25 avril 2024
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« Les combattants font preuve de beaucoup de respect »

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Plus de 150 combattants sont attendus le 16 mai à la salle Gaston Médecin (1) pour une grande compétition internationale de grappling.

 

Après une première édition en juillet 2013, le North American Grappling Association (NAGA) Monaco revient. A l’origine de cette compétition internationale de grappling, une rencontre, il y a quelques années. C’était lors d’un championnat à Paris. Le NAGA souhaitait alors se développer en Europe. La Fédération de MMA, grappling et jiu jitsu brésilien de Monaco et l’association monégasque de Mixed Martial Arts (MMA) et grappling ont saisi cette opportunité.

 

« Noires »

Après un début réussi en 2013, il n’a pas été possible d’organiser cette compétition en 2014, notamment pour des problèmes de calendrier. « On espère cette fois accueillir entre 150 et 300 combattants, explique Bruno Enza, président de la Fédération de MMA, grappling et jiu jitsu brésilien de Monaco. Difficile d’être plus précis. Car avec l’augmentation du nombre de compétitions, il est difficile de connaitre avec exactitude le nombre de participants. » Une dizaine de nationalités devraient être représentées. « Avec des combattants venus d’Italie, de Belgique, du nord de l’Europe ou encore des pays de l’est. On espère accueillir également quelques ceintures noires de la région », ajoute Eric Nardone, président de l’association monégasque de MMA et grappling.

 

Soumission

La pratique du grappling est variée. Elle n’est pas la même si elle est pratiquée avec (gi) ou sans kimono (no gi). Sans kimono, le grappling est voisin de la lutte libre. Avec, on se rapproche alors davantage du jiu jitsu et du judo. Les combats débutent debout et mélangent donc la lutte libre, le judo, la lutte gréco-romaine et le jiu jitsu. Puis ils se poursuivent au sol. Mais globalement, impossible de s’imposer sans un minimum de stratégie et d’intelligence. Car chaque prise ou posture permet de marquer des points. A la fin du combat, celui qui a marqué le plus de points l’emporte. Autre façon de gagner un combat : pousser son adversaire à la soumission, par un étranglement ou une clé de bras par exemple. « Il n’y a pas de KO et les blessures sont rares, précise Bruno Enza. Les combattants font preuve de beaucoup de respect. L’idée, c’est de faire attention à soi, mais aussi à l’autre. Il n’y a aucune animosité. » Les combats sont organisés par catégorie de poids, d’âge et de niveaux. « Les plus âgés auront plus de la cinquantaine et les plus jeunes seront représentés par la catégorie moins de 13 ans », explique Eric Nardone. Du côté de l’organisation, une trentaine de bénévoles sont nécessaires. Sans oublier le soutien du gouvernement, de l’Education Nationale, de la direction du stade Louis II, de la mairie, du service des parkings publics et, bien sûr, de tous les partenaires et sponsors qui s’impliquent toute l’année. Personne n’est de trop. Car l’objectif est désormais de pouvoir organiser cette compétition chaque année en Principauté.

(1) Le rendez-vous est fixé le samedi 16 mai à la salle Gaston Médecin du stade Louis II, de 10h à 18h. Tarifs : 5 euros pour les adultes, gratuit pour les moins de 12 ans.