Par Romain Chardan.
Le rallye historique de Monte-Carlo aura lieu pour la quinzième fois cette année. Il se tiendra du 28 janvier au 4 février prochain. Pour Olivier Campana, cette édition sera synonyme de deuxième participation à la course. « Ce sera mon deuxième rallye historique, mais j’avais déjà participé quatre fois au moderne. » Monégasque de naissance, il est tombé dès l’enfance dans le monde de l’automobile pour ne jamais en sortir. « Quand on est Monégasque, on attrape le virus dès qu’on est petit. » Un réel plaisir pour Olivier, qui veut avant tout « partager un moment sportif » et dont le but principal est de « s’amuser ». Le rallye n’est cependant pas à prendre à la légère et nécessite une grande préparation. Bien que les voitures ne soient pas préparées par l’équipage (Jean-Claude Marsan, son pilote, et Olivier roulent en Autobianchi A 112 Abarth 1976), le repérage du circuit est important. « Tout se fait sur route et sur carte, on se doit de connaitre le plus possible les spéciales », confirme le co-pilote de la doublette monégasque. Parmi les différentes possibilités de départ, ils ont choisi la ville de Turin. Enthousiasmé par le parcours proposé, il se réjouit à l’idée de vivre de « superbes spéciales dans l’arrière-pays ardéchois. » Deux étapes sont en effet prévues à Valence, avant le retour sur Monaco. Un point essentiel qui offre une vue imprenable sur la cité monégasque, comme le confirme Olivier, « le retour sur Monaco nous donne une vue incroyable sur la ville. » Ce rallye, qu’il qualifie sans hésiter de « plus beau rallye du monde », lui tient donc beaucoup à cœur. Il s’attend tout de même à ce que ce soit difficile, compte tenu de la présence de certains pilotes expérimentés, et des longues heures de route. Afin d’arriver au bout, il faut être fort mentalement, comme le confirme Olivier?: « Pour tenir, tout est question de volonté et de mental. »
