vendredi 26 avril 2024
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AS Monaco : vers une baisse
des salaires des joueurs ?

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La situation économique de l’AS Monaco est difficile. Depuis le 13 mars 2020, la Ligue 1 (L1) est à l’arrêt, et le club monégasque doit continuer à faire face à de lourdes dépenses récurrentes, tout en étant privé de ses droits TV. Selon nos confrères de L’Equipe, la direction de l’ASM aurait donc demandé à ses joueurs d’accepter une baisse provisoire de salaire pendant la crise sanitaire, allant jusqu’à 50 %, pour ceux dont 70 % du salaire brut mensuel est supérieur à 100 000 euros. Lorsque ce pourcentage est situé entre 10 000 et 20 000 euros, la baisse serait de 20 %, puis de 30 % entre 20 000 et 50 000 euros, de 40 % entre 50 000 et 100 000 euros, et donc de 50 % au-delà de 100 000 euros. Les sommes non perçues par les joueurs pendant cette crise sanitaire devront leur être versées en fin de saison. Mais les joueurs restent libres d’accepter ou de refuser ce dispositif. Ces conditions n’avaient pas été acceptées par les joueurs alors que Monaco Hebdo bouclait ce numéro, le 21 avril 2020. Du coup, les joueurs ont été placés en chômage partiel, ce qui leur permet de percevoir 84 % de leur salaire net. En tout cas, avec plus de 70 joueurs sous contrat, le club devrait logiquement chercher à vendre quelques éléments, afin de tenter d’alléger une masse salariale plombée par les plus gros salaires au rang desquels, selon un article de L’Equipe publié en février 2020, on trouve Wissam Ben Yedder (650 000 euros brut par mois, hors primes), Cesc Fabregas (600 000 euros brut par mois) et Tiemoué Bakayoko (450 000 euros brut par mois). En attendant, la Ligue de football professionnel (LFP), le syndicat des clubs de L1 (Première Ligue) et le syndicat représentant les clubs professionnels (UCPF), l’Union nationale des entraîneurs et cadres techniques (UNECATEF), le syndicat des joueurs (UNFP) ainsi que le syndicat national des administratifs et assimilés du football (SNAAF) ont indiqué le 21 avril 2020 qu’un accord avait été trouvé pour faire face à la crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19. Pour leur part, l’UNFP et l’UNECATEF ont signé un accord afin d’inciter joueurs et entraîneurs à « accepter individuellement le fractionnement de l’indemnité d’activité partielle qui doit leur être versée ». Dans un communiqué, la LFP indique que l’ensemble des clubs professionnels ont accepté de ne plus percevoir certaines aides de l’Etat pour leurs salariés les mieux payés. De plus, une baisse de salaire d’environ 30 % a été décidée pour les mandataires sociaux des clubs et ceux de la LFP. Objectif : « préserver les 8 000 emplois [des] clubs, ancrés dans tous les territoires de France, et les 30 000 emplois indirects qui en dépendent », souligne la LFP.