Après plusieurs années de blocage, les partenaires sociaux que sont la Fédération patronale monégasque (FPM) et l’Union des syndicats de Monaco (USM) ont accepté de se mettre autour d’une table pour discuter. Mercredi 20 octobre, un rendez-vous s’est déroulé autour de la lutte contre le travail au noir et le travail dissimulé. Un timing conforme à l’annonce faite par le ministre d’Etat, Michel Roger, dans Monaco Hebdo n° 715. Avec une thématique pas choisie au hasard, bien sûr?: « Au fond, pour réussir, il faut commencer par évoquer les sujets les plus simples pour finir par les plus compliqués, avait expliqué le ministre d’Etat. Voilà pourquoi j’ai insisté pour qu’on commence par évoquer le travail au noir. Car des deux côtés, on a intérêt à lutter contre. » Pour les salariés, l’objectif reste de défendre leur droit à la protection sociale. Alors que pour les chefs d’entreprises, il s’agit de lutter contre une concurrence déloyale, tout en assurant aux caisses sociales les cotisations qui doivent leur être versées. En tout cas, cette première réunion a duré environ 4 heures, avec le conseiller pour les affaires sociales et la santé, Stéphane Valeri, pour diriger les débats. Et en présence des représentants de tous les départements concernés. Résultat, quelques moyens d’action ont été proposés. Notamment le développement de la coordination des contrôles entre les différents services. Mais aussi le renforcement des sanctions et le lancement de mesures de surveillance particulières pour les secteurs les plus exposés. A noter que des groupes de travail techniques ont été créés. Avec pour objectif de faire prochainement une série de propositions au gouvernement.
