samedi 27 avril 2024
AccueilActualitésSociétéUn centre de test PCR à l’Espace Léo Ferré

Un centre de test PCR à l’Espace Léo Ferré

Publié le

Le Conseil national souhaitait que soit lancé en principauté un centre de tests PCR.

Le gouvernement a travaillé sur ce scénario et a ouvert un centre à l’espace Léo Ferré le 16 septembre 2020.

« Le président du Conseil national, Stéphane Valeri, ainsi que le docteur Christophe Robino, président de la commission des intérêts sociaux et des affaires diverses (Cisad), approuvés par l’ensemble des élus, ont demandé au ministre d’Etat et au conseiller-ministre de la santé, de mettre en place un vaste centre public monégasque de dépistage Covid-19, le tout en un lieu facilement accessible au public, permettant de centraliser ces tests, et de permettre une plus grande clarté et une plus grande efficacité dans cette démarche. » Dans un communiqué de presse daté du 10 septembre 2020, le Conseil national insiste sur la difficulté de réaliser actuellement un test PCR à Monaco, tout en pointant les délais, jugés exagérément longs. En effet, il s’écoule parfois de 7 à 10 jours avant de pouvoir obtenir les résultats, ce qui génère de l’incertitude, et donc une période d’angoisse.

« Réduire les délais »

Si environ 1 200 tests sont réalisés chaque semaine, ce chiffre est jugé insuffisant par le président du Conseil national, Stéphane Valeri, qui souhaiterait atteindre un total de 2 400 ou même 3 600 tests. « Face à l’augmentation continue du nombre de cas à Monaco, et devant la circulation active du virus dans la région voisine, le Conseil national confirme le besoin de la population d’avoir accès à des tests avec des résultats dans des délais rapides, pour répondre de manière concrète à l’attente des Monégasques et des résidents », ajoutent les élus dans ce même communiqué. Du côté du gouvernement, on planche déjà sur ce sujet. Dans une interview à Monaco-Matin, le ministre d’Etat Pierre Dartout avait en effet estimé qu’il était nécessaire d’agir « rapidement pour réduire les délais pour se faire dépister et obtenir les résultats », tout en rappelant qu’il travaillait « activement pour faire en sorte de pouvoir répondre à la demande ». Le 15 septembre, à l’occasion d’une conférence de presse organisée par le Conseil national (lire notre article dans ce numéro), le président du Conseil national, Stéphane Valeri, a levé le voile : « Nous remercions le ministre d’Etat et le gouvernement qu’il dirige, d’avoir entendu notre demande, puisque ce centre ouvrira dès demain [le 16 septembre 2020 — N.D.L.R.], à l’espace Léo Ferré ». Rappelant que les élus ont voté en avril 2020 quelques 300 millions d’euros de budget, Stéphane Valeri et les élus militent désormais pour une forte augmentation des capacités de tests et d’analyse en principauté. Tout en glissant une piste, à l’attention du gouvernement : « Nous demandons également au gouvernement de mettre en place des tests salivaires, désormais fiables, plus confortables et aux résultats beaucoup plus rapides que les tests PCR. »

Un cabinet 100 % féminin pour Stéphane Valeri

L’organigramme du Conseil national évolue. Le 1er septembre 2020, Philippe Mouly a été nommé secrétaire général de la direction des services judiciaires. Du coup, Sébastien Siccardi, a quitté le cabinet du président du Conseil national pour devenir secrétaire général de l’assemblée. Camille Quilico-Borgia, qui était cheffe de division au Conseil national, a pris la suite de Sébastien Siccardi au poste de chargée des affaires juridiques au sein du cabinet. Du coup, le cabinet du président Stéphane Valeri est 100 % féminin, ce qui est une première dans l’histoire de cette institution. En effet, autour de la cheffe de cabinet Virginie Cotta, on trouve désormais Elodie Kheng, chargée des affaires économiques et financières, Maryse Battaglia, chargée des affaires sociales, Karine Marquet, chargée des affaires internationales, et Camille Quilico-Borgia, chargée des affaires juridiques.