vendredi 26 avril 2024
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Médecine nucléaire : le CHPG à la pointe de la technologie

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Depuis septembre 2020, le centre hospitalier princesse Grace (CHPG) dispose d’un service de médecine nucléaire flambant neuf.

Équipé d’un matériel de dernière génération, il offre de nouvelles perspectives dans la prise en charge des patients.

C’est une inauguration en grande pompe à laquelle a eu droit le nouveau service de médecine nucléaire du Centre hospitalier princesse Grace (CHPG), le 3 septembre 2020. Ce jour-là, le prince Albert II accompagné de son ministre d’État, Pierre Dartout, du président du Conseil national, Stéphane Valeri, et d’autres personnalités de la principauté ont pu constater l’important travail mené pour faire de ce service une référence régionale.

Technologie de pointe

Doté d’un équipement de pointe « ultra performant », il offre en effet aux équipes du professeur Marc Faraggi de nouvelles avancées dans la prise en charge des patients. « Les travaux d’adaptation et d’élargissement du service nous permettent trois choses, explique le chef de service, la première, c’est de pouvoir accueillir architecturalement les nouveaux matériels qui ont été acquis, à savoir deux nouveaux TEP [tomographe à émissions de positons – NDLR] et deux nouvelles gamma caméras, parce qu’ils ne rentraient pas dans les anciennes pièces. Cela nous a donc permis de renouveler entièrement notre équipement avec du matériel de très haute gamme et de très haute résolution ». Grâce à ce plateau technique « full digital », le service peut ainsi proposer des explorations jusqu’alors impossibles, et donc potentiellement diagnostiquer et traiter un plus grand nombre de pathologies. Autre atout : « Cette rénovation donne un certain confort aux patients. Désormais, ils peuvent être accueillis dans de meilleures conditions en termes de prise en charge, de salle d’attente… ». Enfin, et c’est une nouveauté pour le service de médecine nucléaire du CHPG, les équipes disposent désormais de leur propre unité de radio-pharmacie. « Nous avons recruté deux radio-pharmaciens pour la préparation et le marquage de certains radio-traceurs », indique le professeur Faraggi qui se félicite de pouvoir enfin fabriquer sur place certains traceurs, notamment ceux marqués au gallium 68 utilisés dans le cancer de la prostate.

© Photo Stephane Danna / Direction de la Communication

« Cette rénovation nous a permis de renouveler entièrement notre équipement avec du matériel de très haute gamme et de très haute résolution » Professeur Marc Faraggi. Chef de service de médecine nucléaire du CHPG

Un lifting à 8,2 millions d’euros

Car la médecine nucléaire repose sur l’utilisation de traceurs radioactifs soit à visée diagnostique, soit à visée thérapeutique (lire par ailleurs l’interview du professeur Marc Faraggi). Et son champ d’application est large puisque cette spécialité peut aussi bien intervenir dans la prise en charge de certains cancers que de maladies cardiovasculaires ou neurologiques. Chaque jour, entre 30 et 35 patients poussent les portes du service de médecine nucléaire à l’hôpital de Monaco. « Et c’est en montée constante, souligne le professeur Faraggi, qui ne manque pas d’ambition. Nous allons probablement démarrer des nouveaux traitements en 2021 si le Covid-19 nous en laisse l’occasion. Car aujourd’hui, nous faisons essentiellement du diagnostic. Une bonne moitié pour de l’oncologie et l’autre moitié pour du cardiovasculaire, de la pathologie rhumatismale ou endocrinienne… », précise le chef de service. Au final, il aura fallu trois ans de travaux et un peu plus de 8 millions d’euros, dont une partie provient de dons privés versés par la fondation Tabor à la fondation des Amis du CHPG, pour réaliser ce lifting. Un investissement certes conséquent mais qui démontre, une fois encore, la volonté du CHPG de devenir une référence dans le domaine en proposant une prise en charge de qualité avec des équipements à la pointe de la technologie.

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