vendredi 26 avril 2024
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Il se faisait passer pour
Le Petit Futé

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De la publicité dans Le Petit Futé. Voilà ce qu’a promis Georges David à, au moins, deux exploitants de restaurants en principauté, courant 2011. L’escroc a su se montrer assez persuasif en faux représentant du célèbre ouvrage qui liste les bons plans. S’il a effectivement travaillé par le passé au Petit Futé, ce n’était pas le cas au moment des faits. Seul l’un des deux restaurateurs s’est porté partie civile, mardi dernier lors du procès. Georges David demandait plus de 800 euros pour diffuser une publicité de son restaurant dans le guide. L’exploitante, partie civile, a refusé en raison du prix trop élevé de l’opération. L’arnaqueur est revenu à la charge en lui proposant une seconde alternative : l’édition de cartes de fidélité et un encart publicitaire dans un magazine baptisé « Mon commerçant préféré » dont il se disait également le représentant. La restauratrice a accepté l’offre, annulé d’autres publicités et remis à Georges David, la somme de 559,80 euros répartie en trois chèques. Problème, elle ne verra jamais la parution de cet encart. Et pour cause, le magazine n’existe pas. Quant aux chèques, ils ont été virés sur le compte bancaire d’une société… de climatisation basée à Aix-en-Provence. Le deuxième établissement de bouche escroqué à Monaco l’a été à hauteur de 657 euros. Le tribunal a souligné que plusieurs plaintes avaient été déposés contre Georges David à travers la France. Le Petit Futé a également déposé plainte à son encontre. La restauratrice a demandé 1 200 euros de dommages et intérêts. Le parquet, représenté par Michael Bonnet, a requis deux mois d’emprisonnement ferme. Peine à laquelle a été condamnée Georges David, qui devra en outre verser 700 euros de dommages et intérêts à la partie civile.