«Il n’est pas tolérable que la faim affecte encore plus de 800 millions de personnes, et qu’un enfant sur quatre souffre d’insuffisance pondérale dans le monde en développement ». C’est en ces termes que le prince Albert s’était exprimé en septembre dernier à la tribune des Nations unies. Quelques mois plus tard, Monaco s’est à nouveau engagé pour soutenir les pays moins avancés en participant du 9 au 13 mai à la 4ème conférence des Nations unies sur les PMA à Istanbul. Une délégation monégasque, conduite par José Badia, conseiller de gouvernement pour les relations extérieures s’est rendue sur place. Objectif?: adopter un nouveau plan d’action pour la prochaine décennie envers ces pays. A l’heure actuelle, dans les PMA, plus de 800 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Alors que le nombre de PMA a été multiplié par deux depuis la création de cette catégorie en 1971, passant de 24 à 48. Malnutrition, mortalité infantile, santé maternelle ou maladies négligées… sont autant de domaines où des progrès doivent être accomplis. C’est par des chiffres que la direction de la coopération internationale tient à prouver son engagement envers ces pays. En 2010, le gouvernement a en effet consacré 75 % de son aide publique au développement (APD) aux PMA. 100 % de cette aide ayant été octroyée sous forme de dons, en priorité à la santé et à l’éducation. A noter enfin que l’APD monégasque, qui était de 9,8 millions d’euros en 2010 atteindra 12 millions en 2011. En augmentation constante de 25 % chaque année pour atteindre 0,7 % du RNB monégasque en 2015.
