Le centre scientifique de Monaco entre au capital de la startup Coraliotech

La collaboration entre le docteur Rachid Benchaouir, fondateur et PDG de Coraliotech, et le centre scientifique de Monaco remonte à 2014. A l’époque, Rachid Benchaouir réalisait des travaux de recherche avec les départements de biologie marine et de biologie médicale du centre scientifique de Monaco, dans le secteur des maladies génétiques et du séquençage ADN des coraux. « La molécule découverte au cours de ces recherches revêt un intérêt majeur pour le développement de produits pharmacologiques et cosmétiques, à la fois innovants et durables, assure un communiqué du gouvernement monégasque. Elle permet de protéger les cellules de la peau contre le rayonnement ultraviolet et contre des agents chimiques particulièrement toxiques. Ces propriétés remarquables ont été valorisées sous la forme d’un dépôt de brevet d’application étendu à l’international, dont le centre scientifique de Monaco est copropriétaire. » Du coup, avec l’appui du centre scientifique de Monaco, Rachid Benchaouir a décidé de lancer Coraliotech fin 2017, au sein de l’incubateur MonacoTech. Objectif : « Produire, valoriser et commercialiser des produits ayant un intérêt pour la santé humaine à partir de ces organismes marins. Coraliotech est capable de reproduire en laboratoire des actifs coralliens identiques aux molécules naturelles, à partir de leur ADN », assure ce même communiqué. Du coup, l’entrée du centre scientifique de Monaco au capital de Coraliotech est assez logique et « démontre que la science et le développement de nouvelles applications sont étroitement liées et permet de valoriser les retombées de ce brevet conjoint à travers la commercialisation de produits brevetés ou de licences d’exploitation », estime le gouvernement monégasque. Le centre scientifique de Monaco est le premier établissement public monégasque à entrer au capital d’une entreprise privée.