vendredi 26 avril 2024
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Sniffer le Harpic WC de Régine

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Vous rêvez d’une maison hantée en plein Paris?? Offrez-vous le bunker du Parti communiste, place du Colonel Fabien. Nos amis staliniens ont si faim qu’ils tentent de le louer ponctuellement, y compris au comité de soutien des deux journalistes de France 3, otages en Afghanistan. Attention?! l’endroit ressemble désormais à ces vieilles demeures bourgeoises, dont la plupart des pièces sont condamnées, faute de vie. Seules de rares salles s’ouvrent encore. La visite guidée avec le gardien du temple, clope au bec, voix éraillée, vaut la peine… La Tunisie est-elle bien partie?? On n’en doutait pas, le 29 mars dernier, à la réception donnée par le pays au siège de l’Unesco, pour célébrer sa fête nationale. Les invités?? D’ardents défenseurs des libertés, qui ont farouchement combattu le régime de Monsieur Ben Ali?: Danièle Gilbert, Charles Pasqua, Patrick Ollier, Jean-Pierre Chevènement, etc… On croisa aussi l’incertain Bertrand Delanoë. Le maire de Paris se présente partout comme un démocrate tunisien or le comité de sauvegarde de la révolution de Byzerte, sa ville natale, lui a refusé récemment d’assister à une réunion. Motif?? Monsieur Delanoë aurait été très lent à prendre le train de la révolution préférant attendre la chute du tyran pour s’embarquer vraiment…

Retour dans le Paris d’antan avec Marc Rioufol, époux de la créatrice d’Antik Batik, et auteur de Tox. Comment je suis mort et ressuscité (Robert Laffont). A 13 ans, le jeune Rioufol est initié à la cocaïne par Jacques de Bascher, amant de Karl Lagerfeld et d’Yves Saint-Laurent. A l’époque, Régine, anti-drogue, disposait des traînées de Harpic WC sur la cuvette des toilettes de sa discothèque le Jimmy’s. Les pauvres toxicos prenant ces lignes pour de la cocaïne en étaient quitte pour un très douloureux nez rouge. S’amuse-t-on autant à Paname aujourd’hui?? Pas sûr.