samedi 20 avril 2024
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Dan Luger :
« Tout le monde nous déteste »

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Alors que la finale de la Coupe du monde de rugby 2019 opposera l’Angleterre à l’Afrique du Sud le 2 novembre, l’ancien international et résident monégasque Dan Luger, champion du monde avec l’Angleterre en 2003, a répondu aux questions de Monaco Hebdo(1). Interview. 

Qu’est-ce que vous avez fait depuis que vous avez mis un terme à votre carrière de joueur de rugby professionnel avec Nice ?

Je travaille dans la finance, pour un fonds qui gère des actions, Monaco Alpha, un “long short equity fund”, basé à Monaco. Je travaille avec Didier Bodart et Simone Patrese, le fils de l’ancien pilote de F1 Riccardo Patrese qui courait dans les années 70.

C’est très loin du rugby ?

C’est la chose la plus proche du sport que je puisse faire. Car chaque jour, c’est une compétition. Chaque jour, il faut utiliser son mental.

Vous êtes arrivé à Monaco quand ?

Tout de suite après avoir arrêté le rugby à haut niveau, c’est-à-dire en 2009. J’ai quitté Toulon en 2008. Après ça, j’ai joué à Nice en 2008 et à Cap-d’Ail. J’ai fait un an là-bas et ensuite j’ai trouvé ce travail, et je suis devenu résident à Monaco. Ça fait donc 10 ans que je suis résident.

Est-ce que vous suivez la Coupe du monde de rugby qui se déroule au Japon ?

Oui, et c’est magnifique. Le niveau de jeu, le physique des joueurs, la technique… Le rugby a beaucoup changé en 20 ans. Quand je vois le parcours réalisé par le Japon… Le Japon est la première équipe asiatique à disputer un quart de finale de Coupe du monde. Et il ne faut pas oublier non plus l’Uruguay qui a battu les Fidji 27-30, ou encore la Namibie, qui a fait un bon match contre les All Blacks pendant 60 minutes. Beaucoup d’équipes sont parvenues à faire monter leur niveau de jeu.

C’est très important ?

Oui, car pendant longtemps, le rugby s’est joué à deux niveaux. Mais aujourd’hui, les écarts se resserrent. D’ailleurs, lors de la précédente Coupe du monde, en 2014, le Japon avait battu l’Afrique du Sud (34-32). Et cette fois, les Japonais ont battu l’Irlande (19-12) et l’Ecosse (28-21).

Ça vous a surpris de voir l’Irlande et l’Ecosse, deux équipes que vous connaissez bien, perdre contre le Japon ?

Que ces deux équipes perdent, oui, ça m’a surpris. Que l’un ou l’autre perde contre le Japon, c’était possible. Mais les deux… Le Japon joue comme des mini All Blacks. Ils sont même peut-être plus forts dans la technique et la précision. Ils sont plus petits et plus puissants, peut-être. C’est magnifique de les voir jouer comme ça.

Que pensez-vous de l’équipe d’Angleterre ?

L’Angleterre possède une équipe qui est très forte. On a beaucoup de bons joueurs, et depuis le début de cette compétition, l’Angleterre fait un bon tournoi (1). Mais lors des matches de poules, il lui a manqué un match qui soit un vrai test. Le match annulé pour cause de typhon contre la France aurait été parfait pour les deux équipes. Cela aurait permis de pouvoir estimer le vrai niveau de chacun. On sait que l’Angleterre est capable de gagner. Mais cette équipe est-elle assez bien préparée ? Je ne sais pas.

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« Comme souvent avec l’Angleterre, le groupe est fort mentalement. Ils sont là pour gagner et ils ne s’arrêteront pas, un peu comme les japonais. Ils jouent à 200 % »

Quels sont les points forts de cette équipe d’Angleterre ?

Dans les points forts, il y a le fait que pour chaque poste, on a deux joueurs de très bon niveau. On peut donc faire des changements sans diminuer le rendement de cette équipe. Et puis, comme souvent avec l’Angleterre, le groupe est fort mentalement. Ils sont là pour gagner et ils ne s’arrêteront pas, un peu comme les japonais. Ils jouent à 200 %. Le seul problème dans cette Coupe du monde, c’est qu’il y a eu beaucoup de cartons rouges.

Quand vous avez été champion du monde avec l’Angleterre en 2003, la cible c’était votre buteur Jonny Wilkinson : aujourd’hui, c’est Owen Farrell ?

Oui. C’est vrai que Farrell, qui joue avec le numéro 12, est très fort. Mais, à ses côtés, il y a George Ford, qui porte le numéro 10. Avec Farrell à côté de lui, Ford peut vraiment se sentir libéré, et jouer comme il le souhaite.

Vous avez des amis dans cette équipe d’Angleterre ?

Pas vraiment. Je connais très bien l’arrière Mike Brown qui joue avec l’Angleterre depuis 2007, mais qui n’a pas été sélectionné pour cette Coupe du monde au Japon. Dans le championnat anglais, Brown joue avec les Harlequins, qui était aussi le club dans lequel j’ai évolué de 1996 à 1999, puis de 2001 à 2002. Là bas, j’ai rencontré Danny Care, avec qui je suis proche.

Si le match Angleterre-France n’avait pas été annulé pour cause de typhon, qui aurait gagné ?

Tout le monde a dit que l’Angleterre aurait facilement gagné. Mais moi, je ne crois pas. Car la France a une bonne équipe. Mais il manque quelque chose dans la structure de ce groupe français.

Qu’est-ce que la France devrait faire ?

Si la France acceptait d’intégrer un entraîneur étranger, elle serait la meilleure équipe du monde pour la prochaine Coupe du monde, en 2023. Parce que ce groupe possède le jeu. Ils ont presque tout. Donc peut-être qu’avec une nouvelle voie portée par un entraîneur étranger, ça pourrait marcher.

Les entraîneurs français n’ont pas le niveau ?

Je n’ai rien contre les entraîneurs français qui sont très forts. Mais parfois, il faut savoir changer. Les Irlandais l’ont fait en recrutant l’entraîneur néo-zélandais Joe Schmidt, et les Gallois ont pris Warren Gatland, un autre Néo-Zélandais.

Mais en France, il existe une culture qui pousse à donner le poste de sélectionneur à un entraîneur français ?

En Angleterre aussi. Mais pour la première fois, notre équipe est entraînée par un Australien, Eddie Jones. Et on a un groupe qui pourrait gagner cette Coupe du monde au Japon.

Comment ont réagi les supporters de l’équipe d’Angleterre suite à la nomination d’Eddie Jones, en 2015 ?

Les gens se sont tout simplement dit : « Pourquoi pas ? ». A l’époque, on avait un peu les mêmes soucis que l’équipe de France : on avait de bons joueurs, de bons entraîneurs, mais ça ne marchait pas. Il fallait donc tenter quelque chose d’autre. Et puis, c’est quoi le pire ? Quel est le risque ? Si ça ne marche pas, l’entraîneur recruté partira.

L’arrivée d’un typhon sur les côtes japonaises a chamboulé le calendrier de cette Coupe du monde : est-ce que ça a faussé la compétition ?

Non, car les matches qui ont été annulés ne changent pas grand-chose pour les qualifications pour les quarts de finale. En revanche, le match Italie — All Blacks a été annulé et c’est dommage, car, pour un joueur de rugby, affronter les Néo-Zélandais c’est quelque chose… Tu vis pour ça. Tu joues une Coupe du monde, et il faut gagner contre les All Blacks pour se qualifier.

Mais il était quasiment impossible que l’Italie batte les All Blacks !

Tu ne sais jamais comment ça va se passer. C’est pour ça que c’est dommage que ce match All Blacks — Italie n’ait pas eu lieu. Surtout pour les joueurs italiens, pour ceux qui ne joueront pas une autre Coupe du monde.

Vous avez déjà joué contre les All Blacks : qu’est-ce qu’ils ont de plus que les autres ?

Ils ont la meilleure équipe du monde. La Nouvelle-Zélande, ce sont les All Blacks, le haka… Après, il y a aussi un peu de marketing. Mais il faut admettre qu’ils jouent le meilleur rugby possible. Ils jouent vite. Ils jouent le rugby comme il faut le jouer.

Vous avez battu les All Blacks (2) ?

J’ai joué quatre fois contre eux. On a gagné deux fois (3), dont une fois en Nouvelle-Zélande. En 2003, trois mois avant la Coupe du monde, on les a affrontés à Wellington lors d’un test match que l’on a gagné 15 à 13. Pendant les 20 dernières minutes, on jouait à 13, car on avait été sanctionnés par un carton rouge et un carton jaune. J’ai été obligé de jouer arrière. Il y avait beaucoup de vent. Mais comme on jouait à 13, heureusement, les Néo-Zélandais ne voulaient pas jouer au pied. Je me disais, « s’ils font un “up-and-under” [une chandelle — N.D.L.R.], je suis mort ! » [rires].

Comment se comporte une équipe qui affronte les All Blacks ?

Chaque équipe qui joue contre la Nouvelle-Zélande joue le match de sa vie et monte son niveau. Du coup, c’est dur pour les All Blacks, car tout le monde veut les battre. C’est un peu comme l’Angleterre quand on joue contre les Écossais, les Irlandais, les Gallois et même un peu la France. Tout le monde nous déteste, donc beaucoup de matches sont de gros matches pour nous.

La déception de cette Coupe du monde, ce sont encore les Tongiens, les Samoans et les Fidjiens, une nouvelle fois éliminés dès le premier tour d’une Coupe du monde ?

Le problème, c’est qu’ils n’ont pas d’argent et qu’ils ne jouent presque jamais ensemble. L’an dernier, les joueurs japonais ont passé peut-être 200 journées ensemble. Ils sont une équipe, ils sont un club. Les Anglais jouent tout le temps ensemble. Les All Blacks, avec tout l’argent et les structures autour d’eux… Ça change tout. Chaque année, l’Argentine joue contre les All Blacks, l’Afrique du Sud, l’Australie : résultat, ils ont progressé. Tant que le Tonga, les Samoa et les Fidji ne feront pas pareil, ils stagneront.

C’est du gâchis ?

Oui, car physiquement, ces joueurs sont énormes. En plus, quand on regarde les autres équipes, notamment l’Irlande, l’Angleterre, la France, ils ont presque tous un joueur samoan, fidjien ou tongien dans leur effectif.

La grande surprise de cette Coupe du monde 2019 c’est le Japon, ou bien, en 2019, le Japon, ce n’est plus une surprise ?

Le Japon n’est plus une surprise. La seule surprise, c’est de voir qu’ils ont encore progressé par rapport à 2015. En revanche, les voir atteindre les demi-finales ou gagner une Coupe du monde serait une surprise.

Qui est votre favori pour le titre de champion du monde ?

Les All Blacks (1). Même si avec l’Angleterre et l’Afrique du Sud, c’est serré. Mais les Néo-Zélandais ont pour eux l’histoire. Ils ont fait énormément de matches de haut niveau. Et ils ont gagné les Tri Nations cette année et en 2018.

Mais certains estiment que ce n’est pas la meilleure équipe All Blacks de tous les temps ?

Ce n’est pas la meilleure équipe All Blacks. Ils ont été meilleurs avant. Mais, actuellement, ils sont toujours les meilleurs par rapport aux autres équipes, donc ils sont favoris. Mais ils ont moins d’avance, notamment sur l’Angleterre ou l’Afrique du Sud qui sont juste derrière eux. Après ça, il y a les Gallois et les Français. L’Irlande, tu sais jamais, mais ils sont capables de surprendre.

Vous avez remporté la Coupe du monde en 2003 avec l’Angleterre : quel est le souvenir qui vous a le plus marqué ?

C’est bien sûr la finale. La Coupe du monde 2003 se déroulait en Australie et en finale, on a battu les Australiens 20-17 après les prolongations. L’ambiance, quand tu sors de l’hôtel, dans le bus, dans les vestiaires… C’est magnifique.

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« Gagner cette finale de Coupe du monde, le 22 novembre 2003, grâce à un drop de Jonny Wilkinson à la 99ème minute de jeu, c’est une histoire digne d’un film à Hollywood »

Comment s’est construit ce succès mondial ?

Entre 1999 et cette finale du 22 novembre 2003, il faut savoir que c’était à peu près la même équipe d’Angleterre, les mêmes 20 joueurs, à part le numéro 10. Tout est parti d’une défaite à Paris, en octobre 1999, contre l’Afrique du Sud, 44 à 21. A partir de là, on s’est dit qu’il fallait changer les choses si on voulait gagner la Coupe du monde dans 4 ans. Résultat, en 2000, en 2001 et en 2003, l’Angleterre a remporté le Tournoi des 6 nations. Et en 2003, on a fait le Grand Chelem, c’est-à-dire que l’on a remporté tous nos matches.

Qu’est-ce qui vous a permis de battre l’Australie, chez elle, en finale de la Coupe du monde 2003 ?

Le mental. Avant cette Coupe du monde, pendant l’été 2003, on est allés jouer en Australie et en Nouvelle-Zélande. Là, on était les plus forts. On a battu les All Blacks chez eux, en Nouvelle-Zélande, et en juin 2003, on a ensuite battu l’Australie 14-25 à Melbourne. C’est là qu’on a compris que nous pouvions gagner contre n’importe qui, quoi qu’il se passe. Désormais, dans nos têtes, les choses étaient différentes. Et gagner cette finale de Coupe du monde, le 22 novembre 2003, grâce à un drop de Jonny Wilkinson à la 99ème minute de jeu, c’est une histoire digne d’un film à Hollywood.

Quel autre souvenir vous gardez de cette Coupe du monde 2003 ?

La victoire en demi-finale contre la France, 24 à 7. C’était magnifique. Surtout qu’à ce moment-là, j’avais déjà signé pour rejoindre l’équipe de Perpignan, donc je savais que j’allais rejoindre la France après cette Coupe du monde.

La Coupe du monde 2003 se déroulait en Australie : vous aviez une idée de l’engouement que votre aventure suscitait en Angleterre ?

Gagner cette Coupe du monde et soulever le trophée, c’était quelque chose de très fort. Mais nous, on n’était pas vraiment au courant de tout ce qu’il se passait en Angleterre. Or, sur place, c’était un truc de fou. Dès 10 heures le matin, tout le monde était dans les pubs, en train de boire et de faire la fête ! Cette victoire a vraiment changé les choses, et le rugby est devenu un sport très important en Angleterre.

Vraiment ?

Il y a toujours eu beaucoup de monde qui suivait le rugby en Angleterre. Mais depuis ce titre de champion du monde, en 2003, le rugby a pris une autre dimension pour devenir un vrai sport en Angleterre.

Comment s’est passé le retour en Angleterre ?

Quand on est sorti de l’avion, il y avait des millions de personnes. On a fait le tour de Londres dans un bus à ciel ouvert. Il y avait du monde de partout. Ce sont des images qui vont rester avec moi toute ma vie. Quoi qu’il m’arrive, désormais, personne ne pourra me reprendre ce titre de champion du monde.

Quand on lève la Coupe du monde, la coupe William Webb Ellis (4), qu’est-ce qu’on ressent ?

C’est difficile à expliquer, parce que, de l’extérieur, on peut penser qu’après une ou deux saisons, cette équipe est arrivée, et puis on a gagné et soulevé cette coupe. Alors qu’en fait, ce succès, c’est 5 ans de travail. Cet objectif est resté dans nos têtes pendant des années. Ce n’est donc pas quelque chose qui est arrivé comme ça. Pour atteindre cet objectif, on a dû changer beaucoup de choses dans nos vies, dans notre rugby, et dans notre façon de nous entraîner. On a donc été très heureux de gagner cette Coupe du monde, car on avait aussi beaucoup de pression par rapport à nous-mêmes.

Cette équipe d’Angleterre 2003, c’est l’équipe d’Angleterre la plus forte de tous les temps ?

Oui. En 2003, on a remporté le Tournoi des 6 Nations en gagnant tous nos matches et on a été champion du monde. Quand on est arrivés en Australie pour cette Coupe du monde, ce n’était pas comme la deuxième ou la troisième meilleure équipe. On était les premiers. A partir de 2 000, on a commencé à gagner contre des équipes de l’hémisphère sud qui venaient jouer en Angleterre. Mais on n’avait jamais vraiment gagné chez eux, dans l’hémisphère sud. A partir de 2003, les choses ont changé, car nous étions capables de battre les équipes du Sud chez elles.

Sans Jonny Wilkinson, l’Angleterre aurait été championne du monde en 2003 ?

Sans lui, ça aurait été difficile, car il a été énorme. C’est pas comme aujourd’hui, où l’équipe d’Angleterre peut compter sur George Ford, Owen Farrell et d’autres numéro 10 qui sont très forts. En 2003, il y avait Jonny et deux ou trois autres joueurs, mais pas du même niveau.

Avouez que Jonny Wilkinson a beaucoup pesé dans ce succès anglais !

Tout le monde dit que c’est Jonny Wilkinson qui a fait gagner l’Angleterre. Mais le capitaine de l’époque, Martin Johnson, était l’un des meilleurs joueurs du monde. Et il y avait aussi Dallaglio, Dawson, Greenwood, Robinson, Cohen, Hill, Thompson… Il y avait vraiment beaucoup de bons joueurs. Donc, sans Jonny Wilkinson, ça aurait été possible, mais ça aurait été beaucoup plus difficile. Wilkinson était énorme, en tant que joueur, mais aussi mentalement.

Si cette équipe d’Angleterre championne du monde en 2003 jouait contre l’Angleterre de 2019, qui gagnerait ?

C’est toujours difficile à dire, car c’est une autre époque. Les choses ont changé. Mais si ces deux équipes s’affrontaient dans les mêmes conditions, avec le même entraînement, il y aurait peu de différences. Mais c’est sûr que l’Angleterre de 2003 gagnerait, parce que je joue dans cette équipe [il éclate de rire] !

Dans cette équipe championne du monde en 2003, vous êtes proche de quels joueurs ?

Matt Dawson, Lawrence Dallaglio, Jonny Wilkinson, Will Greenwood, Danny Grewcock, Simon Shaw… On ne se voit pas forcément beaucoup, mais quand on se rencontre, on reste les meilleurs amis du monde. En 2013, on a fêté les 10 ans de ce titre de champion du monde. Il y avait des joueurs que je n’avais pas vu depuis des années. Mais quand on s’est vu, c’est comme si on ne s’était pas quitté.

Vous aimeriez devenir entraîneur ?

Peut-être un jour ? Mais j’aimerais pouvoir devenir entraîneur en choisissant où je peux vivre. De préférence au soleil [il éclate de rire] !

Vidéo : Dan Luger parle de sa victoire en coupe du monde de rugby

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1) Cette interview a été réalisée le 16 octobre 2019, avant le quart de finale de Coupe du monde qui a vu l’Angleterre dominer l’Australie sur le score de 40 à 16, et avant les demi-finales de la Coupe du monde qui ont opposé les All Blacks à l’Angleterre, le 26 octobre (7 – 19), et le pays de Galles à l’Afrique du Sud, le 27 octobre (16 – 19).

2) L’Angleterre et la Nouvelle-Zélande se sont rencontrés 42 fois depuis le 2 décembre 1905. Au 29 octobre 2019, les All Blacks ont remporté 33 victoires contre 8 pour l’Angleterre et un match nul.

3) L’Angleterre a battu la Nouvelle-Zélande à Twickenham sur le score de 31 à 28, lors d’un test match disputé le 9 novembre 2002.

4) Le trophée de la Coupe du monde de rugby porte le nom de William Webb Ellis, qui serait l’inventeur du rugby. Né le 24 novembre 1806 à Salford (Angleterre), William Webb Ellis est mort à Menton, en 1872. Il repose dans le cimetière de cette ville.

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