vendredi 26 avril 2024
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La princesse de Hanovre défend les droits de l’enfant

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«En ma qualité de présidente de l’AMADE Mondiale, je suis particulièrement affectée par les souffrances que peuvent endurer les enfants à travers le monde, premières victimes d’abus, de trafics en tous genres ou encore de la pauvreté, de l’emprisonnement. » C’est en ces termes que la princesse Caroline de Hanovre s’est exprimée lors de l’ouverture du colloque « Regards croisés sur deux décennies d’application de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant au Nord et au Sud de la Méditerranée », qui s’est tenu le 21 novembre à l’Hôtel Hermitage. Ce texte international auquel a adhéré Monaco il y a 20 ans « est l’instrument juridique le plus complet qui existe en la matière », a souligné la princesse. « En vertu de cet instrument, tous les enfants du monde ont les mêmes droits, égaux et interdépendants. Il est également l’instrument le plus universel, puisque actuellement 193 Etats y sont partie. » Si sa mise en œuvre « a permis un progrès indéniable pour des millions d’enfants à travers le monde », de nombreux défis subsistent pour les Etats. Faire face « aux conséquences de la crise économique et financière internationale, aux conséquences des transitions politiques en cours dans de nombreux pays, aux catastrophes naturelles ou aux conflits armés qui affectent durablement et douloureusement les populations vulnérables, au premier rang desquelles, les enfants. » La princesse a enfin clôturé son discours en énumérant toutes les récentes avancées en matière de protection de l’enfance entreprises par Monaco. Notamment la ratification prochaine de la Convention du Conseil de l’Europe sur la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels, appelée également « Convention de Lanzarote ». Autre actualité : dans les toutes prochaines semaines, un Haut commissariat à la protection des droits, des libertés et à la médiation sera institué. Objectif : « garantir une protection encore plus effective des droits de l’homme en principauté », a-t-elle indiqué.