jeudi 25 avril 2024
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Bus 100 : la région déploie une équipe de contrôle et de médiation

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Alors que depuis le 3  octobre 2022, la ligne de bus n° 100 qui dessert Nice, Monaco, et Menton a été divisée en deux lignes, la ligne 607 et la ligne 608, les bousculades sont fréquentes aux heures de pointe. En cause, l’utilisation aléatoire de bus de taille insuffisante, mais aussi la pénurie de chauffeurs qui touche l’ensemble du secteur, et l’exploitant de cette ligne de bus, Transdev Alpes-Maritimes. Co-financée par l’État monégasque et organisée par la région Sud, la ligne 100 transporte chaque année plus de deux millions de passagers, dont de très nombreux salariés qui viennent quotidiennement travailler à Monaco. Interrogée par Monaco Hebdo, la région Sud rappelle qu’elle consacre chaque année plus de 600 millions d’euros aux transports, ce qui lui permet de faire circuler quotidiennement 1 700 cars et 550 TER. « Cette ligne de bus 100 est exploitée avec des bus urbains articulés, les plus grands véhicules disponibles, afin de garantir la capacité maximale sur une ligne de bus. Le cadencement aux heures de pointe est d’un bus toutes les 10 minutes, ce qui permet de proposer une offre de service maximale, et de mobiliser l’ensemble des véhicules disponibles. Toutefois, les travaux de voirie aux abords de Roquebrune-Cap-Martin rendent les conditions de circulation très difficile et dégradent la régularité de cette ligne », souligne-t-on du côté de la région Sud, qui indique avoir mis en place des effectifs pour canaliser les usagers et éviter les bousculades : « Tous les matins, du premier service de 5h35 jusqu’à 8h30, la Région déploie une équipe de contrôle et de médiation sur le terminus du port à Nice, le terminus de la ligne 607. Elle permet d’assurer la meilleure organisation pour proposer à chacun de bonnes conditions de voyage, une place assise ne pouvant être assurée pour chaque voyageur dans des bus urbains. » Toutefois, la région Sud estime que le TER représente une « alternative efficace » pour effectuer les trajets entre Nice et Monaco : «Vingt minutes de trajet, avec un train toutes les 20 minutes en heures de pointe, pour 20 euros par mois. L’abonnement coûte 40 euros par mois, dont 20 euros sont pris en charge par l’employeur. Cela revient à moins d’un euro l’aller-retour quotidien.» En France, la prise en charge par l’employeur d’au moins 50 % du prix des titres d’abonnement de transports en commun souscrits par ses salariés pour leurs déplacements entre leur résidence et leur lieu de travail est obligatoire. Ce n’est pas le cas à Monaco.