vendredi 26 avril 2024
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Candidat ou pas ?

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Le 9 février, Stéphane Valeri était l’invité du Monaco Press Club. Une rencontre au cours de laquelle le conseiller-ministre pour les affaires sociales et la santé a abordé sa possible candidature aux prochaines élections au Conseil national.

C’est un peu le suspense politique du moment… Le conseiller-ministre pour les affaires sociales et la santé, Stéphane Valeri, va-t-il ou non se présenter aux élections nationales en 2018 ? Lors du Monaco Press Club, le 9 février, la glace a été brisée, et la question enfin posée. Mais, pour le moment, le conseiller entretient encore le mystère : « J’ai été 7 ans président du Conseil national. Je suis depuis 7 ans maintenant conseiller pour les affaires sociales. Les deux postes sont passionnants. J’y ai trouvé, et j’y trouve encore, beaucoup de plaisir. Beaucoup de gens me posent cette question. Je sais qu’elle est dans les esprits aujourd’hui, et qu’un certain nombre de gens m’expriment leur souhait que ce soit le cas. Mais je suis extrêmement accaparé par mon travail. Franchement, cette question n’est pas d’actualité. Je suis et je demeure à 100 % conseiller en charge de la politique sociale. Je crois que c’est ce que les Monégasques attendent de moi pour le moment (1) ». Coïncidence du calendrier, ce Monaco Press club a eu lieu 14 ans, jour pour jour, après la victoire de Stéphane Valeri et de sa liste Union pour Monaco (UPM). C’était le 9 février 2003…

« Affaiblissement »

Dans le registre politique toujours, le conseiller a également donné son avis sur la proposition de loi déposée par les élus de la minorité Union monégasque (UM) : un texte qui imposerait à de hauts fonctionnaires de démissionner 18 mois avant de prétendre à être candidat au Conseil national. « En tant qu’ancien président du Conseil national, puisqu’il s’agit-là d’un texte électoral, j’ai une opinion. Elle n’engage que moi. Nous sommes 7 000 électeurs. Toute volonté d’interdire à ces Monégasques de se présenter me semble une mauvaise chose. Dans le sens où ce serait un affaiblissement possible du Conseil national, a lancé Stéphane Valeri. Il y a quand même de très nombreux hauts fonctionnaires dans les départements ministériels. Imaginez qu’un de ceux-là se mette au chômage 18 mois avant une élection sans être sûr d’être élu. Cela veut dire, très concrètement, qu’il n’y aurait plus aucun haut fonctionnaire de ce pays qui pourrait se présenter aux élections […]. Il n’y a pas un pays au monde où ce principe est appliqué. En France, par exemple, […] Manuel Valls n’aurait pas pu être candidat à la primaire… » Que pourrait-être alors le bon délai ? « Dans le pays voisin, c’est 7 à 8 mois. Les électeurs semblent l’avoir accepté, si j’en juge les sondages » a-il-répondu.

122 télétravailleurs

Stéphane Valeri a aussi profité de ce Monaco Press Club pour dresser un bilan de son action au sein du gouvernement, avec notamment la mise en place du télétravail. Depuis son vote en juin 2016, ce dispositif a séduit une quinzaine d’entreprises et 122 télétravailleurs, selon des chiffres arrêtés au mercredi 8 février. L’exécutif espère créer autour de 7 000 emplois entre créations de postes et transformations de contrats. Le conseiller a aussi abordé le travail de la commission d’insertion des jeunes diplômés dans les entreprises privées. Au total, 134 entreprises de Monaco sont partenaires et 200 jeunes ont pu être engagés dans des postes de cadres depuis 7 ans.

 

(1) Déclaration faite au micro de Monaco Info.