vendredi 26 avril 2024
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“Aucune haine contre René Giordano et Stéphane Valeri”

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Claude Boisson
Claude Boisson © Photo DR

L’interview de l’élu indépendant du conseil national, Christophe Spiliotis-Saquet publiée dans Monaco Hebdo n° 712 a fait réagir Claude Boisson. Cet ancien élu du conseil national, qui est aussi l’un des fondateurs de l’Union nationale pour l’avenir de Monaco (Unam) est aujourd’hui président du groupe Synergie monégasque. Et Boisson souhaite nuancer certains propos tenus par Spiliotis-Saquet. Notamment lorsque cet élu indépendant évoque « trois leaders comme Valeri, Boisson et Giordano qui se haïssaient viscéralement. » Faux selon Boisson, qui estime que ce « n’est pas en terme de « haine » ou de « rivalité », que les relations se sont dégradées, malgré le programme union pour Monaco (UPM) qui en était le ciment. Je n’ai jamais ressenti aucune haine contre René Giordano et Stéphane Valeri. Mais, j’ai toujours été clair sur ma profonde désapprobation, entre le décalage des engagements du programme UPM, fondé sur des valeurs morales, et la manière politicienne avec laquelle le président Valeri a su réaliser le programme. » Ce qui a poussé Boisson à démissionner en 2006 de la vice-présidence du conseil national. Un poste qu’il occupait depuis 3 ans. Mais aujourd’hui, cet ancien élu explique que « c’est bien plus la manière de réaliser les programmes que les contenus de ceux-ci qui différencie l’action des groupes politiques monégasques. » En estimant aussi que « le plus important, c’est surtout la gestion de ces alliances après les élections. Elles doivent reposer sur l’équilibre des forces au sein de l’hémicycle, sur le pluralisme, sur le débat d’idées, sur le respect de la différence autant au sein de la majorité qu’entre majorité et minorité. Ce qui nécessite une sage et délicate gestion des ressources humaines qui n’appartient malheureusement pas encore à notre culture politique monégasque. » Avec, au final, une majorité qui « décide » en « engageant sa responsabilité pour permettre un bon fonctionnement des institutions. » Mais avant, Boisson rappelle qu’il faudra aussi « gérer les divergences pour préserver notre unité nationale. » Sans quoi, « les électeurs ne sauront plus où est la défense de l’intérêt général. »

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