Vite?! ouvrir une souscription pour sauver Johnny Hallyday. Le 4 mai, nos confrères des Inrockuptibles ont publié une enquête sur les finances de Monsieur Hallyday. Soixante ans de gaspillage inouï ont mené le chanteur au bord du gouffre plus sûrement que l’administration fiscale contre laquelle il vitupère régulièrement. Dix minutes d’avance à un rendez-vous chez le médecin?? Hop?! Monsieur Hallyday en profite pour se commander une Rolls-Royce décapotable comme celle qu’il vient de voir devant chez le toubib. Il achète ranchs et yachts comme on va faire ses courses chez l’épicier du coin. Train de vie mensuel du moment?: entre 200?000 et 400?000 euros. En hausse, d’autant que Laeticia, sa charmante épouse, doit dépenser plus pour être digne du rang qu’elle s’est assignée récemment. Au début des années 2000, Monsieur Hallyday versait 20?000 euros d’impôts par jour au fisc. Son exil helvétique fut une bourde monumentale?: il paie désormais ses impôts dans les deux pays, vu que sa carrière se déroule principalement en France. Nous sommes donc condamnés aux tournées de Monsieur Hallyday ad vitam aeternam, pour qu’il puisse rembourser – un peu – ses créanciers. Patrice Chéreau, lui, poursuit ses jours-ci sa carrière à Londres, pour une première mise en scène de théâtre là-bas. Monsieur Chéreau ne tarit pas d’éloges sur les comédiens britanniques, « très disciplinés, très ouverts d’esprit et très rapides, vu les conditions économiques du théâtre anglais. En France, nous prenons beaucoup de temps. Les acteurs, chez nous, aiment attendre que l’inspiration les visite. » Ses grands amis intermittents apprécieront. Et vous filerez à San Francisco, pour l’adaptation à l’opéra des Chroniques de San Francisco, d’Armstead Maupin, par Jake Shears, le chanteur des Scissor Sisters.
