Lancé pour la première fois en 2018, le T-Cross est le plus jeune membre de la famille des SUV de Volkswagen. Pour relancer les ventes, Volkswagen compte sur cette mise à jour. Le tarif de cette nouvelle version commence à partir de 25 790 euros. Monaco Hebdo a pu tester ce nouveau T-Cross en Camargue.
Volkswagen lance la nouvelle génération de son SUV compact, le T-Cross. Après l’euphorie des premières années, le T-Cross s’est essoufflé. Après en avoir vendu plus d’un million, le T-Cross semble séduire de moins en moins les Français. Peu à peu, il a glissé à la cinquième place des meilleures ventes au premier trimestre 2023. Volkswagen mise donc sur un remodelage pour remettre sur les rails son SUV citadin. Le nouveau T-Cross conserve son allure compacte et dynamique, mais il bénéficie de lignes plus affirmées et de détails esthétiques revisités. En apparence, ce T-Cross ressemble à son aîné. Mais dans les détails, les changements sont nombreux. Cela commence par les pare-chocs redessinés. Ils sont complétés par un sabot de protection couleur aluminium. La face avant est complétée par des ouïes latérales en forme de triangle qui abrite des leds de jour. Volkswagen met alors en évidence un air de famille avec le grand frère le T-Roc. Par ailleurs, l’entrée d’air a été agrandie. A l’arrière, la ligne de feux est massive. Elle abrite des optiques qui forment une signature lumineuse inédite en forme de X. Les feux sont reliés par une bande rouge qui n’est pas qu’un artifice esthétique. A l’avant, les leds envahissent les optiques dès le premier niveau de finition. Sur les finitions Style et R-Line, le T-Cross adopte des projecteurs IQ. Light Matrix led. Les boucliers sont plus proéminents, augmentant la longueur de trois centimètres. Mais avec ses 4,14 mètres le T-Cross reste l’un des SUV les plus compacts du marché. Il est plus petit qu’un Peugeot 2008 ou qu’un Renault Captur.
Nouvelle planche
À l’intérieur, le T-Cross offre un espace accueillant et confortable pour les passagers, avec des matériaux de haute qualité et une attention particulière aux détails. Le tableau de bord a été entièrement revu. L’écran central est en lévitation comme sur le T-Roc, mais il n’a pas évolué au niveau des dimensions. Son format est toujours compris entre 8 et 9 pouces. Cependant, il abrite un nouveau système multimédia. Plus réactif et doté de nouvelles fonctions, il est plus ergonomique. Une dalle numérique regroupe les compteurs et remplace les aiguilles en face du conducteur. Cette instrumentation numérique est disponible dès le premier niveau de finition. Seule la taille de l’écran varie en fonction du niveau de finition. L’habitacle est spacieux et bien agencé, offrant un sentiment de bien-être, même si l’espace pour les passagers reste le même. La banquette arrière est coulissante, permettant d’avoir plus d’espace aux jambes ou pour le coffre. Par ailleurs, le dossier du siège passager avant est rabattable, à plat. Le T-Cross dispose d’une capacité de chargement de 1 281 litres dans la configuration sièges rabattus. Le coffre offre une capacité comprise entre 385 et 445 litres.
Motorisation thermique
Sous le capot, la gamme des motorisations a régressé. Ce SUV n’a pas la chance d’avoir au catalogue un moteur hybride ou 100 % électrique. Sous le capot, on retrouve donc le trois cylindres un litre turbo essence, disponible en deux déclinaisons, 95 ou 115 chevaux. La nouvelle motorisation de 1,5 litre développe 150 chevaux, et il est disponible à partir des finitions Style et R-Line. Lors de notre essai sur route, le T-Cross 2024 s’est révélé être un compagnon de voyage idéal, offrant une conduite souple et réactive, ainsi qu’une tenue de route efficace. Son agilité en ville en fait un véhicule parfaitement adapté à la vie urbaine. Avec sa combinaison de style, de performance et de praticité, le T-Cross 2024 se positionne comme un concurrent sérieux sur le marché des SUV compacts. La carrière du T-Cross repart sur de nouvelles bases, afin de conquérir de nouveaux horizons. Cependant, l’absence de motorisation hybride ou électrique non disponible sera peut-être un handicap, face à une concurrence qui a su jouer la carte électrique comme la Fiat 600, le Peugeot 2008, ou encore le Jeep Avenger.
Note globale : 3,5/5
À conduire : 4/5
À financer : 3,5/5
Auto/Conso : 4/5
Technologie : 3/5
Les plus : Compact et polyvalent, système multimédia, siège arrière coulissant, comportement
Les moins : Pas de motorisations électriques ou hybrides
