Le break, tout comme la berline haut de gamme de Skoda, la Superb, se refont une beauté. Dans sa version break, dénommée Combi, cette quatrième génération apporte quelques nouvelles touches et propose sous le capot un moteur, hybride rechargeable. Disponible à la commande, la Superb s’affiche à 45 870 euros. Monaco Hebdo a pu l’essayer pour vous. Voici notre test.
Le vaisseau amiral de la marque tchèque Skoda a subi une cure de jouvence. La grande routière du groupe Volkswagen a revu sa copie face à l’évolution de la concurrence. C’est la version break, Combi, qui parade en premier. Elle sera rejoint par la berline plus tard dans l’année 2024. Apparue en 2001 dans les concessions, la Superb avait mis les petits plats dans les grands. Il fallait se faire rapidement une réputation, et créer un style propre. Pour se différencier d’une Passat, qui est devenue à la fois une cousine et une rivale, Skoda a misé sur le volume et sur les équipements de série. La formule a rencontré son public et notamment les professionnels qui pouvaient loger plusieurs valises dans le coffre immense de la Superb. Mais les styles évoluent, les modes changent, et la quatrième génération de Superb doit se mettre au goût du jour. Au menu un lifting extérieur, avec une face avant légèrement évoluée. La calandre devient de plus en plus verticale. Le regard s’apparente à celui de l’Enyaq. La ligne générale respire le classicisme et le Combi a des faux airs de break de chasse dans la lignée de ce qui se fait actuellement. Les dimensions ont elles aussi évolué. Le break mesure désormais 4,90 mètres, autrement dit presque quatre centimètres de plus que la génération précédente.
Un air de ressemblance
Cette nouvelle mouture colle aux codes stylistiques de la Passat. D’ailleurs, vue de profil, la Tchèque devient une sœur quasi jumelle de l’Allemande. Mais elle a un avantage non négligeable : elle dispose de série d’équipements que la Passat ne possède pas. Skoda a fait le choix de ne proposer, pour l’instant, que de deux niveaux de finitions, Selection et Laurin et Klement. Le premier niveau propose les sièges chauffants à l’avant, la climatisation automatique tri-zone, la recharge smartphone à induction, la caméra de recul, les phares led et le système de maintien dans la voie. Et puis, il y a le petit plus : le fameux parapluie intégré dans la portière conducteur. Il n’y a pas que chez Rolls-Royce que les petites attentions font leur effet. La seconde finition monte d’un cran. A commencer par le système hi-fi à 14 haut-parleurs, la sellerie cuir, le système de suspension DCC, une direction assistée adaptative, et un double vitrage qui englobe les vitres. Dans les deux cas, les finitions intérieures sont soignées. Sauf peut-être quelques plastiques durs. La planche de bord, en suspension, a été modernisée.
Du volume partout
A l’avant comme à l’arrière, les passagers sont choyés. L’habitabilité permet à ces derniers d’être confortablement assis. De quoi avaler les kilomètres sans avoir mal aux jambes ou au dos. Quant aux grands gabarits, ils profiteront d’un centimètre supplémentaire. La Superb est assise sur une plate-forme MQB, une base technique qui a déjà fait ses preuves sur d’autres modèles. Son principal atout est son volume. Le coffre en est le principal bénéficiaire. Sous le capot, plusieurs possibilités pour le Combi, un bloc essence quatre cylindres de 1,5 litre, doté d’une micro-hybridation 48V, développant 150 chevaux, un moteur TDI deux litres diesel de 150. A cela s’ajoute un bloc 1,5 litre TSI hybride PHEV de 204 chevaux, qui dispose d’une grosse batterie pouvant parcourir 100 kilomètres, sans consommer une goutte d’essence. Le deux litres TDI de 193 chevaux coiffe cette offre. Il est associé à une transmission intégrale de type Haldex. Dans tous les cas de figure, c’est une boîte à double embrayage DSG7, et DSG6 pour le PHEV qui assurent le passage des vitesses. Derrière le volant de la Superb Combi hybride PHEV, on remarque tout de suite que cette auto est faite pour avaler les kilomètres. Les suspensions, la direction sont précises. Le roulis et le tangage sont bien maîtrisés. Les reprises sont franches. Le silence et le confort accompagnent les passagers pour un trajet au long cours. Pratique, polyvalent et familial, ce break est une réussite indéniable. Les premières livraisons sont attendues pour avril 2024.
Note globale : 3/5
À conduire : 4/5
À financer : 3/5
Auto/Conso : 4/5
Technologie : 3/5
Les plus : Équipements de série, comportement routier, confort
Les moins : Détails de finition, ligne classique
