dimanche 2 avril 2023
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Seat Arona : un lifting discret en apparence

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Un nouvel élan pour la Seat Arona. C’est l’objectif de ce « restylage » très sobre, qui passe presque inaperçu. C’est tout le contraire sous le capot, avec l’arrivée du 1,5 litre TSI 150 chevaux, dynamique et frugal. Dans sa finition FR, elle est bien dotée, et le prix de départ est fixé à 28 660 euros. Voici le test de Monaco Hebdo.

Dévoilée en juin 2017, la Seat Arona a sonné la fin de l’Ibiza break. Le groupe Volkswagen a souhaité rajeunir sa gamme et donner un nouvel élan aux modèles espagnols. Il fallait bien faire face aux SUV et crossover qui affluaient sur le marché. La marque ibérique a donc misé sur un nouveau modèle l’Arona très proche de sa cousine, la sixième génération de la Volkswagen Polo et de sa sœur l’Ibiza dont elle reprend la face avant. Mais depuis son arrivée sur le marché automobile, la concurrence a évolué. Les principales concurrentes se sont refait une beauté et le style de l’Arona avait un peu vieilli. Alors, pour lui redonner un coup de jeune, les designers de l’usine de Martorell en Espagne ont repris leurs planches à dessin. C’est surtout la face avant qui a été revue. Elle est beaucoup plus dynamique grâce notamment à des optiques plus effilés. En revanche, le reste de la calandre évolue discrètement. À arrière, on remarquera un nouveau bas de caisse et le nom de l’auto sous une forme manuscrite. Un « restylage » qui ne ressemble pas vraiment à un bouleversement. Cette évolution sobre est bien entendu voulue par la marque. Faire du nouveau pour que l’auto ne prenne pas un coup de vieux sans aller trop loin dans les modifications esthétiques. Si l’Arona est une auto discrète depuis son lancement, elle a su capter un public. La citadine s’est vendue à 400 000 unités depuis 2017. Un beau début de carrière dont il ne faut surtout pas casser la dynamique ce qui veut dire en langage plus clair pas de prise de risques, on reste sur une valeur sûre qui a fait ses preuves. C’est surtout sous le capot, dans la partie non visible que les choses ont changé.

Seat Arona
© Photo Seat

Deux cylindres sur quatre

Désormais, la Seat Arona adopte un nouveau bloc essence plus puissant et qui vient coiffer le sommet de la gamme. Le 1,5 litre TSI développe 150 chevaux et il est épaulé par une boîte DSG à sept rapports. Bien connu du groupe Volkswagen, ce moteur est en revanche nouveau pour l’Arona. Il a un atout non négligeable celui de pouvoir déconnecter deux de ses cylindres lorsque l’auto n’est pas trop sollicitée. Cette technique permet de réduire la consommation notamment en ville, là où les consommations sont les plus importantes. Peut-être aurait-il fallu aller jusqu’au bout de la démarche et greffer une micro-hybridation à cette citadine, toujours dans le but de faire baisser la consommation de carburant ? Mais alors dans ce cas précis, l’Arona aurait coûté plus cher et donc moins compétitive. Un savant calcul qui devient un casse-tête lorsqu’il faut équiper l’auto de nouvelles technologies. La petite Espagnole se rattrape en matière de performances. Elle abat le 0 à 100 km/h en 8,2 secondes. Cette vélocité est due surtout à la boîte à double embrayage DSG qui lui permet de garder le meilleur régime moteur. Les accélérations et les reprises sont donc vigoureuses bien servies par un châssis rigoureux. La direction est précise et les suspensions absorbent bien les déformations de la route.

Seat Arona
© Photo Seat

Confort et volume

À l’intérieur, la planche de bord a été retravaillée. Sobre et élégante, elle accueille un écran tactile de 9,2 pouces et une instrumentation digitale. Un système de maintien dans la voie vient compléter les équipements de sécurité. L’espace à bord est généreux tout comme le coffre qui peut avaler 400 litres de bagages. On regrettera le manque de rangements dans l’habitacle et l’absence de banquette coulissante. Dans sa configuration FR, la Seat Arona se distingue des autres finitions grâce notamment à l’aide au stationnement avant et arrière, des vitres arrière surteintées. Polyvalente, spacieuse et confortable, cette auto engrange de nombreux points positifs face à concurrence affûtée. Elle doit se frotter à la Peugeot 2008, plus performante mais aussi plus chère, au Renault Captur ou encore au Ford Puma plus économe. Elle reste dans la course, et devra peut-être dans un futur proche proposer une micro-hybridation ou une version 100 % électrique.

Note globale : 3,5/5
À conduire : 
4/5
À financer : 
4/5
Valeur CO2 : 
3/5
Technologie : 
3/5
Les Plus : 
Tarif alléchant, confort, habitabilité, moteur dynamique
Les Moins : Pas de micro hybridation, peu de rangements

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