mardi 23 avril 2024
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La Fiat 500 met les watts

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Un vent électrique souffle sur Fiat qui surfe sur son modèle star, la 500, pour ne pas se faire distancer. Elle s’électrise avec deux puissances à la clé.

Style néo-rétro, comportement fiable, la Fiat 500 souhaite bien s’imposer sur ce nouveau créneau en proposant un premier tarif à 24 500 euros. Monaco Hebdo l’a essayée pour vous.

Sous ses airs de petite citadine connue et reconnue par la grande majorité des automobilistes amateurs de belles carrosseries ou néophytes, la Fiat 500 fait peau neuve et s’offre une nouvelle architecture et un nouveau mode de traction 100 % électrique. Arrivée sur le marché en septembre 2020, la Fiat 500 Électrique n’a plus grand-chose à voir avec la version thermique qui l’a précédée. Et si l’on remonte dans le temps, celle qui a été à l’origine du pot de yaourt est devenue, certes, une grand-mère vénérable mais n’a plus qu’un nom en commun avec la dernière-née. La première Fiat 500, présentée à Turin en juillet 1957, a suscité chez certains automobilistes, sans le savoir à l’époque, une passion naissante qui a cristallisé un engouement que le constructeur italien ne pensait certainement pas voir se pérenniser. Cette passion a en quelque sorte sauvé Fiat d’une faillite qui s’annonçait en remettant au goût du jour la 500 en 2007. Le nouveau modèle dépasse les prévisions de ventes de Fiat avec deux millions, cinq cent mille exemplaires et devient par la même occasion la voiture de l’année en 2008. Un succès qui remet en selle le constructeur italien et qui surfe sur cette vague néo-rétro.

© Photo Fiat

Une nouvelle génération

C’est encore la 500 qui devient la première voiture du groupe FCA (Fiat Chrysler Automobile) à faire sa mue. Le constructeur turinois ne prend pas de risque en proposant sur le marché son modèle le plus vendu. Cependant, cette nouvelle auto n’a rien à voir avec sa devancière en version thermique qui, d’ailleurs, reste au catalogue pendant encore deux ans. Fiat est donc partie d’une feuille vierge pour créer une auto dotée d’une architecture inédite. Elle a d’ailleurs pris de l’embonpoint, car elle est plus haute, plus large et plus longue avec ses 3,63 mètres. Le design a lui aussi évolué. La calandre est dépourvue de prise d’air et le logo 500 flanqué sur le côté gauche est précédé de deux traits chromés. Les optiques sont tronquées sur leur partie supérieure, soulignées par un cil chromé qui n’est pas sans rappeler le côté jovial de la 500. La face avant mélange les éléments contemporains et des touches plus rétros comme les clignotants ou les poignées de portes encastrées dans la carrosserie. Un style qui fera l’unanimité en gardant l’esprit d’antan tout en modernisant la ligne.

© Photo Fiat

La qualité en plus

À l’intérieur, on retrouvera de l’espace grâce notamment à l’absence de boîte de vitesses et une belle sobriété de la planche de bord. Cette dernière se pare d’une instrumentation numérique composée d’un écran de 10,25 pouces qui englobe un système multimédia compatible Android et Carplay. Il est secondé par un assistant personnel « Hey Fiat ». L’ensemble de l’habitacle respire la qualité. Les matériaux utilisés, les plastiques et les tissus sont de bonne facture. Toujours au chapitre des bonnes surprises, une version 3+1 propose une porte arrière antagoniste permettant d’installer aisément un enfant ou de positionner sans difficulté un siège bébé. Côté coffre, il sera facile de loger une poussette et des bagages sans être gêné. Avec 320 kilomètres d’autonomie cette petite citadine se classe parmi les meilleurs élèves comme la Twingo ou encore la Mini. Le connecteur Combo permet à l’auto de récupérer 80 % de sa charge totale en 35 minutes. Derrière le volant, les sensations sont agréables, à commencer par la position de conduite qui a été améliorée. Les accélérations sont franches sur la version 118 chevaux (27 500 euros). Le comportement est très sécurisant surtout grâce à un bon calibrage des amortissements. La consommation est bien maîtrisée, car la 500 est dotée du mode « Range » qui renforce la récupération d’énergie lors des phases de décélération. En cas d’autonomie faible, le mode « Sherpa » met en veille tous les équipements non indispensables et limite la vitesse à 80 km/h. Surfant sur l’énorme succès d’un modèle devenu mythique et emblématique, Fiat compte bien séduire une large clientèle et s’imposer parmi les petites citadines électriques.

Note globale : 4/5

les plus

  • Finitions et qualité des matériaux
  • Comportement routier
  • Autonomie intéressante

Les moins

  • Un système multimédia lent
  • Trop d’équipements en option