vendredi 26 avril 2024
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FORD PUMA À la poursuite des SUV

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Ford est enfin bien armé sur le marché très disputé des petits SUV, avec un produit réussi, conçu pour l’Europe, là où l’Ecosport sud-américain n’avait jamais vraiment convaincu.

Avec un design séduisant, un comportement dynamique, des équipements dernier cri et même une hybridation légère, le nouveau Puma, affiché à partir de 22 900 euros, nous a convaincu.

Le Puma était un petit coupé, proposé par Ford de 1998 à 2002, très plaisant à conduire mais qui n’a connu qu’un succès d’estime et n’a pas été renouvelé. Aujourd’hui, Ford réutilise judicieusement ce joli nom de félin pour nommer son nouveau SUV compact. Il arrive tard sur un marché très encombré mais toujours très porteur. Avec l’arrivée ces derniers mois des nouveaux Renault Captur, Peugeot 2008, Volkswagen T-Cross et Nissan Juke, tous très réussis, le Puma aura fort à faire. Sans oublier les Citroën C3-Aircross, Seat Arona, Opel Mokka et Fiat 500 AirCross qui ont des niveaux de vente toujours conséquents et que le Ford Ecosport aux origines brésiliennes suivait de loin. Mais est-ce que cette arrivée tardive dans la bataille ne permet-elle pas à Ford de proposer un modèle gagnant ? Nous avons été agréablement surpris par cette nouveauté. Le nouveau Puma est basé techniquement sur la Fiesta — ce qui est de bonne augure — pour un châssis efficace et un agrément de conduite très satisfaisant. Avec une longueur de 4,20 mètres, le Puma se situe exactement entre la Fiesta (4,04 mètres) et la récente Focus (4,38 mètres), mais il est plus haut de 8 centimètres que celle-ci. Par rapport à l’Ecosport qu’il va progressivement remplacer, le Puma est 10 centimètres plus long mais 6 centimètres moins haut. La ligne du Puma est plaisante, avec un capot bombé, des optiques ovales, une ligne de toit fuyante et de grandes roues de 18 pouces, sur notre modèle d’essai. Il ne ressemble à aucun autre de ses concurrents, et devrait plaire au plus grand nombre.

© Photo Ford

Astucieux

A l’intérieur, en revanche, ce n’est pas vraiment la fête, avec une planche de bord reprise de la… Fiesta. Les commandes sont pourtant fonctionnelles et on remarquera le volant multifonctions, l’écran 8 pouces qui trône au milieu de la planche de bord, une sono 7 haut-parleurs signée Bang & Olufsen. L’ergonomie est de bon aloi, de même que la finition, dans la moyenne de la catégorie. Un tableau de bord entièrement digital est disponible en haut de gamme. D’autre part, les sièges sont déhoussables — une astuce intéressante pour faciliter leur lavage chez les familles avec de jeunes enfants. Les grands gabarits ne tiendront peut-être pas le même discours une fois assis à l’arrière, l’assise de la banquette étant un peu courte. Mais, comme ses concurrents, le Puma n’est pas une familiale. Le coffre généreux de 460 litres (ou 402 litres pour notre version mild hybrid) comblera les plus exigeants.

Hybridation légère

Sous le capot, l’hybridation légère fait son entrée et est disponible sur les motorisations essence 1,0 litre Ecoboost 125 et 155 chevaux. Cette hybridation légère, appelée aussi “mild hybrid” par opposition au “full hybrid”, est constituée d’un gros alterno-démarreur et d’une batterie 48 volts. Elle ne permet pas de rouler en tout électrique, mais vient soutenir le Start/Stop et aider le moteur thermique dans les phases d’accélération, permettant de diminuer la consommation de carburant et donc les valeurs de CO2. Le Puma a ainsi des valeurs officielles plutôt basses, lui évitant tout malus fiscal CO2, même depuis le 1er mars et l’application des nouvelles homologations WLTP.

© Photo Ford

Dynamique, mais ferme

Le moteur 3 cylindres développant 125 chevaux, que Monaco Hebdo a testé, est vraiment énergique. La boîte mécanique à 6 rapports qui l’accompagne est bien étagée. Parmi les points critiquables du Puma, la fermeté des sièges combinée à celle des suspensions ne favorise pas le confort des occupants. Il faudra donc privilégier les routes sans nids de poule… En revanche, le Puma sait très bien se tenir en courbes et en virages, et réagit parfaitement aux sollicitations du conducteur. En outre, comme sur toutes les dernières nouveautés, le Puma est richement doté en assistances à la conduite ; il peut ainsi revendiquer le niveau 2 de la conduite autonome. Il reçoit également un tout nouveau système qui fait appel aux autres véhicules connectés au cloud pour l’avertir des dangers potentiels le long du parcours. Look valorisant, bon équipement, agilité et caractère, le Puma est affiché à un tarif assez compétitif de 22 900 euros. De quoi trouver une bonne place dans le marché très disputé des petits SUV compacts.

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