Pour le 25ème anniversaire du Forester, Subaru met en avant une version mieux équipée, intégrant une hybridation pas vraiment soucieuse de la consommation.
Depuis ses débuts en 1997, le Forester a fait une belle carrière. Au cours des 25 dernières années, le Forester s’est vendu à plus de 357 000 unités en Europe. Le Forester présente désormais une version offrant de nouveaux équipements de sécurité et inaugure une face avant, une calandre, des phares et des contours de phares antibrouillard redessinés. Le Forester 2022 a fait le plein d’équipements parmi lesquels trois ont été ajoutés, tels que l’aide à l’évitement d’urgence, le régulateur de vitesse adaptatif avec centrage dans la voie et l’alerte de franchissement de ligne reconnaissant également un terre-plein central ou le bas-côté de la route. La traction intégrale symétrique permanente (Symmetrical-AWD) de série, marque de fabrique des véhicules Subaru depuis 1972, permet une conduite par tous les temps. Mais c’est le cœur du réacteur qu’il faut analyser. Le groupe motopropulseur e-Boxer intègre un moteur 2 litres à injection directe quatre cylindres disposés à plat associé à un moteur électrique intégré dans la transmission Lineartronic, permettant une accélération plus douce. Le système Subaru e-Boxer ajuste le rapport de répartition de la puissance entre le moteur à injection directe de 2 litres et le moteur électrique, en fonction des conditions de conduite. Cependant l’hybridation paraît un peu juste. Le moteur thermique se coupe dans les phases de décélération et très peu pour les redémarrages. Attrayant et discret, le Forester n’en est pas moins un peu gourmand. Il peut atteindre les 10 litres aux 100 kilomètres sur un parcours mixte, malgré son hybridation. Un point devenu de nos jours, très sensible, car chaque passage à la pompe provoque quelques irritations budgétaires, notamment depuis que la guerre en Ukraine a éclaté, le 24 février 2022, avec l’invasion russe.
