jeudi 25 avril 2024
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Nissan Leaf
Courant porteur

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La Nissan Leaf, améliore continuellement ses technologies pour progresser en autonomie comme en agrément, et maintenir son succès mondial de voiture électrique la plus diffusée.

Monaco Hebdo vous propose un d’horizon de la nouvelle gamme Leaf, proposée entre 33 900 et 43 600 euros, avec un focus sur la nouvelle version 62 kWh.

La première Leaf est sortie en 2011, auréolée du titre envié de “Voiture de l’Année”. Son succès a été immédiat au Japon et aux Etats-Unis où elle est devenue la voiture électrique la plus vendue. A l’époque, l’autonomie en tout-électrique était encore limitée à seulement 150 km… En Europe, la concurrence était faible, se résumant aux Renault Zoé et Volkswagen e-Golf, mais dans un marché très restreint, et la Leaf est restée encore peu visible sur nos routes françaises. C’est en 2018 qu’est présentée l’actuelle deuxième génération de Leaf. De dimensions comparables, elle a progressé sur tous les domaines et l’autonomie – devenue critère majeur dans la comparaison des automobiles électriques – a bondi de façon spectaculaire. Les Leaf vendues en Europe sont produites en Angleterre, dans la même usine que le SUV Qashqai. Quelles sont les concurrentes 100 % électriques de la Leaf ? En France, on pense spontanément à la Zoé et à la nouvelle Peugeot e-208, mais avec respectivement 4,09 m et 4,05 m de longueur, les deux françaises sont bien plus courtes que la grande Leaf qui affiche 4,48 mètres ! C’est 20 cm de plus qu’une Golf et même 22 cm de plus que la nouvelle Volkswagen ID.3.

© Photo Nissan

Batterie plus puissante

La Nissan Leaf est maintenant disponible en deux capacités de batterie. A la motorisation 40 kWh correspondant à 150 ch, est venue s’ajouter une version de 62 kWh (217 ch). L’autonomie progresse ainsi beaucoup, à presque 400 km, de quoi assurer une polyvalence très appréciable. Polyvalence appréciée quand on voit les progrès des Zoé et Tesla Model 3. Ainsi équipée d’une batterie plus puissante, la Leaf reprend des couleurs. Le moteur gagne de la puissance en passant de 150 à 217 chevaux.

Habitacle moderne

Moderne mais un peu triste l’intérieur… Les plastiques sont visiblement durs et ne reflètent pas une finition haut de gamme. Peugeot et Volkswagen font mieux, en qualité perçue comme en design. L’instrumentation face au conducteur mélange un compteur de vitesse de style classique avec une instrumentation numérique. Tout est lisible et facile d’accès, à l’instar de la molette qui fait office de levier de vitesses. Le volant est réglable en hauteur mais pas en profondeur, un défaut à contre-courant des voitures actuelles. Plus grande que ses concurrentes, la Leaf est logiquement spacieuse à l’intérieur.

© Photo Nissan

Frein moteur

Une fois au volant, la Leaf confirme les bonnes impressions que nous avions eues lors d’un essai précédent. La fonction e-pedal permet efficacement d’avoir du frein moteur lorsque le conducteur lâche la pédale d’accélérateur. La voiture peut ainsi, en conduite coulée, s’arrêter complètement sans que l’on ait à toucher la pédale de frein. Tout l’attrait de cette particularité réside dans l’optimisation de la récupération d’énergie au freinage. Pour arriver à un résultat concluant, il faut s’exercer un peu… en estimant les distances de freinage. Pour les novices ou les réfractaires, pas de soucis : la e-pedal est débrayable.

Une autonomie appréciable

Cette fonction e-pedal permet de mieux récupérer de l’énergie. Et l’énergie, c’est de l’autonomie ! La Leaf a une autonomie en cycle WLTP de 385 km. En conduite normale avec un peu de route, prévoyez un très bon 300 à 350 km. C’est quand même 100 km de plus que la Leaf 40 kWh. Par ailleurs, son système accepte la charge rapide via son chargeur embarqué de 6,6 kW, avec une prise de type Chademo. La voiture reste toujours vive et on apprécie, comme sur toutes les électriques le couple à bas régime. Mais attention aux velléités de nervosité : au-delà de la diminution de l’autonomie, ce n’est pas la vocation du modèle, le châssis de la Leaf n’étant pas conçu pour une conduite dynamique. Il a été retravaillé, mais avant tout pour procurer du confort aux passagers. La direction est très agréable en milieu urbain, mais moins sur les longs parcours où l’on ressent un peu de flottement. La nouvelle Leaf 62 kWh est proposée à 41 800 euros en finition N-Connecta et 43 600 euros en Tekna. Ces tarifs sont clairement au-dessus des plus petites (et moins habitables) Zoé et e-208. Comme sur toutes les électriques, les particuliers résidant en France métropolitaine bénéficient en 2020 d’un bonus de 6 000 euros, à déduire de ces tarifs.

Note globale Nissan Leaf : 2,5/5

Les plus

Habitabilité

Autonomie en ville

Agrément général

Les moins

Intérieur triste

Tarif assez élevé