vendredi 19 avril 2024
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Taxis français et monégasques : des discussions programmées en janvier 2023

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À l’origine de la discorde, toujours le même problème : les taxis français doivent débourser 750 euros pour acquérir une vignette monégasque les autorisant à prendre en charge des clients en principauté pendant huit mois. À l’inverse, les professionnels monégasques ne sont pas obligés de faire cela pour travailler en France. Mais ce dispositif de vignettes est arrivé à échéance le 31 octobre 2022, ce qui a permis de renégocier les termes entre les deux États. Il est prorogé jusqu’au 31 décembre 2022 par le gouvernement, sans surcoût pour les 210 titulaires actuels de macaron, afin de leur laisser le temps de s’adapter aux nouvelles règles, qui entreront en vigueur dès le début d’année 2023. En effet, à compter du 1er janvier 2023, les taxis, VTC et grandes remises de Monaco ne pourront plus prendre en charge des clients en France. Ils pourront uniquement déposer leurs passagers, depuis Monaco, puis revenir « à vide ». Cette mesure provisoire a pour but d’assainir les relations entre les professionnels du transport des deux États, après une série de manifestations et de coups de sang ces dernières années. Pour qu’un système plus pérenne voie le jour, il faudra aussi attendre janvier 2023. C’est ce qui ressort de la dernière rencontre du 16 décembre 2022 à Monaco. Autour de la table se trouvaient Pierre Dartout, le ministre d’État, ainsi que les conseillers-ministres des finances et de l’intérieur, Jean Castellini et Patrice Cellario, et le préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzalez. En revanche, pour les chauffeurs de type Uber, rien ne change : ils sont toujours interdits d’exercer sur le sol de la principauté. Ils peuvent uniquement déposer à Monaco des clients chargés depuis la France.