Jean-François Robillon et Fabrice Notari sont revenus, le 9 janvier au cours d’un point presse, sur le budget 2012. « C’est une année exceptionnelle, record. 2008 était habituellement la référence mais nous sommes au-delà en termes de recettes. Au 30 novembre, elles s’élevaient à 900 millions d’euros. Nous arrivons à l’équilibre avec deux ans d’avance. Ce qui montre que le gouvernement et le conseil national fonctionnent bien. Nous avons réussi à prendre les mesures qu’il fallait, soit par le vote de budgets soit par les arbitrages faits sur certains dossiers. Avec la provision pour le CHPG, nous serons excédentaires », a commenté Fabrice Notari, rappelant les 74 millions d’euros de recettes « surprises » de la loi sur les droits de mutation. « Presque le double de ce qui était prévu jusqu’en 2014 », a-t-il précisé. L’élu a également indiqué que la rentabilité du fonds de réserve constitutionnel (FRC), de l’ordre de 5 %, était « un résultat assez intéressant dans un contexte de crise ». Si « l’épée de Damoclès » a disparu, pas question pour autant de « pavoiser » pour Fabrice Notari. Jean-François Robillon s’est félicité que le budget soit clôturé en février 2013, « une demande faite depuis dix ans ». « Habituellement, il l’est au mois de mars. Or, il y avait beaucoup d’engagements dans les trois premiers mois, ça perturbait un peu les comptes. Il ne faut pas laisser glisser les dépenses. Le budget 2013 sera clos en janvier 2014 », a-t-il développé. Les deux hommes ont par ailleurs salué l’arrivée de Jean Castellini au poste de conseiller de gouvernement pour les finances.
