L’Institut monégasque de la statistique et des études économiques (IMSEE) vient de publier le bulletin de l’économie du 2ème trimestre 2012 (chiffres cumulés et comparés avec ceux du trimestre équivalent de l’année précédente). « L’ensemble des indicateurs démontre une activité en progression, qu’il s’agisse du tourisme, des transports ou du chiffre d’affaires des différents secteurs de l’économie monégasque », résume l’IMSEE. Premier indicateur au vert?: l’emploi qui continue de progresser en 2012. Après une croissance de 3,1 % durant l’année 2011, le 1er semestre 2012 affiche une augmentation de 2,2 % soit 1?144 emplois créés. « Si le commerce de détail connaît la plus forte progression en % (17,8 %), c’est le secteur des activités scientifiques et techniques, services administratifs et de soutien qui a généré le plus d’emplois (690), précise l’institut. Le secteur hébergement et restauration a quant à lui créé 350 emplois (+4,91 %). Les secteurs de l’industrie et autres activités de services ont toutefois perdu respectivement 198 et 186 emplois par rapport au 1er semestre 2011. » Concernant l’activité touristique, après un début d’année difficile, elle s’est révélée au second trimestre selon l’IMSEE largement positive avec des taux d’occupation élevés. « On observe que si la fréquentation augmente (+2,5 % d’arrivées), la durée moyenne du séjour diminue. Le nombre de manifestations professionnelles en nette progression (+19,6 %) entraîne une hausse du nombre de participants présents. Hausse tempérée cependant par une durée de séjour plus courte (– 3,9 %). Concernant les croisières, le repositionnement stratégique entamé se poursuit. Il se traduit par la diminution du nombre total de passagers de – 2.3 % et dans le même temps, l’augmentation de +16 % du nombre de passagers en catégorie Luxe », explique l’IMSEE. Côté immobilier?: le nombre de reventes d’appartements (178 au total) a lui aussi progressé de plus de 76 % par rapport au 1er semestre 2011. « Le chiffre d’affaires réalisé sur ces transactions retrouve quasiment le niveau de 2008 avec un montant supérieur à 500 millions d’euros », précise encore l’IMSEE.
