Le gouvernement a triplé le nombre de vélos électriques

en libre-service, depuis juillet  2019. Mais, alors que de nouvelles mobilités se développent, se pose aussi la question de leur intégration. Ce qui est loin d’être évident dans un territoire de seulement 2 km2, comme celui de Monaco.

Le 10  juin 2019, un homme de 25 ans qui utilisait une trottinette électrique a été tué à Paris après avoir heurté un camion. C’était le premier accident mortel dans la capitale française et il a ravivé les échanges, déjà musclés, entre les pro et les anti-trottinettes électriques, mais aussi, plus largement, autour de ce nouveau mode de transport. Les trottinettes ont fait leur apparition en 2018 et plus de 20 000 seraient aujourd’hui en circulation à Paris. En principauté, elles sont interdites, sauf sur la promenade supérieure du Larvotto et sur le quai Albert Ier. Mais, en pratique, on en voit circuler un peu partout, que ce soit sur la place des Moulins, au Park Palace ou à Fontvieille. Si une partie de ces trottinettes appartient à des résidents monégasques, d’autres proviennent de l’extérieur. En effet, il n’est pas rare, le matin, de voir des salariés qui travaillent en principauté déplier leurs trottinettes dès qu’ils sortent du TER. Si certains en sont propriétaires, d’autres les louent. Car après les scooters, puis les vélos proposés en libre-service, il y a donc eu les voitures, et donc maintenant, les trottinettes. Celles que l’on appelle les entreprises de “free floating” [locations en libre-service — N.D.L.R.] ont pris d’assaut des grandes villes françaises : Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Nice…

Paris, France — 5 décembre 2019 : Une dizaine de scooters et de vélos électriques envahissent le trottoir d’une petite rue de Montmartre et empêchent les passants de circuler librement.

« Engouement »

Les nouvelles mobilités, ce sont donc aussi les vélos électriques. Depuis le 13  juillet 2019, Monaco en a mis près de 300 à disposition, répartis dans 32 stations, dont trois ont été installées à Beausoleil et cinq dans des parkings de la principauté. Jusqu’à présent, ce réseau, appelé MonaBike, fonctionnait avec 17 stations et une centaine de vélos. Le nombre de stations a donc presque été doublé, passant de 17 à 32, le nombre de vélos quasiment triplé (de 103 à 290) et le système a été ouvert à la clientèle occasionnelle, et notamment touristique. C’est l’entreprise canadienne PBSC qui a décroché ce marché, qu’elle assume en partenariat avec la compagnie des autobus de Monaco (CAM), qui en assure la gestion. PBSC est déjà fortement implantée dans le monde, avec un parc de 80 000 vélos disséminés dans 35 villes, notamment « en Australie, aux États-Unis, au Mexique, au Royaume-Uni, en Espagne et en France », souligne un communiqué du gouvernement. Pour doper ce service, les tarifs ont été ajustés en conséquence : un abonnement annuel à 6 euros par mois, et même à 4 euros pour les usagers déjà abonnés au réseau de bus ou dans les parkings publics. Quant à la clientèle occasionnelle, elle peut louer un vélo pour 1 euro le trajet, 2 euros la journée et 6 euros la semaine. « Les usagers peuvent se déplacer facilement grâce à une application dédiée qui permet de visualiser l’emplacement des stations et le nombre de vélos disponibles, explique le conseiller-ministre pour l’équipement, l’environnement et l’urbanisme, Marie-Pierre Gramaglia. Ces informations sont également intégrées dans l’application multimodale du gouvernement, Citymapper. Avec ce nouveau système, il est très aisé et rapide pour les utilisateurs de prendre un vélo aux stations via une carte de la compagnie des autobus de Monaco (CAM) ou leur smartphone, grâce à un QR code. » Et, indiscutablement, MonaBike est un véritable succès. « Cette nouvelle offre MonaBike a immédiatement emporté l’adhésion de tous et remporte un vif succès, avec une fréquentation qui a été multipliée par 5 ! En deux mois d’exploitation, le nombre de déplacements effectués est équivalent à celui réalisé sur l’ensemble de l’année 2018. Au vu des premiers résultats, l’objectif de réaliser 500 000 déplacements par an est tout fait envisageable », ajoute Marie-Pierre Gramaglia. Du coup, le gouvernement va continuer à développer cette offre, avec l’installation de trois stations à Beausoleil. Objectif : toucher les habitants de cette commune qui viennent souvent à Monaco. Et ce n’est qu’un début. « Etant donné le fort engouement suscité par ce mode de déplacement à la fois pratique et écologique, le gouvernement va poursuivre dans les prochaines années le développement de l’offre MonaBike, afin de pouvoir répondre à tous les besoins. Le système va monter en puissance progressivement, avec l’installation de nouvelles stations qui viseront à améliorer le maillage en principauté, à renforcer l’offre pour les principaux flux existants, et à desservir toutes les communes limitrophes intéressées », détaille le conseiller-ministre pour l’équipement, l’environnement et l’urbanisme.

Casque

Mais le succès de MonaBike s’est aussi accompagné de quelques dérapages, pas toujours contrôlés. Ainsi, le 16  septembre 2019, un jeune homme s’est gravement blessé du côté de la place Sainte Dévote. On entend même parler de courses dans la descente d’Ostende et d’usagers qui n’auraient pas l’âge minimum, à savoir 16 ans. Pour prendre ces vélos électriques, ils utiliseraient les codes de leurs parents ou d’amis. Or, en cas d’accident, il faut savoir que les assurances refuseront de couvrir les dommages corporels, même si le moins de 16 ans est victime. Dans ce cas de figure, ce sont les parents qui sont alors tenus pour responsables. A cela s’ajoutent des comportements plus ou moins sauvages, comme une circulation sur les trottoirs de la principauté, des feux grillés ou des écarts intempestifs sur la chaussée. Il est aussi reproché à certains usagers de ne pas posséder les notions les plus élémentaires de code de la route. Et à Nice, ce n’est pas mieux. Le 10 mai 2018, le chef de cuisine à l’ambassade de France à Monaco, Marc Maccari, a été renversé par un vélo électrique à Nice, alors qu’il roulait tranquillement en vélo sur la promenade des Anglais. « Je ne l’ai pas vu venir, c’est un défaut de maîtrise, explique ce chef qui est resté deux heures dans le coma suite à cet accident. Aujourd’hui, je vais mieux. J’ai pu reprendre le travail, mais je fatigue plus vite et je dois davantage me concentrer. Cela m’a valu deux opérations lourdes, dont une de la moelle épinière et près de 6 mois de convalescence. » Assez logiquement, ce sujet a été abordé par les élus du Conseil national. Le 10 octobre 2019, un peu après 22 heures, les élus se sont inquiétés des accidents récents impliquant les vélos électriques mis à disposition par le gouvernement. L’élu Priorité Monaco (Primo !), Pierre Van Klaveren a commencé par « féliciter » le gouvernement pour la réussite de MonaBike. Avant d’insister, assez rapidement, sur la question de la sécurité : « Monaco a une topologie particulière. Ça monte, ça descend et on prend de la vitesse… Il n’y a pas de couloir spécifique. Du coup, on se retrouve dans une situation où l’accident potentiel est plus important que dans d’autres pays. Entre les plus jeunes qui ne connaissent pas le code de la route et les plus âgés qui, une fois sur leur vélo électrique, oublient le code de la route, il me semble important de sensibiliser. Voire même de prévoir des mesures, comme le port du casque, et l’ajout de rétroviseurs sur ces vélos. » Puis, s’adressant plus directement au conseiller-ministre pour l’équipement, Marie-Pierre Gramaglia : « Je sais que vous y travaillez. J’espère que l’on verra des évolutions prochainement. » Marie-Pierre Gamaglia n’a pas esquivé la question : « On est complètement d’accord avec vous. On travaille sur les voies de circulation. Pour le port du casque, sans changer le code de la route, on peut l’ajouter dans le règlement intérieur de MonaBike, ce que l’on va faire incessamment sous peu. Après, il faudra que ce règlement soit respecté, au même titre que le code de la route. Il faudra voir comment on peut sanctionner. »

« Inquiets »

Reste à savoir qui fournira les casques : l’Etat ou les usagers ? « La solution la plus facile c’est que tout le monde possède son propre casque. Parce que s’il faut créer un système de prêt de casques, avec des charlottes pour des raisons d’hygiène… C’est plus compliqué. Je pense que l’on peut investir dans un casque si on souhaite utiliser ces vélos. J’en appelle aussi à tous les parents », a lancé le conseiller-ministre pour l’équipement. Quant au respect de l’âge limite pour utiliser MonaBike, 16 ans donc, Marie-Pierre Gramaglia a reconnu la difficulté de la tâche : « Il y a des gens qui n’ont pas 16 ans qui prennent quand même ces MonaBike. C’est évidemment plus difficile que l’absence de casque à repérer de loin. Avec M. Cellario, on pense faire venir dans les écoles des gens de chez MonaBike pour expliquer les dangers et tenter de raisonner les plus jeunes. Car beaucoup s’amusent avec ces vélos, ils se mettent sur deux roues… C’est un succès considérable, donc on est content. Mais c’est vrai qu’on est tous aussi inquiets. En ce qui me concerne, j’ai déjà fait la leçon à ma fille, qui n’a pas le droit de s’en servir, car elle n’a pas encore 16 ans. Elle les aura bientôt… » Usagers des MonaBike ou automobilistes, beaucoup plaident aussi pour que soient créées des pistes cyclables, notamment sur les axes de circulation les plus fréquentés. Le gouvernement travaille sur cette délicate question du partage de l’espace public, et ça n’est évidemment pas simple du tout. « A plus longue haleine, on travaille sur des couloirs spécialisés. La configuration de Monaco ne le permet pas toujours. On ne pourra donc pas en créer de partout », a d’ores et déjà prévenu Marie-Pierre Gramaglia.

« Cohabitations sereines »

Pour éviter de tomber dans ce qui pourrait ressembler à un grand bazar de la mobilité partagée, le gouvernement monégasque n’ouvrira pas son territoire à des opérateurs étrangers, comme nous l’a confirmé le conseiller-ministre pour l’intérieur, Patrice Cellario (lire son interview par ailleurs). Pas question de laisser entrer, par exemple, des acteurs qui viendraient proposer en principauté des trottinettes électriques à la location. Dans un territoire de seulement 2 km2, où il faut déjà repenser l’espace public, ce qui est un véritable casse-tête, le gouvernement souhaite garder le contrôle. En France, on a encore du mal à afficher un bilan précis sur le nombre de blessés à cause des trottinettes. Il faut dire que leur arrivée est encore récente et les études sur leur accidentologie sont en cours. La traumatologie est en tout cas assez variée, de fractures à des traumatismes crâniens. A Monaco, le conseiller-ministre pour l’intérieur, Patrice Cellario nous a indiqué que, pour le moment, l’accidentologie ne distingue pas les vélos électriques des vélos « classiques » dans les statistiques du gouvernement. En 2018, sur 143 accidents corporels de la circulation, 7 ont impliqué des cyclistes. « Du 1er janvier 2016 au 31 mai 2019, 7 chutes fortuites et 4 accidents corporels de la circulation légers ont été répertoriés par les services de police en principauté », détaille Patrice Cellario. Avant d’ajouter : « Sur ces 7 accidents, 4 cyclistes ont provoqué ces accidents : 3 défauts de maîtrise et 1 refus de priorité. Pour les trois autres, les véhicules sont à l’origine des accidents. Il a été recensé 6 blessés légers et 1 blessé hospitalisé. » Pour 2019, pendant le premier semestre, il y a eu 3 accidents corporels de la circulation impliquant des cyclistes, causant 3 blessés légers. « Sur les 3 accidents, 2 étaient de la responsabilité des cyclistes », souligne le conseiller-ministre pour l’intérieur, qui ne cache pas que « l’augmentation de la pratique du vélo notamment par une offre en libre-service plus conséquente devrait en effet, naturellement, faire croître le risque d’accident ». En tout cas, aujourd’hui, avec près de 300 vélos électriques en circulation dans les rues de Monaco, certains automobilistes affichent leur inquiétude, redoutant de possibles accidents. Face à ce constat, Patrice Cellario appelle au respect des règles de circulation, qui est, pour lui, « la seule véritable réponse à une cohabitation sereine et sécurisé entre les différents modes de déplacement autorisés sur la chaussée. C’est au travers notamment de campagnes de sensibilisation, auprès des utilisateurs de vélos, mais également de l’ensemble des automobilistes, que l’on parviendra à responsabiliser et à faire prendre conscience, à tout un chacun, des risques liés à la mixité de modes de déplacement très disparate sur un territoire aussi réduit que celui de la principauté. »

« Mode piéton »

Pour rouler l’esprit tranquille, mieux vaut être protégé par un casque, mais aussi par une bonne assurance. Surtout qu’il arrive aussi que ce soit les trottinettes qui viennent heurter un piéton. Or, le plus souvent, les trottinettes électriques ne sont pas couvertes par les assurances de responsabilité civile classique. Il est donc conseillé de souscrire un contrat supplémentaire pour être protégé si on en achète une. Et si on en loue une, il est conseillé de bien vérifier qu’une assurance responsabilité civile est présente dans le contrat de location. Pour tenter de sécuriser les déplacements, il est aussi souvent question de plafonner leur vitesse. En janvier 2019, la vidéo, devenue virale, d’un chauffeur de taxi filmant sur l’A86, en Seine-Saint-Denis, un homme roulant sans casque ni protection, sur une trottinette électrique à 85 km/h, a marqué les esprits. Sur le territoire français, il risque une amende de deuxième classe de 35 à 150 euros. Son attitude peut aussi être vue comme une « mise en danger de la vie d’autrui », qui est un délit puni en France d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. D’après quelques experts qui ont visionné cette vidéo, la trottinette utilisée n’a pas été modifiée. Il s’agirait d’une Dualtron Thunder, un modèle présenté comme capable de « facilement atteindre les 85 km/h en vitesse de pointe. Son cadre robuste supporte une charge de 120 kg et permet de grimper des pentes jusqu’à 35 % », indique un site, où ce modèle haut de gamme est vendu autour de 3 600 euros. Au même titre que l’achat d’une voiture de sport, leur vente est légale, mais il faut bien entendu respecter la réglementation quand on l’utilise. En France, Dualtron Thunder ou pas, ceux que l’on appelle les engins de déplacement personnels (EDP) motorisés voient leur vitesse limitée à 25 km/h, et ils ont l’obligation d’utiliser les pistes cyclables lorsqu’il y en a. Dans un espace aussi réduit que celui de Monaco, faut-il rabaisser davantage la vitesse maximale des EDP motorisés ? « Je ne pense pas qu’une norme « monégasque » doive être créée afin de limiter la vitesse des trottinettes électriques en principauté, nous a répondu le conseiller-ministre pour l’intérieur, Patrice Cellario (lire son interview par ailleurs). Néanmoins, nous devons nous interroger sur les endroits où de tels engins peuvent circuler. Compte tenu de l’exiguïté du territoire, nous pourrions envisager, tout comme la France, la possibilité pour les trottinettes électriques pouvant atteindre une vitesse de 25 km/h d’emprunter les voies de circulation. » Un « mode piéton » offre la possibilité de bloquer la vitesse d’une trottinette électrique à 6 km/h, afin de circuler avec plus de sécurité dans les lieux très fréquentés. Mais ce système ne convainc pas vraiment Patrice Cellario : « Concernant le « mode piéton », nous pouvons émettre des doutes quant à son respect au vu des incivilités que nous constatons parfois de la part des utilisateurs. » Du côté français, on a tranché : hors agglomération, la circulation des EDP motorisés se limite aux pistes cyclables et aux voies vertes. Ils sont donc interdits sur la chaussée. En attendant, à Monaco, le gouvernement et la CAM travaillent sur un « premier bilan complet de la mise en service de MonaBike ». Objectif : « Déterminer les améliorations à apporter et les stations à implanter en 2020 pour satisfaire les attentes », explique la conseillère-ministre pour l’équipement, Marie-Pierre Gramaglia. Mais, à l’heure où s’allongent soirs et matins les bouchons, il faut sans doute engager une réflexion plus globale sur comment repenser l’espace public, en incluant ces nouvelles solutions de mobilité alternatives. Désengorger Monaco, c’est aussi induire de nouvelles circulations, comme le suggère la géographe et anthropologue urbaine, Sonia Lavadinho (lire son interview dans ce dossier). Avec pour objectif d’améliorer la qualité de vie en principauté, qui est devenue un important sujet de préoccupation pour la population.

Trottinettes électriques, vélos électriques, gyropodes…

Qui peut rouler et où ?

Pour le code de la route monégasque, un cycle est un «  véhicule ayant au moins deux roues et propulsé exclusivement par l’énergie musculaire des personnes se trouvant sur ce véhicule, notamment à l’aide de pédales ou de manivelles ou dont le pédalage est assisté par un moteur auxiliaire électrique d’une puissance nominale continue maximale de 500 watts.  »

Les vélos :

• sont autorisés à circuler sur la chaussée.

• sont interdits de circuler sur le trottoir. Le déplacement sur les trottoirs est admis à la main, c’est-à-dire pied à terre.

• les cyclistes ne doivent pas circuler à deux de front.

L’article 38 du code de la route précise que « tout usager doit, sauf cas de force majeure, emprunter exclusivement les chaussées, pistes ou trottoirs affectés à la circulation des usagers de sa catégorie » Il n’est pas fait dans le code de la route monégasque de différenciation sur la circulation entre les vélos et vélos électriques.

Les gyropodes

Pour les gyropodes, une catégorie qui inclut les trottinettes, les trottinettes électriques, les segways TP (transporteur personnel) et les hoverboards, ils ne sont pas autorisés à circuler à Monaco, ni sur la chaussée, ni sur le trottoir. Seule exception : les trottinettes électriques (SXT) supérieures à 500 W, sous réserve d’être immatriculées, équipées d’un dispositif de freinage et de clignotant. Elles sont assimilées aux cyclomoteurs et peuvent donc circuler sur la chaussée.

Qui risque quoi ?

A Monaco, l’article premier de l’arrêté ministériel 2006-024 du 20 avril 2006, limite la pratique du skate-board et autres jeux comparables. Une amende, fixée à 37,50 euros, est applicable.

Trottinettes, rollers… On peut rouler où ?

Par dérogation à l’article 1er de l’arrêté municipal du 25 juillet 1930 réglementant la circulation des piétons, les skate-boards, patins à roulettes, trottinettes, rollers, planches à roulettes et autres jeux comparables peuvent être pratiqués :

• sur le quai Albert Ier, dans sa partie comprise entre son intersection avec le quai Antoine Ier et la plateforme centrale incluse.

• sur la promenade supérieure de la plage du Larvotto, dans sa partie comprise entre l’extrémité Est du dernier kiosque et de la fontaine, uniquement pendant la période du 16 octobre au 30 avril.

Dossier mobilité, article suivant