jeudi 25 avril 2024
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Jazz à l’Opéra

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Le contrebassiste Avishaï Cohen.
Le contrebassiste Avishaï Cohen. © Photo Guilherme Amorin.

Virtuoses de la guitare et jazzmen internationaux se réuniront sur la scène de la salle Garnier pour la 6ème édition du Monte-Carlo jazz festival, du 24 au 26 novembre.

Pas besoin de clubs ou de caves aux lumières tamisées pour faire résonner du jazz… Depuis 6 ans, c’est sous les ors de l’Opéra Garnier que les plus grands noms s’y produisent, à l’occasion du Monte-Carlo jazz festival. Plutôt habituée à recevoir des ténors de la musique classique, la salle Garnier s’est ouverte depuis quelques années à d’autres horizons musicaux. De l’univers funky de Prince… au rock torturé de Pete Doherty, qui s’y produira le 30 septembre. L’Opéra sera donc à nouveau le berceau du jazz, du 24 au 26 novembre, avec une 6ème édition qui débutera par une « jam session » haut de gamme. Jean-René Palacio, le directeur artistique de la SBM et du festival de Jazz à Antibes, a en effet décidé de réunir, le même soir et sur une même scène, des musiciens de légende qui joueront pour la première fois — et sans doute unique fois — dans cette configuration. Et c’est la crème des crèmes des guitaristes de jazz qui fera le déplacement. Celui que l’on qualifie partout « de digne héritier de Django Rheinart », Biréli Lagrène, sera accompagné par un de ses amis et vieux compagnon de scène?: le Français Sylvain Luc. Les deux hommes se sont découverts une parfaite alchimie musicale il y a plus de 10 ans. Une alchimie retranscrite sur deux très beaux albums (Duet en 2000 et Summertime en 2009) dans lesquels ils proposent des réarrangements à deux guitares, de standards de jazz et de musiques populaires usées jusqu’à la corde. Entre autres, Les amoureux des bancs publics de Brassens, Isn’t she lovely de Stevie Wonder au encore le célèbre tube de Miles Davis So what.

Création

Aux côtés de ces deux virtuoses, seront également présents le résident monégasque et pionnier du jazz fusion, John Mc Lauglin, l’américain Mike Stern et le guitariste de jazz belge Philip Catherine. Le tout soutenu, côté rythmique, par des grosses pointures?: le batteur Steve Gadd, qui a longuement joué avec Eric Clapton. Sans oublier André Ceccarelli, un habitué des festivals azuréens, le bassiste Camerounais Richard Bona et le pianiste Joey De Francesco. « Nous n’aurons pas le temps de créer des compositions spécifiquement pour cette soirée. Nous revisiterons donc des standards de jazz. Avec Richard, André et les autres, on se rencontrera simplement la vieille pour faire une répétition », explique le guitariste Sylvain Luc. « Comme chaque année, on voulait proposer au public une création, rajoute de son côté Jean-René Palacio. A l’image de la rencontre musicale très réussie entre le bassiste Marcus Miller et l’orchestre philharmonique de Monte-Carlo il y a 2 ans ». Le vendredi 25 novembre, la salle Garnier accueillera ensuite un jazz plus contemporain et plus européen avec le clarinettiste Michel Portal et le batteur et compositeur italien Aldo Romano. Et le lendemain, le 26 novembre, place à la jeune génération. Avec en clôture du festival, un double plateau?: le jeune pianiste Tigran Hamasyan, très inspiré par le folklore arménien, et le contrebassiste Avishaï Cohen, très influencé par la musique arabo-andalouse.

Réservations?: 98?06?36?36 ou 0?892 68 36 22. Par Internet?: ticketoffice@sbm.mc.
Tout le programme sur?: www.montecarloresort.com. Tarifs?: de 40 à 50 euros.