samedi 20 avril 2024
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Volkswagen Arteon break : un shooting réussi

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Dans la famille Volkswagen, l’Arteon fait bande à part, en dévoilant un look aguicheur qui allie confort et espace, histoire de montrer que les breaks peuvent être toujours séduisants. L’antithèse du SUV débute à partir de 48 470 euros. Et Monaco Hebdo a pu rouler avec. Voici notre test.

Après la berline sortie en 2017, remplaçant la Passat CC, voici son cousin l’Arteon Shooting Brake, un break à la mode et qui attire l’œil sur un design très profilé et élégant. Après la berline CC qui est devenue une référence dans le domaine des berlines coupé, la version break se range tout naturellement du côté des breaks élégants dont le Mercedes CLA Shooting Brake est devenu au fil des années le chantre. Est-ce à dire que ce genre d’auto est devenu en quelques années un phénomène aussi important que l’apparition des SUV ? Peut-être. Mais ce qui est sûr, c’est que la plupart des marques s’y mettent à l’image de Peugeot avec son modèle 508 SW. Un nouveau style, une mode, un caprice ? Un peu de tout à la fois très certainement, car le temps des breaks du type Volvo 240 long, carré, où l’on pouvait enfourner une armoire normande est bien révolu. Ce type de véhicule est désormais remplacé à juste titre par des utilitaires confortables et très pratiques. Mais c’est surtout la mode et le design qui a changé la donne. Désormais, les clients souhaitent des voitures dont la ligne se remarque. Il faut du panache en réalité. Le shooting brake s’inscrit dans l’air du temps et permet surtout de relancer un véhicule cantonné essentiellement à son côté pratique. Le break de chasse se montre, se voit et s’admire au même titre qu’une berline ou un vrai coupé. L’Arteon de chez Volkswagen suit donc cette voie et propose un break élancé, élégant sans oublier le côté pratique du format. Le « restylage » de ce dernier a apporté quelques touches plus modernes, comme l’éclairage LED à l’avant qui court tout le long de la calandre, ou encore les feux arrière qui ont changé son regard.

Volkswagen Arteon Break
© Photo Volkswagen

Un break qui a du coffre

Mais est-elle aussi pratique qu’élégante, car un shooting brake est moins volumineux qu’un break classique ? Une fois le hayon ouvert, on découvre un coffre large, dont le seuil de chargement est bas. Avec 560 litres, il accueille sans problème les bagages de toute une famille. Cependant, le coffre de la Passat SW est encore plus vaste avec 660 litres. Mais on ne peut pas tout avoir. Il faut faire quelques concessions et les passagers assis à l’arrière devront en faire un peu avec une ligne de toit très inclinée. Ils devront au passage se contenter d’une banquette un peu ferme. A l’avant, l’espace est généreux. Le conducteur pourra compter sur une instrumentation moderne et complète dès l’entrée de gamme. La qualité est aussi au rendez-vous.

Volkswagen Arteon Break
© Photo Volkswagen

De la modestie sous le capot

Sous le capot se cache le 2 litres TDI de 150 chevaux épaulé par une transmission automatique à sept rapports. A première vue, les chiffres semblent un peu justes pour mouvoir un tel véhicule. Le break pèse tout de même 1 700 kg et ce moteur est plutôt à l’aise sur des citadines. C’est le second moteur de la liste des motorisations qui équipe cette auto. Au-dessus, il existe un 190 et un 240 chevaux associés au système 4Motion, quatre roues motrices. Au volant du TDI de 150 chevaux, les accélérations sont modestes mais pas ridicules. L’agrément est au rendez-vous et le comportement est rassurant. En ville, le moteur rocailleux se fait entendre mais sans l’inconvénient des vibrations très bien filtrées dans l’habitacle. La conduite est fluide même si quelques à-coups de transmission viennent perturber le confort à bord. L’Arteon est beaucoup plus à l’aise dans les grands espaces, là où elle peut se caler sur une allure constante. Son grand réservoir de soixante-six litres lui permet d’avaler mille kilomètres sans un seul arrêt à la pompe. La consommation est maîtrisée, avec 6,6 litres aux 100 kilomètres. Face à la concurrence des Peugeot 508 SW et BMW Série 3 Touring, elle met en avant son espace à bord et son grand coffre ce qui n’est pas le cas des deux autres concurrentes. Cependant elles peuvent se targuer d’être plus dynamiques. Est-ce à dire que face aux SUV de toutes sortes, les breaks de chasse n’ont pas dit leur dernier mot ? Mais en tout cas, elles aussi misent sur un look aguicheur.

Note globale : 3/5

A conduire : 3,5/5
A financer : 
2/5
Valeur CO2 : 
3/5
Technologie : 
3/5

Les plus : Look élégant, coffre volumineux, consommation sobre, qualité de fabrication
Les moins : 
Amortissement souple, diesel bruyant, tarif élevé