Nouveau design aguicheur, moteur doté d’une hybridation légère, dotation de série importante, la troisième génération de la Hyundai i20 a tout pour plaire.
Pourra-t-elle se frotter à la concurrence française ? Peut-être, avec un tarif qui débute à 15 950 euros.
Hyundai lance sur le marché la troisième génération de la citadine i20. La marque coréenne ne perd pas de temps dans le remplacement de ses modèles. Après cinq ans de bons et loyaux services, la deuxième génération s’efface pour laisser la place à la cadette. Le style a changé, la robe est différente, dévoilant un design nouveau et frais venu d’Espagne. En effet, le designer « maison » Luc Donkervoolke, travaillait auparavant pour Seat. D’origine belge, celui-ci est un maître du design. Il a dessiné des autos hors du commun comme la Lamborghini Gallardo et Murcielago et, plus proche d’une réalité économique, la Skoda Octavia, l’Audi A2 et la quatrième génération de la Seat Ibiza. Alors il n’est pas étonnant que l’on retrouve un petit air de famille avec la Seat Ibiza. Vue de l’extérieur, la i20 a du caractère. Les lignes sont tendues et dynamiques. C’est véritablement un nouveau style qui souffle sur la Hyundai i20, ce qui lui confère plus de sportivité. Par ailleurs, l’auto a fait une cure d’amaigrissement et perd environ cinquante kilos. On pourrait croire alors que tout a été modifié sur cette auto, mais il s’avère qu’elle reprend la plateforme de la deuxième génération qu’elle partage avec sa cousine coréenne, la Kia Rio.
Hybridation légère 48V
Pour l’instant, sous le capot, la i20 dispose de deux blocs-moteurs essence. Le premier dispose de 84 chevaux et le second de trois cylindres de 100 chevaux. Une hybridation légère en 48V accompagne cette seconde motorisation. Le bloc de 100 chevaux n’est cependant disponible qu’à partir du deuxième niveau de finition, l’Intuitive. Il s’accompagne d’aides à la conduite comme la caméra de recul, la connectivité Android Auto Apple CarPlay et des compteurs digitaux. Le troisième niveau de finition, Creative, apporte une touche de confort avec la climatisation automatique, le chargeur sans fil, ou encore le GPS. Tout en haut de la gamme, trône l’Executive qui propose la boîte à double embrayage, la surveillance des angles morts, le régulateur adaptatif et l’assistance au maintien de voie active, ainsi qu’une ambiance bi-colore. Dans ce dernier cas, la facture grimpe à 25 300 euros.
Habitabilité généreuse
Le tableau de bord se veut contemporain avec ses lames horizontales qui courent au milieu de la planche de bord. Un écran tactile de 10,25 pouces domine la planche. Il commande l’ensemble des fonctions, sauf la climatisation qui reste classique avec ses touches traditionnelles. A l’arrière, l’assise est confortable, généreuse et les passagers pourront voyager avec un espace suffisant au niveau des jambes. Le coffre de 352 litres est dans la norme. Il est modulable pour obtenir au final une surface plane, après avoir rabattu les sièges. Sous le coffre, la batterie 48V trouve sa place, n’empiétant pas sur le volume. L’auto dispose de trois modes de conduite. Le premier, éco, associe à la boîte un mode roue libre qui peut fonctionner jusqu’à 125 km/h. L’assistance électrique reste très discrète même lorsque l’auto s’arrête et redémarre. Un confort très appréciable dans les trajets urbains. Cependant, on notera une suspension un peu rugueuse surtout sur un revêtement dégradé renforcé par des roues en 17 pouces, certes jolies, mais peu confortables. L’auto se rattrape sur les longs trajets. Le châssis accompagne bien le conducteur, bien encadré par la panoplie d’aides à la conduite qui parfois sont trop présentes. La Hyundai i20 troisième génération a en face d’elle des pointures du marché comme la Peugeot 208, la Renault Clio ou encore la Citroën C3. Les Françaises proposent une large palette de motorisations, ce que ne peut pas faire la i20. La citadine coréenne peut en revanche compter sur sa technologie dernier cri et son look très moderne.
Note Globale : 3/5
Les Plus
- Design réussi
- Equipements pléthoriques
- Sobriété
Les Moins
- Suspensions fermes
- Plastiques durs
- Tarifs en hausse
