jeudi 28 mars 2024
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Dacia Spring Extreme : plus musclée

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Après un succès indéniable, la Spring met un peu plus de watts sous le capot. La version Extreme gagne des chevaux, du couple, et quelques nouveautés stylistiques, pour un tarif qui débute à 22 300 euros. Monaco Hebdo a pu rouler avec cette Dacia Spring Extreme. Voici notre test.

La Dacia Spring a fait ses premiers tours de roues au printemps 2021. Cette petite citadine, aux allures de SUV, est la première Dacia à carburer à l’électrique. Un positionnement stratégique, à l’heure où les voitures thermiques vont probablement tirer leur révérence. Dacia a donc mis le doigt dans la prise, après avoir mis au point des véhicules fonctionnant au GPL. En 2021, elle lance sur le marché la Spring. Une citadine dont le tarif a été bien étudié, afin d’attirer un maximum de clients vers l’électrique. A l’époque, seulement deux versions sont disponibles, à savoir Confort et Confort Plus. Pour pouvoir être agressive sur le plan tarifaire, la petite citadine est fabriquée en Chine, contrairement aux autres modèles de la marque roumaine. Relativement bien équipée, son autonomie avoisine les 250 kilomètres pour un trajet mixte, à la fois rural et urbain. Ajoutez à cela un joli coup de crayon, et le succès est rendez-vous dès sa sortie dans les concessions. Elle devient rapidement le premier véhicule électrique vendu en France, avec plus de 100 000 unités vendues, et elle reste parmi les véhicules les plus vendus en Europe. Elle devient très souvent la seconde voiture du foyer pour des trajets majoritairement urbains. Après deux ans d’existence, la Spring reçoit une nouvelle version, plus musclée, baptisée Extreme 65, qui remplace la finition Expression. Dacia souhaite donc proposer un modèle plus puissant, 65 chevaux au lieu des 45 chevaux de la première génération. Un coup de fouet agrémenté d’un coup de jeune, car malgré un équipement intéressant sur la Confort Plus, la phase « une » a quelques lacunes à son actif. La banquette arrière n’est pas fractionnable en deux tiers-un tiers, et les vitres électriques des portes arrière ne peuvent pas être pilotées par le conducteur. Il n’existe pas de poignées de maintien au-dessus des portes. Par ailleurs, les gens de Dacia ne sont pas forcément des mélomanes, car la Spring est équipée de seulement deux haut-parleurs. En revanche, l’ordinateur de bord est fonctionnel et facile d’utilisation. Le coffre est volumineux et l’auto est plutôt confortable.

Dacia Spring Extreme
© Photo Dacia

Une nouvelle robe

Alors quelles sont les évolutions de cette Extreme 65 à part les éléments stylistiques qui mettent en avant une nouvelle calandre ? On peut souligner un soin particulier apporté aux détails. Une nouvelle teinte « bleue ardoise » et des éléments peints « brun cuivré » comme les rails de toit et les coques de rétroviseurs, font leur apparition. On retrouve cette teinte sur le logo Dacia, sous les phares à l’avant, sur les centres de roues, par exemple. Des autocollants à motif topographique ont été plaqués sur les portes avant et sur les protections, au bas des portes. A bord, des surpiqûres revêtent une couleur brune, tout comme sur les inserts des panneaux de portes, des aérateurs, et du contour du bloc de l’écran tactile de 7 pouces, livré de série sur la Spring Extrême. Le petit logo de la marque est apposé à l’aplomb des rétroviseurs. Les tapis de sol sont en relief, reprenant les courbes de niveaux d’une carte topographique. La dotation intègre aussi une caméra de recul et la navigation intégrée. L’écran central reprend les éléments d’infodivertissement de la précédente version. La qualité des matériaux n’a pas évolué. Les plastiques sont toujours aussi durs, et pas très agréables au toucher.

Dacia Spring Extreme
© Photo Dacia

Plus de punch

C’est sous le capot que les choses ont vraiment changé. Les 20 chevaux supplémentaires se font vraiment sentir. L’auto a plus de punch. Le bloc moteur, réduction, et boîte ont été revus. Les vingt chevaux sont épaulés par un réducteur qui démultiplie davantage le couple transmis aux roues avant. Le 0 à 100 kilomètres gagne plus de 6 secondes, pour atteindre 13,7 secondes. Un véritable bond en avant. L’autonomie ne bouge pas, ainsi que la vitesse maximale, qui plafonne à 125 km/h. Le comportement est resté le même. Le train avant manque de précision, car la motricité a du mal à passer aux roues avant. En revanche, les suspensions apportent du confort, même sur des revêtements dégradés. L’angle de braquage est très important, ce qui permet de faire demi-tour sur des routes étroites sans faire de marche arrière. Désormais, la Spring peut s’aventurer en dehors de la ville et découvrir le monde, ou presque.

Note globale : 4,5/5
A conduire : 3/5
A financer : 4/5
Valeur CO2 : 4/5
Technologie : 3/5

Les plus : Nouvelle calandre, nouvelles optiques, moteur plus dynamique
Les moins : Qualité des plastiques, autonomie inchangée