jeudi 28 mars 2024
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Le test de Monaco Hebdo – Cupra Leon ST : l’ultime combat

Publié le

Cupra lance un break puissant et véloce qui n’est pas sans rappeler les breaks survitaminés de la marque aux anneaux. Un dernier tour de piste pour cette version 100 % thermique, qui ne se laisse pas impressionner par l’arrivée des modèles électriques. Ce Cupra Leon ST est accessible à partir de 46 290 euros, et Monaco Hebdo l’a essayé pour vous.

Chez Cupra, la marque haut de gamme et sportive de Seat, le client a le choix entre deux modèles de Cupra Leon en version break. La première proposition fait appel aux dernières technologies hybrides. L’auto est dotée d’un moteur thermique quatre cylindres de 150 chevaux, épaulé par un moteur électrique. Le tout développe 245 chevaux, soit 65 chevaux de moins que la version 100 % thermique. Mais une Cupra peut en cacher une autre, car le constructeur ibérique n’a pas dit son dernier mot. Il propose une version sportive racée, qui n’a pas fait appel à la fée électricité, mais au sorcier du monde thermique. Un monde qui est sur le point de disparaître, mais qui lance toutes ses forces dans la bataille, même si l’issue est déjà connue. Cette Cupra Leon ST s’inspire de ses cousines allemandes, et elle propose une auto qui développe 310 chevaux grâce à un bloc moteur de deux litres turbo compressé, associé à une boîte automatique DSG sept rapports. Elle est dotée d’une transmission intégrale « 4Drive » pour plus d’efficacité et de sportivité. C’est ce même moteur que l’on retrouve sur la Seat Leon Cupra ST, restylé en 2016 et qui fait partie de la gamme Seat. La différence entre les deux noms est subtile, car la marque Curpa est née en 2018, deux ans après l’arrivée sur le marché de cette Seat survitaminée. Le Sportourer a été choyé face à la berline, car il est le seul à recevoir le bloc moteur de 310 chevaux. On peut dire que Cupra a mis le paquet, même si cette belle mécanique a déjà fait ses preuves sur d’autres modèles du groupe. On la retrouve sur la Volkswagen Golf R et sur l’Audi S3, avec lesquelles elle partage la fameuse plateforme MQB. La transmission intégrale fait appel au système Haldex, et, là encore, il équipe les versions sportives du groupe Volkswagen.

Cupra Leon ST
© Photo Cupra

Le break devant la berline

Bien doté, ce break peut s’enorgueillir d’être au top de sa forme. Et, cerise sur le gâteau, une augmentation tarifaire qui a su être maîtrisée par rapport à la berline qui, elle, n’a que 300 chevaux, et n’a pas reçu le système « 4Drive ». Côté design, les différences avec une Seat Leon Cupra sont minimes et discrètes. Le logo cuivré de la Cupra est l’un des points qui permet de la distinguer. Les boucliers et les jantes sont différents d’un modèle à l’autre. Pour ceux qui doutent encore, il faudra regarder les sièges baquets estampillés Cupra, et les aérateurs cerclés de cuivre. A l’intérieur, la présentation est soignée. Les assemblages sont de qualité. L’écran tactile regroupe l’essentiel des informations, comme le réglage de la climatisation ou encore le GPS. Cependant, la navigation demande un certain effort de concentration. Il faudra un temps d’adaptation avant de bien maîtriser cet objet. Avec ses 620 litres, le coffre est généreux, tout comme les places avant et arrière. C’est un vrai break, à la fois polyvalent et efficace. La preuve en est sur circuit. La Cupra Leon peut alors s’exprimer et atteindre sans difficulté les 250 km/h, une vitesse limitée électroniquement. Les virages s’enchaînent avec facilité, et sur les portions humides, la transmission intégrale s’avère efficace. Attention cependant aux pneus choisis pour une meilleure accroche sur route sèche, car ils ont du mal à évacuer l’excédent d’eau.

Cupra Leon ST
© Photo Cupra

Redoutable et efficace

Le conducteur peut cependant compter sur des freins « Brembo sport », qui sont malheureusement proposés en option. Cette voiture ne se fait pas prier pour relancer, même à bas régime, grâce notamment au turbo. Avec sa suspension adaptative « DCC », de série s’il vous plaît, ce véhicule reste confortable. A la fois familiale et polyvalente, en solo, le conducteur peut se faire plaisir au volant. Elle symbolise tout un monde, axé sur le plaisir et les sensations, un monde crépusculaire, pénalisé par un malus en France de 12 552 euros, alors que l’aurore se lève déjà sur la version hybride rechargeable, moins puissante, mais symbolisant l’avènement d’un nouveau monde. Probablement un « collector » en devenir…

Note globale : 3,5/5

A conduire : 4/5
A financer : 
3/5
Valeur CO2 : 
3/5
Technologie : 
4/5

Les plus : Puissance du moteur, tenue de route, confort, volume et finition
Les moins : 
Navigation difficile à appréhender, pneus trop spécifiques