Double médaillé olympique et huit fois champion du monde, le judoka Teddy Riner était de passage en Principauté le 8 novembre. Rencontre avec des élèves, des sportifs et le Prince Albert, il a raconté sa journée à Monaco Hebdo. Interview.
C’est important de venir rencontrer des jeunes ?
Oui, car j’estime que quand on est jeune ça fait plaisir de voir un champion. Moi, je me souviens que j’étais déjà dans un grand club. Mais à chaque fois que je voyais Djamel Bouras, David Douillet ou Frédéric Demontfaucon, j’étais comme un gamin. J’avais les yeux qui brillaient et j’avais envie de faire de grandes choses, d’entreprendre et d’être aussi un champion. Pour les jeunes, surtout à cet âge-là, cela peut véhiculer plein de choses dans leur tête et leur donner l’envie de franchir des paliers.
Quelles sont vos attaches avec Monaco ?
Je viens très souvent dans le sud, notamment à Monaco, pour me reposer. Cette fois, j’ai été reçu par le Prince Albert II. Je suis ensuite allé échanger avec des écoliers, avant de venir au judo club de Monaco pour voir les jeunes en action. C’était à titre privé. J’étais par là, il ne s’agit en aucun cas de promotion.
de quoi avez-Vous parlé avec le Prince Albert ?
Nous avons beaucoup échangé sur le sport : comment se sont passés les Jeux olympiques (JO) à Rio, comment cela se passe en Principauté au niveau sportif. Il m’a dit : « Je t’invite à aller voir par toi-même. » C’était vraiment à titre amical, c’était plaisant. Après cette audience, je me suis rendu à l’école, où j’ai pu discuter avec les élèves de 6ème. Ils étaient contents que j’ai du temps pour parler avec eux. J’ai l’habitude, ce n’était pas mon baptême avec les enfants.
Quel est votre programme actuellement ?
Je suis en vacances, j’en profite. Je reprends ma saison en janvier pour me préparer à la prochaine grande échéance de 2017 : les championnats du monde en août. Il y aura bien sûr plein de tournois. Mais pour l’instant, j’ai le temps.
Pourquoi avoir investi de l’argent dans Thomson ?
Parce que Thomson Computing est une entreprise française et ça me tenait à cœur de relancer une marque du pays. En tout cas, tout ce qui est ordinateur, tablette et “computing”, c’est une partie de moi qu’on ne connaît pas forcément. J’ai quand même un bac pro micro-informatique. Les technologies, je connais un petit peu… Et puis c’est un projet qui me tenais à cœur pour mon après-carrière. On verra bien. En tout cas, c’est un bon investissement, pour l’instant.
