vendredi 29 mars 2024
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Dwayne Bacon : « Je n’ai pas encore montré tout ce que je peux faire »

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Joueur incontournable de l’effectif de Sasa Obradovic, Dwayne Bacon s’est confié à Monaco Hebdo à la veille d’affronter Strasbourg en quarts de finale des play-offs du championnat de France. L’ailier américain de 26 ans évoque son adaptation, ses performances sous les couleurs monégasques, le parcours en Euroleague, mais aussi son avenir, qui pourrait bien s’écrire en principauté. Interview.

Vous avez signé à l’ASM Basket en octobre 2021 : pourquoi avez-vous choisi de rejoindre le Rocher ?

J’ai reçu un appel me disant qu’ils voulaient un joueur comme moi, prêt à jouer, et à les aider à atteindre le top 8 en Euroleague. Quand j’ai quitté les [New York — NDLR] Knicks, je me suis dit que c’était une bonne opportunité pour pouvoir cumuler du temps de jeu, opérer une transition, et montrer mes talents.

Il y a beaucoup d’Américains dans l’effectif : est-ce que ça vous a aidé dans votre choix ?

Pas vraiment. Mon premier coup de téléphone, c’était avec Donta [Hall — NDLR], car nous avons joué ensemble à Orlando [Magic — NDLR] l’année dernière. Quand il m’a appelé et m’a décrit comment c’était, ça a été cool pour moi. J’étais déjà venu à Monaco auparavant en vacances. Je connaissais un peu la ville. Mais je ne connaissais pas la partie basket. Et c’est très bon.

« Je n’ai jamais suivi le championnat français avant d’arriver. Je ne connaissais rien de plus sur Monaco, je ne savais même pas qu’ils avaient une équipe »

Aviez-vous d’autres propositions ?

Honnêtement, j’aurais pu rester avec les Knicks. J’ai eu un rendez-vous avec les personnes qui m’embauchaient, en expliquant que je ne jouerais pas. Ils me voulaient toujours, mais je leur ai dit que j’avais une opportunité pour jouer ailleurs. Quatre jours après avoir été libéré, j’étais là.

Suiviez-vous le championnat français ?

(Rires). Je n’ai jamais suivi le championnat français avant d’arriver. Je ne connaissais rien de plus sur Monaco. Je ne savais même pas qu’ils avaient une équipe, la première fois que je suis venu en vacances. Quand ils m’ont appelé pour m’offrir l’opportunité de venir, je me suis dit que c’était une belle ville, un bon climat. Le choix a été évident. Avec cette chaleur, je me sens comme en Floride. Il fait toujours beau, avec un ensoleillement parfait. On ne peut pas vraiment se plaindre ici.

Cette arrivée dans le championnat français ne représente-t-elle pas un pas en arrière dans votre carrière ?

J’ai la chance de pouvoir jouer, donc je vois toujours ça d’un œil positif. Je voyais plutôt comme un pas en arrière le fait de passer d’Orlando, avec 72 matches joués, aux Knicks et de ne pas jouer du tout. C’est toujours un pas en avant quand on a l’opportunité de jouer, faire ce que j’aime, et exhiber mes talents. C’est pour être sur le terrain qu’on joue ce jeu. Pour pouvoir montrer, pas seulement aux fans, mais au monde entier ce que je sais faire. C’était tout l’enjeu pour moi. De la NBA à l’Euroleague, il y a des grands talents des deux côtés. Beaucoup de gens disent que l’Euroleague est juste un étage en dessous de la NBA. C’est la meilleure ligue du monde juste après la NBA. J’ai la chance de pouvoir me montrer, et aider cette équipe à atteindre les phases finales. Je ne vois pas cela comme un pas en arrière.

« Ce serait évidemment génial de gagner ce premier titre. Et nous avons l’équipe pour le faire. Tout le monde doit juste être dans la bonne attitude, le bon état d’esprit, et nous y arriverons »

Après votre saison à Orlando, regrettez-vous de ne pas être resté à New York ?

Non. Je n’ai aucun regret. Jouer en Euroleague ici est positif pour ma carrière. Je peux montrer dans cet environnement, différent des Etats-Unis, que je peux vraiment être bon dans ce jeu à n’importe quel niveau. Je suis venu, et j’ai aidé cette équipe à atteindre les phases finales en Euroleague, quelque chose d’énorme, et d’avoir sécurisé notre place pour l’an prochain. Et nous sommes à la deuxième place dans le championnat français [l’ASM Basket a terminé juste derrière l’ASVEL en phase régulière — NDLR]. C’était exactement ce que je voulais. Et je n’ai pas encore montré tout ce que je peux faire. Je vois cela comme une situation doublement positive pour moi.

dwayne bacon
@ Michael Alesi / Direction de la communication

Que pensez-vous du niveau du championnat français ?

Je suis surpris. Les mecs jouent dur. À chaque fois que l’on joue sur le sol français, tout le monde se fiche de savoir si vous jouez en Euroleague ou non. Ils jouent le plus dur possible. On aurait pu être en première position. Cela montre le travail qu’on investit en tant qu’équipe. C’est vrai que j’ai mis du temps à pouvoir jouer en championnat [Dwayne Bacon n’était pas qualifié en Betclic Élite en début de saison – NDLR], mais depuis que c’est le cas, j’ai donné le meilleur pour aider l’équipe à progresser comme je le pouvais, que ce soit en Euroleague ou championnat français. J’ai hâte de jouer les phases finales et voir ce que nous pouvons faire. Nous avons le potentiel pour tout rafler. Mais nous devrons jouer ensemble, et avec intensité, chaque match, car nous allons rencontrer des gars prêts à en découdre.

« Quand je suis arrivé ici, j’étais un peu nerveux, car c’était quelque chose de nouveau. Tout le monde m’a dit, tu ne pourras pas faire les mêmes choses qu’en NBA. Mais j’aime les challenges, et ça m’a encore plus motivé. C’est pour ça que j’ai pu si bien jouer »

Comment abordez-vous ces phases finales et l’élimination en Euroleague est-elle digérée ?

Je prends chaque match de la même manière. La déception est passée. Nous devons aller de l’avant. Maintenant il y a des nouveaux obstacles, et nous devons les franchir.

Vous avez la possibilité d’offrir à Monaco son premier titre national : qu’est-ce que cela représente pour vous ?

Nous ne voulons pas en parler trop tôt. Nous essayons juste de nous concentrer sur la tâche qui est devant nous. Ce serait évidemment génial de gagner ce premier titre. Et nous avons l’équipe pour le faire. Tout le monde doit juste être dans la bonne attitude, le bon état d’esprit, et nous y arriverons. Il faut jouer de la meilleure manière possible, prendre les matches les uns après les autres.

Quelle équipe redoutez-vous le plus ?

Je n’ai peur de personne. Je joue l’équipe qu’il y a en face de moi. En tout cas, pour ma part, je n’ai pas peur de l’ASVEL. La dernière fois que je les ai joués, nous les avions battus de 25 points. Je n’étais pas là au dernier match, et j’aurais pu faire la différence, même si nous avons perdu après deux prolongations. Quand nous sommes au complet, je ne crains personne. Je me dis que nous pouvons battre n’importe qui. Et nous l’avons montré en Euroleague et en championnat.

« Pour une première expérience en Euroleague, je pense que nous avons été étincelants, notamment contre des équipes légendaires. Être allé jusqu’au match 5 [des quarts de finale — NDLR], que demander de plus ? »

Comment avez-vous vécu votre première saison en Euroleague et quelles différences y a-t-il avec la NBA ?

C’est deux manières de jouer au basket, avec quelques règles différentes, comme par exemple de pouvoir chasser le ballon du cercle lorsqu’il est dessus. Des petites choses comme ça. Le niveau de talents est à peine en dessous en Euroleague, avec beaucoup de joueurs qui pourraient jouer en NBA. C’est une ligue très talentueuse, avec une défense très dure. Ici, vous pouvez rester dans la raquette en défense. Pour être honnête, quand je suis arrivé ici, j’étais un peu nerveux car c’était quelque chose de nouveau. Tout le monde m’a dit, tu ne pourras pas faire les mêmes choses qu’en NBA. Mais j’aime les challenges, et ça m’a encore plus motivé. C’est pour ça que j’ai pu si bien jouer. Qu’importe ma trajectoire, je continuerai à me construire là-dessus. Ma première année en Euroleague a été bonne, nous n’étions qu’à un match du Final Four… Voir jouer ces gars hier [l’Olympiakos — NDLR] était dur. Au final, c’est juste le début pour moi.

Est-ce qu’on vous interroge depuis les Etats-Unis, sur l’Euroleague ?

Oui, de nombreux amis à moi regardent l’Euroleague maintenant que j’y joue. Et ils peuvent attester de la compétition, des matches où on se bat comme des chiens, des grandes écuries comme Barcelone, ou Madrid. Qu’importe le niveau si on joue au plus haut qu’on peut, c’est toujours amusant de pratiquer ce jeu qu’on aime. L’Euroleague, c’est du sérieux, et si ce n’était pas le cas, vous n’auriez pas des gars comme KD [Kevin Durant — NDLR] qui viendraient pour regarder. Cela en dit beaucoup. On voit même d’autres joueurs NBA, comme Willy Hernangomez [joueur des New Orleans Pelicans — NDLR] tweeter sur le Final Four, car ils sont passés par là, et ils savent à quel point c’est important ce qu’il se passe ici.

« En NBA, il y a beaucoup de monde [dans les tribunes – NDLR], ça peut être très bruyant, mais pas autant qu’à l’Olympiakos. Après le match, voir tous ces fumigènes dans la salle, c’était une expérience incroyable. Même si nous avons perdu, j’étais tout de même ébahi de l’interaction des fans »

Quel regard portez-vous sur vos performances individuelles et collectives ?

Personnellement, je pense que j’ai été très bon pour une première année ici. J’ai répondu à pas mal d’interrogations qu’on pouvait avoir sur mon jeu. Dans les deux compétitions, nous avons disputé les phases finales. Et dans l’une des deux, nous sommes encore en course [en championnat — NDLR]. Nous nous sommes donné une chance en Euroleague, et nous en avons une en championnat. Pour une première expérience en Euroleague, je pense que nous avons été étincelants, notamment contre des équipes légendaires. Être allé jusqu’au match 5 [des quarts de finale — NDLR], que demander de plus ? En championnat, nous devons juste jouer notre jeu. Ce n’est pas comme si on avait la pression. Nous savons ce que nous avons à faire.

Vous semblez monter en puissance depuis quelques mois, après des débuts peut-être un peu plus difficiles : comment vous expliquez cette mise en route un peu plus longue ?

Il faut réaliser que nous avions un coach complètement différent au début de la saison. Je ne jouais pas vraiment comme cela. Avec le changement de coach, nous avons changé de structure. Match après match, je me suis senti plus à l’aise, en essayant de voir comment on défendait sur moi, ce qui était ouvert pour moi. Les quatre ou cinq premiers matches, j’étais en phase d’apprentissage. Après ça, ça s’est débloqué.

« Sasa Obradovic nous a structurés. Il a donné des rôles à chacun. C’est grâce à cela que nous avons pu opérer une bascule dans la saison. Chacun a su ce qu’il pouvait, et ne pouvait pas faire sur le terrain. Il nous a donné une identité dès qu’il est arrivé »

Qu’est-ce qui a manqué contre l’Olympiakos pour se qualifier pour le Final Four ?

Nous avons eu des blessures. Sans doute qu’Alpha [Diallo] a beaucoup manqué. Si nous avions plus resserré la défense, ce match aurait pu être le nôtre. Mais bon, ça s’est passé différemment, et nous devons apprendre de cela.

Avec l’Euroleague, vous découvrez certaines atmosphères chaudes comme au Pirée : avez-vous déjà connu pareilles ambiances dans des salles NBA ?

Non, je n’ai jamais rien vu de tel. En NBA, il y a beaucoup de monde, ça peut être très bruyant, mais pas autant qu’à l’Olympiakos. Après le match, voir tous ces fumigènes dans la salle, c’était une expérience incroyable. Même si nous avons perdu, j’étais tout de même ébahi de l’interaction des fans. C’est une des raisons pour lesquelles ils gagnent à domicile. Avant les play-offs, ils n’avaient perdu qu’un match à domicile. Donc le fait que nous soyons venus gagner là-bas, c’était super. C’est toujours génial de jouer dans des ambiances pareilles.

Dwayne bacon
@ Michael Alesi / Direction de la communication

Qu’est-ce que vous pensez de l’atmosphère ici, à Gaston-Médecin ?

Elle est très bonne. Évidemment, ce n’est pas la même chose qu’à l’Olympiakos. Pour la salle que nous avons, c’est génial. Ils nous ont aussi aidés à gagner. Ils sont engagés, et cette petite salle peut vibrer, également. C’est sans doute la plus petite d’Euroleague, mais elle est compacte et cela nous aide. Je crois qu’ils veulent en faire une plus grande [des travaux vont être entrepris cet été pour augmenter la capacité de la salle Gaston Médecin – NDLR]. Cela va ajouter des fans, et de l’excitation à notre équipe, et nous aider à gagner plus de matches.

Kevin Durant était présent pour les matches 4 et 5 face à l’Olympiakos : que vous a-t-il dit après ces rencontres ?

Il m’a juste dit que j’avais fait du bon boulot. Il a joué tout un tas de matches. Dans le match 4, j’ai fait ce que j’ai pu pour obtenir la victoire. Il m’a dit : bien joué et sois prêt pour le match 5. Il était pour nous ! Nous avons disputé deux gros matches. Il était content pour nous.

Vous avez évoqué le changement de coach : que vous a-t-il apporté, et quelles sont vos relations avec Sasa Obradovic ?

Il nous a structurés. Il a donné des rôles à chacun. C’est grâce à cela que nous avons pu opérer une bascule dans la saison. Chacun a su ce qu’il pouvait, et ne pouvait pas faire sur le terrain. Il nous a donné une identité dès qu’il est arrivé, avec des places attribuées à chacun, en étant dans le cinq majeur ou en venant du banc. Nous avons dû faire avec cette devise, ces configurations, et cette grande intensité. Cela a donné une bonne alchimie, et nous a soudés collectivement.

Qu’est-ce qui ne fonctionnait pas avec Zvezdan Mitrovic ?

Honnêtement, nous n’étions pas structurés. Il traitait tout le monde de la même manière, et il ne se souciait pas de qui était sur le terrain. Quand vous jouez au basket, tout le monde ne peut pas être le même joueur. Et je pense que c’est l’une des raisons pour lesquelles je ne jouais pas. Pour lui, je n’étais pas parmi les meilleurs. Je ne sais pas… On n’avait pas de discipline d’équipe. Qu’importe.

On dit de Sasa Obradovic qu’il est volcanique : comment vous le vivez ?

Oui, on peut sentir sa passion. On sent qu’il a vraiment envie de gagner. Il est très engagé. Il est prêt à tout derrière la ligne de touche pour faire comprendre quelque chose. Il vous pousse tout le temps. Si l’énergie du coach est élevée, cela a un impact sur nous. On se nourrit de son énergie. On respecte ça, car il vient tous les jours avec cette même énergie.

Il y a aussi eu un changement de président au cours de la saison (1) : comment vivez-vous ces changements de direction au sein du club ?

Cela ne nous a pas vraiment affecté. En tout cas, pas moi personnellement. Les autres, je ne pense pas non plus. On s’occupe de ce qui se passe sur le terrain, pas en dehors. On n’y a pas vraiment prêté attention.

Un changement d’entraîneur et un changement de président en cours de saison : cette instabilité vous effraie-t-elle ?

Chaque organisation essaie de s’améliorer. Donc il va y avoir des changements. C’est partout pareil. En NBA, à l’étranger. S’il y a un changement, c’est pour une raison : celle de progresser. Malgré ces changements, nous avons été en capacité de faire les phases finales dans les deux compétitions. Donc je ne peux pas voir ça d’un œil négatif. Nous ne nous en sommes pas occupés. Nous étions juste prêts à jouer.

Quels sont vos modèles dans le basket aujourd’hui ?

Je n’ai pas vraiment de modèle dans le jeu actuel. Je regarde Paul George, KD [Kevin Durant — NDLR], Kyrie [Irving — NDLR]. J’adore le basket donc je regarde tout le monde. Il y a tellement de joueurs talentueux. J’essaie juste d’être un joueur complet. J’essaie de prendre un peu de chaque dans certains joueurs. Je regarde autant de matches que je peux.

Quelles sont vos relations avec Mike James ?

Nous nous entendons bien. Nous sommes coéquipiers. Son impact sur l’équipe a été énorme. Il était l’un de ceux avec le plus d’expérience en Euroleague. Il a fait ce qu’il avait à faire sur le terrain pour nous amener où nous devions être. J’essaie de l’aider autant que je peux. Il mène la charge, mais je suis là derrière en cas de baisse. Il a fait ce qu’il fallait. Il aurait dû être MVP [meilleur joueur — NDLR] de l’Euroleague. Il y aura sans doute des discussions à ce propos dans les années à venir. Le simple fait qu’il ait été dans la course au titre de MVP parle pour lui.

Serez-vous toujours à Monaco la saison prochaine ?

Je ne suis pas encore sûr. Je ne sais pas ce que me réserve la saison prochaine. Je suis concentré sur la fin de saison, gagner un titre. Et on verra après.

Mais avez-vous envie de rester ?

Je veux être dans la meilleure position pour montrer mon talent, faire les play-offs. J’aime beaucoup être ici, la ville… S’ils veulent me garder, et que nous nous mettons d’accord, bien sûr que je resterai. Mais comme je l’ai dit, je ne sais pas. Après la saison, je vais passer un bon été avec mes enfants, et on verra ensuite.

La NBA, ça reste toujours dans un coin de votre tête ?

Je n’ai pas vraiment pensé à tout cela. Honnêtement. Au final, l’année a été meilleure que ce qu’on me prédisait. Ça a été très confortable pour moi sur et en dehors du terrain. Je ne reviendrai pas en NBA pour ne pas jouer. Je veux juste jouer que ce soit ici, ou en NBA. J’aurai sans doute plus d’opportunités de jouer ici qu’en NBA. Donc, je veux juste m’assurer que je peux jouer au meilleur niveau possible et faire les play-offs.

Comment vous vous êtes adapté à Monaco, ainsi que votre famille ?

J’étais tout seul ici cette année. C’était très cher (rires). Mais j’aime bien. Les gens sont sympas. Ils te traitent bien, il y a beaucoup de respect. Je ne sais pas si ça m’était réservé car je joue au basket ici. Mais il y a une bonne atmosphère, je ne peux pas me plaindre. Monaco m’a beaucoup donné. Ça a été une très bonne année.

Vous avez 26 ans : quels sont vos axes de progression dans votre jeu ?

Je peux m’améliorer de partout : au rebond, à la création, aux points marqués. Ça a été une bonne première année, mais je peux être encore meilleur. Je pourrais être MVP en Euroleague. Je veux faire cette transition dès cet été, car je sens que je peux être MVP.

Avez-vous un message à faire passer à vos fans avant le début des play-offs ?

Nous allons avoir besoin de vous. Que la salle soit pleine comme pour un match d’Euroleague. Essayons de remporter ce premier titre en championnat.

1) Sergey Dyadechko a été remplacé par Aleksej Fedoricsev à la tête de l’ASM Basket en janvier 2022. À ce sujet, lire notre article AS Monaco Basket : l’homme d’affaires russe, Aleksej Fedoricsev, aux manettes, publié dans Monaco Hebdo n° 1227.