Ce n’est pas une nouveauté, mais les aéroports français, dont celui de Nice dans lequel la principauté est présente au capital depuis juin 2017 et un investissement de 130 millions d’euros, sont pointés du doigt pour leur manque de fiabilité.
Avec plus de 110 destinations et plus de 12 millions de passagers, l’aéroport de Nice Côte d’Azur a pour actionnaire majoritaire depuis deux ans le consortium Azzurra, mené par l’italien Atlantia, EDF Invest, Aéroport de Rome, et donc, la principauté de Monaco. Le site expert en droit des passagers, AirHelp, a dressé le classement des pires aéroports. Résultat, Nice se classe troisième avec 20 % de vols perturbés ou annulés. Marseille est second, avec 21 % de vols perturbés ou annulés et Paris Charles de Gaulle est donc premier, avec 24 % de vols perturbés ou annulés. Bien évidemment, ce classement est à relativiser, car plus un aéroport est de petite taille, et plus il est facile à organiser et à coordonner. De plus, les aéroports sont loin d’être toujours à l’origine de ces dysfonctionnements. Dans le désordre, les causes avancées relèvent le plus souvent de problèmes d’exploitation des compagnies aériennes, de la météo, de grèves ou de problèmes techniques. En tout cas, avec 4,34 milliards de voyageurs en 2018, le trafic aérien augmente chaque année. Mais les infrastructures semblent avoir beaucoup de mal à suivre le mouvement.
