La colère des salariés de l’équipementier automobile Mecaplast s’est exprimée le 10 juillet. Une cinquantaine d’entre eux se sont mis en grève pour une durée de 24 heures et ont défilé dans les rues de Fontvieille. La cause ? Ils craignent qu’un plan social ne soit décidé à la rentrée de septembre. Des craintes manifestement justifiées, puisque dans un communiqué envoyé après ce débrayage, la direction annonce que le groupe subit « une érosion significative et structurelle » de son portefeuille de commandes. Entre 2008 et 2013, Mecaplast Production affirme avoir connu une chute de 38,5 % de son chiffre d’affaires. « Des mesures ont été mises en place afin de pallier la baisse de commandes — arrêt du recours aux intérimaires, proposition de chômage temporaire en décembre 2008, non remplacement des départs, etc —. Toutefois, la baisse du chiffre d’affaires s’est confirmée d’années en années, continue la direction. Elle est principalement imputable à la chute des volumes automobiles en Europe de l’Ouest et à l’éloignement géographique du site de Monaco par rapport aux sites des constructeurs automobiles. » Résultat : le groupe doit opérer une « réorientation géographique » pour se positionner sur d’autres secteurs industriels. Ce qui pourrait se traduire par « une éventuelle adaptation de l’effectif et des surfaces. » Pour l’heure, aucune décision définitive n’a été prise. Contactée par Monaco Hebdo, la société indique que d’autres réunions « sur la situation du groupe » vont avoir lieu « d’ici fin juillet » avec les délégués du personnel.//S.B.
Mecaplast : l’inquiétude des salariés
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