jeudi 18 avril 2024

C’était 2022

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L’essentiel de l’année 2022 résumé en seulement 12 informations fortes, c’est ce que vous propose la rédaction de Monaco Hebdo.

Janvier 2022 : Monaco face à la déferlante Omicron

Le début d’année 2022 est marqué par une vague de contaminations sans précédent en principauté. En cause, l’arrivée du nouveau variant Omicron qui présente une plus grande contagiosité que ses prédécesseurs Alpha, Beta et Delta. Résultat, le taux d’incidence explose sur le territoire national et frôle pour la première fois les 2 000 cas pour 100 000 habitants, du jamais vu depuis le début de la pandémie de Covid-19. Malgré ce rebond épidémique, la situation reste sous contrôle au centre hospitalier princesse Grace (CHPG) car s’il est plus contagieux, ce variant provoque des symptômes moins sévères nécessitant moins souvent une hospitalisation. Il n’empêche, les autorités ne cesseront d’insister sur l’importance de la vaccination, seule arme à disposition pour « se protéger et protéger les autres ». « Il faut absolument se faire vacciner pour éviter le développement des cas graves, pour éviter les graves maladies, pour éviter les décès et pour éviter aussi l’encombrement des services hospitaliers », appellera ainsi le ministre d’État Pierre Dartout le 3 janvier 2022. Pour limiter la propagation du virus, la question du port du masque FFP2, plus filtrant que le masque chirurgical, est aussi au cœur des débats en ce mois de janvier 2022, tout comme la vaccination des femmes enceintes. N.G.

Cet article est à lire dans Monaco Hebdo n° 1224.

Février 2022 : quatre Monégasques aux Jeux olympiques d’hiver de Pékin

Malgré le boycott diplomatique de plusieurs pays et la pandémie de Covid-19, le coup d’envoi des Jeux olympiques d’hiver (JO) de Pékin est donné le 2 février 2022. Quatre Monégasques y défendront les couleurs de la principauté. Et leur bilan sera plus que positif puisqu’en combiné, Arnaud Alessandria signera la meilleure performance en ski de l’histoire de Monaco lors d’olympiades d’hiver en prenant la 13ème place d’un combiné alpin dominé par l’Autrichien Johannes Strolz (15ème de la descente, 16ème du slalom). Un peu plus tôt, le porte-drapeau de la délégation monégasque en Chine était également parvenu à intégrer le top 30 de la descente homme (29ème de l’épreuve) avant de terminer 31ème du Super-G. Des performances qui ont fait le bonheur de son entraîneur, Jacques Pastor, fier du chemin parcouru : « On est dans la cour des grands, on n’est pas là pour faire de la figuration. Aujourd’hui, ça a payé ». Même satisfaction du côté des bobeurs Rudy Rinaldi (pilote) et Boris Vain (pousseur), eux aussi auteurs de résultats remarquables lors de ces Jeux de Pékin. Le duo, accompagné d’Anthony Rinaldi (remplaçant), a décroché la sixième place de l’épreuve de « bob à deux » échouant à seulement 56 dixièmes du podium et d’une médaille olympique. Leur performance n’en reste pas moins historique puisque jamais Monaco n’avait fait aussi bien lors des JO. N.G.

Ces articles sont à lire dans Monaco Hebdo n° 1227 et 1229.

Mars 2022 : Monaco condamne l’invasion russe en Ukraine

Le 24 février 2022, la Russie envahit l’Ukraine provoquant l’indignation de la communauté internationale. Notamment de l’Union européenne (UE), qui riposte immédiatement par une série de mesures et de sanctions à l’égard du pays dirigé par Vladimir Poutine pour tenter de mettre fin au conflit armé. Quelques jours plus tard, Monaco officialise à son tour l’adoption de procédures de gel de fonds russes et de sanctions économiques. Dans un communiqué publié le 28 février, le prince Albert II condamne « fermement » l’invasion de l’Ukraine et s’engage à reprendre « l’intégralité » des sanctions économiques prises par l’UE. Exprimant son « entière solidarité à la population ukrainienne, victime des opérations militaires et des bombardements », le chef de l’État monégasque rappelle dans ce même communiqué son « attachement au respect du droit international, à la souveraineté, à l’intégrité et à l’indépendance des États ». « Les désaccords et les conflits doivent être résolus par la seule voie du dialogue et de la diplomatie », insiste le prince Albert avant de lancer un appel en faveur d’un « cessez-le-feu immédiat ». Au cours de ce mois de mars 2022, Monaco Hebdo reviendra longuement sur les conséquences de cette guerre en principauté. Plusieurs acteurs locaux comme le ministre d’État Pierre Dartout prendront la parole pour évoquer notamment son impact économique et financier. N.G.

Ces articles sont à lire dans Monaco Hebdo n° 1231 et 1232.

Avril 2022 : Emmanuel Macron réélu président de la République

En ce mois d’avril 2022, les Français de Monaco sont appelés aux urnes pour élire leur prochain président de la République. Pour le premier tour, programmé dimanche 10 avril 2022, quelque 2 366 expatriés français sur 5 231 inscrits se déplaceront dans les bureaux de vote en principauté pour placer le président sortant Emmanuel Macron en tête avec 789 suffrages exprimés (33,34 %). La candidate du Rassemblement national Marine Le Pen et le candidat Reconquête ! Éric Zemmour complèteront le podium avec respectivement 24 % (568 suffrages) et 18 % (426 suffrages) des voix confirmant ainsi le petit faible des électeurs locaux pour les partis de droite qu’ils soient républicains, libéraux ou identitaires [à ce sujet, lire notre article Élection présidentielle 2022 : à Monaco, les Français ont le cœur à droite publié dans Monaco Hebdo n° 1236 – NDLR]. Deux semaines plus tard, le 24 avril 2022, la participation sera en légère hausse pour le deuxième tour avec 2 602 votants (50,21 %). À Monaco, comme en France, le gagnant de cette élection présidentielle se nomme Emmanuel Macron qui arrive en tête avec 53,83 % des suffrages exprimés (1 348 voix) contre 46,20 % (1 156 voix) pour la candidate du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen. Mais cette victoire du président sortant en principauté reste relative. Car ce scrutin est marqué par une forte abstention et par la progression du vote blanc entre les deux tours. N.G.

Ces articles sont à lire dans Monaco Hebdo n° 1236, 1237 et 1238.

Mai 2022 : nouvelle mobilité urbaine et sécurité routière : le casse-tête

Etant donné l’exiguïté de son territoire, l’intégration des engins de déplacement personnel (EDM) en principauté est encore plus complexe que dans d’autres territoires. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir le ton monter entre les automobilistes, les piétons, et ceux qui sont déjà convaincus par les atouts de cette nouvelle mobilité urbaine. À Monaco, si le nombre d’accidents impliquant des EDM est stable, un seul par an de 2018 à 2021 inclus, le nombre de chutes ou les défauts de maîtrise sont passés de 1 en 2018 à 6 en 2021. Face à ce constat, le gouvernement monégasque a réagi. Depuis le 24 janvier 2022, le port du casque est devenu obligatoire pour les usagers de trottinettes électriques, et cela « quel que soit l’âge de l’utilisateur ». Et le débat est difficile à trancher. D’ailleurs, du côté du gouvernement, on ne perd pas de vue les avantages apportés par les EDM : « Moyen de déplacement à part entière, ou venant en complément des transports en commun, les EDM participent au développement d’une mobilité « douce », notamment dans une ville de la taille de Monaco. Leur usage pourrait contribuer efficacement à la régulation de la densité de circulation en principauté. Ainsi, leur interdiction ne paraît pas souhaitable. En revanche, et à défaut de pouvoir leur attribuer des infrastructures dédiées, une attention particulière est portée sur les conditions de sécurité dans lesquelles ces engins sont utilisés. » R.B.

Cet article est à lire dans Monaco Hebdo N° 1240.

Juin 2022 : usine de traitement des déchets, une si longue attente

C’est un projet dont on parle à Monaco depuis le début des années 2 000. À tel point que la construction d’une nouvelle usine de traitement des déchets était presque devenue un serpent de mer. Régulièrement évoqué par plusieurs mandatures du Conseil national, ce projet aura donc nécessité une gestation de plus de vingt ans. Construit en 1980, cet incinérateur traite 54 000 tonnes de déchets par an, et 16 000 tonnes issues de communes de la Communauté d’agglomération de la Riviera française (CARF). Deux autres incinérateurs l’ont précédé. Le premier, lancé en 1898, et le second, construit en 1938. Faut-il externaliser le traitement des déchets ou bien faut-il reconstruire une usine en principauté ? Comment s’assurer que ce futur équipement sera aussi respectueux que possible de l’environnement ? Les attentes sont élevées. En novembre 2017, le groupe politique Union Monégasque (UM) demande au gouvernement de « lancer une vraie révolution technologique du traitement des déchets, en finançant largement une recherche scientifique dédiée, permettant, à terme, d’abandonner l’incinération au profit de méthodes moins impactantes, en terme environnemental ». L’appel d’offres lancé en 2019 n’aboutit pas. Finalement, fin novembre 2021, le projet Symbiose est présenté aux élus du Conseil national. Il est porté par les équipes de la Société monégasque d’assainissement (SMA) et de la Société monégasque de l’électricité et du gaz (SMEG). Symbiose doit permettre de transformer les déchets en énergie. Livraison prévue en 2030 pour un coût total estimé à 360 millions d’euros. R.B.

Cet article est à lire dans Monaco Hebdo N° 1244.

Juillet 2022 : croisières à Monaco : stop ou encore ?

Les croisières sont de plus en plus montrées du doigt à cause de leur empreinte carbone. Résultat, certains ports ont pris de la distance avec ces navires, et certaines compagnies qui se sont lancées dans une course au gigantisme. En parallèle, les acteurs de ce marché cherchent à verdir leur activité, en misant notamment sur l’utilisation du gaz naturel liquéfié (GNL) et sur l’électrification des quais. « Le secteur des croisières a investi plus de 22 milliards de dollars dans des navires dotés de nouvelles technologies et de carburants plus propres, afin de réduire les émissions atmosphériques et d’accroître l’efficacité énergétique », assure Cruise Lines International Association. En attendant, à Monaco, depuis avril 2022, seules les catégories luxe et “premium” sont autorisées à faire escale. « Maintenant que Monaco s’est fait un nom dans le secteur, nous sommes en position de pouvoir dire que nous ne voulons plus que les plus petits [paquebots — NDLR] et les catégories luxe et “premium”. Aujourd’hui, nous avons une certaine histoire, une certaine expérience, et une certaine renommée qui nous permettent de cibler la clientèle qui est la cible de Monaco », explique Olivier Lavagna, directeur général de la société d’exploitation des ports de Monaco (SEPM). Mais le problème est complexe. « Monaco est aussi exposé à des navires de croisière qui font escale à Nice, en raison de sa proximité. La pollution atmosphérique est un problème régional, par opposition à un problème local. Les SOx/NOx/PM peuvent parcourir des centaines de kilomètres à l’intérieur des terres et le long de la côte », rappelle Faig Abbasov, qui a dirigé une étude sur le sujet pour Transport & Environment. L’équation est aussi économique : l’accueil de bateaux de croisière rapporte chaque année environ 20 millions d’euros à l’État monégasque. R.B.

Cet article est à lire dans Monaco Hebdo N° 1249.

Août 2022 : Christian Louboutin expose à Monaco

L ’été 2022 a été marqué par l’exposition de Christian Louboutin, L’Exhibition[niste]. Installée au Grimaldi Forum sur plus de 2 000 m2, elle a accueilli plus de 37 000 visiteurs en 51 jours d’ouverture. C’est donc un résultat supérieur de 10 % à l’exposition consacrée à Alberto Giacometti (1901-1966) l’été précédent, selon Sylvie Biancheri, directrice générale du Grimaldi Forum. Dans l’interview qu’il a accordée à Monaco Hebdo, Christian Louboutin est revenu sur son parcours et sur la passion qui l’anime : dessiner des chaussures. Connu depuis 1993 pour ses fameuses semelles rouges, il est revenu sur l’origine de cette idée : « Alors que je travaillais sur une de mes premières collections, nous avons reçu les prototypes de l’usine. Ils ressemblaient en tous points à mes croquis, à l’exception d’une masse noire au niveau de la semelle, qui n’existait pas sur mes dessins. Quelque chose manquait. Sarah, mon assistante de l’époque, était au bureau juste en face du mien, et se peignait les ongles en rouge. Je lui ai pris des mains, elle a un peu résisté, et j’ai commencé à peindre la semelle des prototypes en rouge. D’un seul coup, j’ai retrouvé la clarté et la joie que j’avais mises dans mes esquisses. C’est comme ça qu’est née celle qui est aujourd’hui ma signature. » R.B.

Cet article est à lire dans Monaco Hebdo N° 1252.

Septembre 2022 : année record du nombre de mariages civils à Monaco

L’été 2022 a atteint des records de températures, mais aussi d’unions civiles. Entre le 1er janvier 2022 et le 31 août 2022, 150 mariages ont été célébrés en mairie de Monaco, dont 66 pour le seul mois de juin 2022. À titre de comparaison, les deux étés précédents, 2020 et 2021, certes marqués par la crise sanitaire, avaient totalisé 127 unions civiles pour la période allant de juin à août. Le service de l’état civil monégasque a vu les dossiers s’empiler depuis le début de l’année 2022, et cela pour plusieurs raisons : si les reports liés à la pandémie de Covid-19 ont pu expliquer ce boom des mariages pendant l’été, les motivations des époux étaient aussi administratives, pour certains. En effet, depuis le 1er juillet 2022, le délai d’obtention de la nationalité monégasque par mariage est passé de 10 à 20 ans pour les conjoints de Monégasques. Une évolution de la législation qui a conduit quelques couples à se dire « oui » plus tôt que prévu. Les chiffres sont d’ailleurs éloquents, puisqu’au mois de juin 2022, soit un mois avant l’entrée en vigueur de la loi, 66 mariages civils ont été célébrés, dont 46 concernaient une personne de nationalité monégasque et une personne de nationalité étrangère. La tendance s’est ensuite nettement infléchie les deux mois suivants, avec au total 6 mariages (5 en juillet 2022 et un seul en août 2022), concernant au moins une personne de nationalité monégasque et une de nationalité étrangère, en juillet et août 2022. S’il est évidemment impossible de connaître les motivations des époux, et donc de quantifier précisément l’ampleur du phénomène, l’effet « accélérateur », ou « déclencheur », de cette loi ne peut en tout cas pas être ignoré. C.M.

Cet article est à lire dans Monaco Hebdo N° 1253.

Octobre 2022 : Brigitte Boccone-Pagès première femme élue à la présidence du Conseil national

Le 6 octobre 2022, sous les applaudissements, Brigitte Boccone-Pagès a été élue à la présidence du Conseil national. Elle est ainsi devenue la première femme élue à la Haute Assemblée depuis sa création, en 1911. Elle remplace ainsi Stéphane Valeri, parti occuper la présidence-déléguée de la Société des Bains de Mer (SBM), après avoir quitté ses fonctions au Conseil national le 23 septembre 2022. Balthazar Seydoux est devenu, quant à lui, le nouveau vice-président de cette assemblée. Alors qu’elle était vice-présidente du Conseil national depuis 2018, Brigitte Boccone-Pagès a été élue présidente du Conseil national à l’unanimité des 22 élus encore en place. Née le 8 mai 1959 à Monaco, mariée, mère de deux enfants, Brigitte Boccone-Pagès a obtenu son premier succès politique à l’occasion des élections nationales de 2003, aux côtés de Stéphane Valeri, alors tête de liste. Élue, elle a ensuite été nommée dans la foulée à la présidence de la commission de la jeunesse du Conseil national. Portée par ces votes, qui ont été de véritables plébiscites, Brigitte Boccone-Pagès a profité de cette occasion pour commencer à baliser le terrain pour les élections nationales de février 2023, en mettant en avant l’efficacité de l’union nationale, un modèle qui a donc pris le pas sur les trois groupes politiques élus en février 2018. C.M.

Cet article est à lire dans Monaco Hebdo N° 1258.

Novembre 2022 : Charles Leclerc vice-champion du monde de Formule 1

Alors qu’on connaissait déjà, plusieurs semaines avant l’ultime Grand Prix de la saison, le nom du nouveau champion du monde de Formule 1 (F1), Max Verstappen, il restait encore à connaître l’identité de son dauphin. C’est finalement à Abu Dhabi, lors de la dernière course du championnat, le dimanche 20 novembre 2022, que deux pilotes se sont disputés cette place : Sergio Pérez (Red Bull) et Charles Leclerc (Ferrari), qui étaient à égalité au classement des pilotes avec 290 points chacun, avant le départ de la course. C’est finalement le Monégasque qui est parvenu à se hisser sur la deuxième marche du podium des pilotes, en devançant son rival mexicain de 1,3 seconde sur le circuit de Yas Marina. Pérez avait pourtant une longueur d’avance sur la grille de départ, puisqu’il s’était élancé de la deuxième place. Mais une stratégie à deux arrêts lui a fait perdre de précieuses secondes, et sa position, au profit de Charles Leclerc, qui avait opté pour une stratégie à un seul arrêt. Après avoir souvent fait les frais d’une stratégie hasardeuse cette saison, la roue a finalement tourné pour le Monégasque. La Scuderia Ferrari décroche également la deuxième place du classement des constructeurs, derrière Red Bull et devant Mercedes, malgré une série de choix catastrophiques, comme à Monaco, à Spa, ou à Silverstone, qui ont hypothéqué les chances de voir Charles Leclerc champion du monde cette saison. La prochaine saison sera peut-être la bonne : elle démarrera le 5 mars 2023 au Bahreïn. Le Grand Prix de Monaco, que l’on craignait de voir disparaître, sera finalement de la partie le 28 mai 2023, et Charles Leclerc y sera attendu au tournant. C.M.

Cet article est à lire dans Monaco Hebdo N° 1264.

Décembre 2022 : Stéphane Valeri entre au conseil d’administration de la Société des bains de mer

À l’occasion d’une assemblée générale ordinaire le 2 décembre 2022, la Société des bains de mer (SBM) a validé l’entrée de l’ancien président du Conseil national, Stéphane Valeri, au poste d’administrateur, en remplacement de Brigitte Boccone-Pagès, qui a démissionné pour prendre la tête de la Haute assemblée. L’actuel président-délégué de la SBM depuis 1995, Jean-Luc Biamonti, cèdera son fauteuil à Stéphane Valeri le 31 mars 2023, à la fin de l’exercice 2022-2023. C’est un retour aux sources pour Stéphane Valeri qui a commencé sa carrière professionnelle en 1987 à la SBM, au poste d’attaché de direction au service promotion et publicité, avant de se lancer en politique. Élu une première fois au Conseil national en 1988, il a été réélu en 1993, en 2003, et en 2008. Il a présidé cette Assemblée pendant deux mandats, jusqu’en 2010. Nommé conseiller de gouvernement-ministre par le prince Albert II, il a ensuite rejoint le gouvernement monégasque pour prendre en charge la question des affaires sociales et de la santé en 2010, avant d’être réélu au Conseil national en 2018. Il en occupait la présidence jusqu’à sa démission, le 3 octobre 2022. Sans surprise, la résolution présentée aux actionnaires le 2 décembre 2022 a été adoptée à 99,75 % des votants, actant ainsi de manière très officielle l’entrée de Stéphane Valeri dans les hautes sphères de la SBM. Une consécration pour ce Monégasque, alors que son arrière-grand-père, son grand-père, et son père ont tous les trois travaillé dans le secteur des jeux pour cette entreprise. C.M.

Cet article est à lire dans Monaco Hebdo n° 1266.