Alors qu’en Italie plus de 600 cas de contamination au nouveau coronavirus et 17 morts étaient décomptés le 28 février 2020, le préfet des Alpes-Maritimes a indiqué qu’il n’y aurait pas de contrôles renforcés à la frontière italienne, pour le moment.

En parallèle, trois cas inquiétants se sont finalement révélés négatifs à Monaco, et un cas positif a été enregistré à Cannes. Du coup, dans la population, l’inquiétude monte.

En principauté, l’intérêt plus ou moins lointain pour le sujet a laissé la place à une véritable inquiétude. Et à pas mal d’interrogations aussi. Alors que Monaco Hebdo bouclait ce numéro le 25 février 2020, et malgré les appels au calme et à la raison déployés par les scientifiques (lire à ce sujet l’interview du chercher du CNRS Olivier Terrier au sein de l’équipe VirPath, qui fait partie du Centre international de recherche en infectiologie (Ciri) de Lyon publiée dans Monaco Hebdo n°1138), le Sars-CoV-2 alimentait en principauté pas mal de discussions. Dès le 24 février au matin, le président du Conseil national, Stéphane Valeri, a écrit au ministre d’Etat, Serge Telle, afin de demander au gouvernement monégasque « une information régulière et transparente ». Dans ce courrier, les élus font état de «l’émotion » de la population de la principauté, tout en rappelant que la «proximité géographique avec l’Italie, mais aussi les flux quotidiens de travailleurs italiens vers la principauté, ainsi que le caractère très international de nos résidents qui effectuent beaucoup de voyages, font craindre une montée très marquée de cette inquiétude dans les prochaines heures». En ce qui concerne le dispositif de prévention, Stéphane Valeri demande un « haut niveau de détection et de prise en charge éventuelle », avec « la mobilisation de tous les moyens nécessaires, notamment au centre hospitalier princesse Grace (CHPG) », tout en pouvant compter, si nécessaire, sur « un nombre suffisant de masques de protection ». Si un cas avéré de coronavirus est détecté à Monaco, « le plan d’actions doit être présenté, écrit Stéphane Valeri, estimant qu’il « ne faut pas laisser s’installer une psychose, dont les effets sont toujours nocifs ». Sans oublier l’importance de travailler en synergie avec les autorités françaises et italiennes, c’est donc, pour le moment, surtout un gros effort de communication « massif et pédagogique », et « notamment digital », que les élus du Conseil national attendent de la part du gouvernement. 

© Photo Conseil National.

En ce qui concerne le dispositif de prévention, Stéphane Valeri demande un « haut niveau de détection et de prise en charge éventuelle », avec « la mobilisation de tous les moyens nécessaires, notamment au CHPG ».

« Informer et communiquer »

En réponse, le gouvernement a indiqué qu’il continuerait d’informer et de faire de la prévention, comme il l’avait déjà indiqué dans un communiqué publié le 30 janvier 2020 (lire Monaco Hebdo n°1138) : « Le département des affaires sociales et de la santé se tient informé de la situation : Monaco, membre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), demeure avisé en temps réel, dans le cadre du règlement sanitaire international, des mesures à prendre en fonction de l’évolution de cet évènement. La direction de l’action sanitaire suit également les informations fournies par les ministères de la santé français et italien. » Entre la France, l’Italie et Monaco, les informations sur cette épidémie circulent, assure le conseiller-ministre pour la santé, Didier Gamerdinger : « Nous sommes en liens avec l’Agence régionale de santé (ARS) Paca-Corse. Nous avons un accord sanitaire France-Monaco, qui permet de s’informer mutuellement et d’être pris en compte dans le dispositif de l’ARS. Le responsable départemental de l’ARS Paca-Corse était d’ailleurs en principauté le 14 février dernier. Le 24 février, une réunion s’est déroulée en préfecture et Monaco avait deux représentants : un pour le département de l’intérieur et un pour les affaires sociales et la santé. » Le dispositif mis en place par le gouvernement monégasque a été déclenché le 24 février, avec deux femmes, dont une italienne, admises au CHPG. Des analyses ont été effectuées à Marseille et les résultats se sont finalement révélés négatifs. Dans les Alpes-Maritimes, trois autres tests ont été réalisés le 24 février. Eux aussi ont été négatifs. Mais alors que l’inquiétude était déjà grande en principauté, on sent bien aujourd’hui qu’un nouveau cap a été franchi dans la peur de ce virus. Une peur qui confine parfois à de la psychose. « On perd de vue que la grippe saisonnière fait 10 000 morts en moyenne en France chaque année. Pourtant, personne n’en parle. C’est un peu la psychose, face à un élément nouveau, même s’il faut le prendre avec beaucoup de sérieux. Pendant ce temps, je me bats pour que les parents fassent vacciner leurs enfants contre la rougeole. La rougeole est une maladie qui tue, encore aujourd’hui. Or, seulement 80 % des enfants de Monaco sont vaccinés contre la rougeole, alors qu’un vaccin est disponible. Rien de tangible ou d’objectif ne nourrit ces phénomènes de psychose. Face à cela, il faut informer et communiquer », martèle le conseiller-ministre pour les affaires sociales et la santé, Didier Gamerdinger. Dans les faits, quelques chiffres ne trompent pas. Jusqu’alors, le médecin de santé publique mis à disposition par le gouvernement monégasque n’avait pas été sollicité. « La semaine dernière, il n’y avait pas eu un seul appel sur le 18 et un seul appel pour ce médecin inspecteur de santé publique. Depuis que le nord de l’Italie est en alerte, le médecin a reçu une dizaine d’appels », raconte le conseiller-ministre pour la santé. Mais ce qui effraie sans doute le plus la population, c’est la difficulté, voire l’incapacité, à maîtriser la propagation du SARS-CoV-2. Or, cette situation n’est en tout cas pas surprenante, dans la mesure où la principauté est un pays très international, avec une population qui voyage beaucoup et quelques milliers de salariés qui habitent en Italie. Mais pas question de céder à la « psychose », comme le répète Didier Gamerdinger : « Le protocole de prise en charge reste le même [lire par ailleurs – NDLR]. Ce protocole est adossé sur les capacités de la France, en cas de nécessité. Si un cas grave était avéré à Monaco, nous avons la possibilité de le transporter au CHU de Nice. Sinon les autres cas seront gérés chez nous, au CHPG. » Mais avant d’en arriver là, il faut mettre en place des gestes simples, dans nos vies quotidiennes. «Parmi les mesures à mettre en application, il y a les gestes barrières. Il faut éviter les contacts trop étroits, il faut éviter de se déplacer si ce n’est pas nécessaire, il faut se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, ou avec une solution hydroalcoolique, il faut tousser ou éternuer dans son coude ou encore utiliser un mouchoir à usage unique. En revanche, il ne faut porter un masque que si on a un doute, sinon cela ne fera qu’accentuer la psychose», ajoute le conseiller-ministre pour les affaires sociales et la santé.

© Photo Stephane Danna / Direction de la Communication

« Ce nouveau coronavirus doit être pris très au sérieux. Mais, l’an dernier, il y a eu une épidémie phénoménale de rougeole en Italie, qui est arrivée jusqu’en Ligurie. Mais ça n’a pas vraiment été su ici, à Monaco. Moi, j’étais préoccupé. Parce qu’il y avait un risque, aussi. » Didier Gamerdinger. Conseiller-ministre pour les affaires sociales et la santé.

Italie

Ce qui est sûr, c’est que la contamination au nouveau coronavirus s’accélère aux quatre coins de la planète. Le 25 février 2020, plus de 78 000 personnes avaient été contaminées, dans une trentaine de pays. En dehors de la Chine, la Corée du Sud et l’Iran, comptent le plus grand nombre de morts et de contaminations. Bahreïn, le Koweït et l’Afghanistan ont été touchés à leur tour. En Europe, c’est l’Italie qui inquiète. Du côté de la Chine, selon les autorités, le nouveau coronavirus a provoqué la mort de 2 442 personnes et en a contaminé environ 77 000. Au rayon des commentaires officiels, le président Xi Jinping a reconnu le 23 février qu’il y avait eu des « lacunes » dans la riposte que son pays a proposé pour tenter de contrer cette épidémie. Avec 7 décès, dont un homme de 84 ans en Lombardie, l’Italie est devenue en seulement quelques jours un nouveau foyer pour le Sars-CoV-2, qui était jusque-là surtout concentré dans la province chinoise de Hubei et dans la ville de Wuhan. Le 28 février, 655 cas étaient officiellement recensés et 17 morts étaient décomptés, faisant de l’Italie le troisième pays au monde le plus touché par ce virus. Du coup, les autorités italiennes ont décidé de frapper fort. Environ 52 000 habitants d’une dizaine de villes du nord de l’Italie ont été mises en quarantaine. Nos confrères de La Repubblica rapportent que toutes les manifestations politiques, culturelle, religieuses ou sportives ont été annulées en Lombardie et en Vénétie le dimanche 23 février. Ces annulations restent valables au moins pendant une semaine et le carnaval de Venise a carrément été supprimé cette année. Au total, environ 50 000 habitants de onze communes de Lombardie, toutes situées dans la province de Lodi, au sud de Milan, ont été mises en quarantaine. Les entrées et sorties sont rares et contrôlées, tous les lieux publics ont été fermés, et les transports en commun ont été stoppés. Dans tout le nord de l’Italie, et donc en Ligurie également, les écoles et les universités seront fermées au moins jusqu’au 1er mars 2020. S’il n’y a pas de confinements, contrairement à la Lombardie, de Gênes à Vintimille, en passant par Sanremo, l’émotion est forte. Les images de supermarchés dévalisés par les clients inquiets ont fait le tour des médias, et certains continuent de chercher des masques de protection qui sont le plus souvent en rupture de stock depuis des semaines. Même la bourse de Milan n’a pas résisté, enregistrant le 24 février une baisse de -4,44 %. Affectées par cette épidémie, la Lombardie, l’Emilie-Romagne et la Vénétie, véritables moteurs de l’économie italienne, sont directement et durement impactés.

Frontières

Alors que Monaco Hebdo bouclait ce numéro le 25 février, la Toscane et la Sicile étaient à leur tour touchées par ce virus, mais aucune frontière n’avait été fermée. Parmi les régions touchées, l’Emilie-Romagne, au nord, le Piémont, au nord-ouest, frontalier avec la France et enfin le Trentin-Haut-Adige, au nord-est, frontalier avec l’Autriche. Du coup, depuis quelques jours, les appels à la fermeture des frontières se multiplient. Ils ont notamment émané de la présidente du Rassemblement national (RN) français, Marine Le Pen, ou encore de quelques responsables politiques suisses, qui ont demandé à ce que les salariés frontaliers italiens n’entrent plus dans les cantons suisses frontaliers. Du côté français, le député Les Républicains (LR), Eric Ciotti, a réclamé un rétablissement de la frontière avec l’Italie. Interrogé par Europe 1, le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, lui a répondu que ce serait une mesure qui resterait sans effet : «On est dans l’espace Schengen, donc c’est compliqué d’imaginer qu’on mette en place des contrôles aux frontières sur une frontière terrestre alors qu’il y a une frontière maritime, des échanges aériens et qu’on peut se rendre d’Italie en France en passant par la Suisse ou par l’Autriche. Donc, on aurait vraiment du mal à avoir des contrôles significatifs.» Toujours au micro d’Europe 1, Eric d’Ortenzio, médecin épidémiologiste à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), a assuré que «la fermeture des frontières n’a jamais arrêté des épidémies. Ce n’est pas une bonne mesure. D’ailleurs l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne le recommande pas». Le maire Les Républicains (LR) de Menton, Jean-Claude Guibal, demandait sur le compte Twitter de sa mairie, le 23 février, la mise en place d’un « plan sanitaire d’urgence, une mobilisation des établissements hospitaliers et sanitaires, ainsi que le renforcement des contrôles sanitaires à la frontière, en plus des contrôles d’identité ». Mais le lendemain, après une réunion avec le préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzalez, il a été indiqué qu’il n’y aurait pas de contrôles sanitaires à la frontière, mais plutôt la « mise en place d’une liaison avec les autorités italiennes et monégasques ainsi que d’une cellule de suivi quotidien avec les services de l’Etat et les collectivités locales », rapportent Les Echos. Quant au carnaval de Nice et à la fête des citrons à Menton, après avoir été maintenues [lire notre encadré, par ailleurs – NDLR], ces deux manifestations ont finalement été écourtées. Le maire LR de Nice, Christian Estrosi, a tranché pour une annulation de la dernière journée, samedi 29 février 2020, « à titre de précaution ». Même point de vue et même décision pour le maire LR de Menton, Jean-Claude Guibal, qui a donc mis un terme à la fête du citron qui avait débuté le 15 février et qui devait s’achever le 3 mars. Deux décisions publiquement regrettées par le maire de Vintimille, Gaetano Scullino, qui estime que la peur et la paranoïa sont en train de prendre le dessus sur la raison. En tout cas, du côté de la préfecture des Alpes-Maritimes, il a été précisé le 24 février 2020 que « le CHU de Nice serait équipé dans les prochaines heures de kits de dépistage du virus, et que l’hôpital Pasteur serait habilité sous 48 heures à prendre en charge des cas suspects, en lieu et place de l’hôpital La Timone de Marseille. D’autres centres hospitaliers, à l’ouest et à l’est des Alpes-Maritimes, pourront être habilités à réaliser des tests de dépistage», ajoute ce même communiqué. Les hôpitaux de Cannes, de Grasse et d’Antibes sont en deuxième ligne, pour que les malades puissent, si nécessaire, y effectuer leur convalesence. Un quatrième établissement devrait rejoindre très prochainement cette liste. Quant au maire LR de Nice, Christian Estrosi, il a souhaité que des moyens de détection et de prise en charge des patients soient donnés au CHU, et que les moyens de communication en direction de la population soient renforcés, notamment à l’aéroport et à la frontière franco-italienne. 

Paranoïa

Autant de mesures qui concernent Monaco, au moins par ricochets. Alors que 8,3 % des salariés de la principauté habitent en Italie et font donc le trajet chaque jour, il n’est pas question de tomber dans la paranoïa. « C’est un peu le syndrome des asiatiques qui disaient : « Ce n’est pas parce que je suis asiatique que je suis malade ».  Aujourd’hui, on pourrait dire : « Ce n’est pas parce que je suis italien, ou que je réside en Italie et que je viens tous les jours travailler en principauté, que je suis malade. » Le risque, c’est de stigmatiser une personne parce qu’elle vient d’une certaine région », souligne le conseiller-ministre pour les affaires sociales et la santé, Didier Gamerdinger. Pour éviter le rejet de l’autre, il faut donc continuer à informer et à communiquer estime le gouvernement monégasque. « Il faut aussi rester attentif, mobilisé et très humble. Car nous ne savons pas comment tout ça va évoluer. Donc à nous d’être bien en place, au cas où », ajoute Didier Gamerdinger. Les experts rappellent que si le Sars-CoV-2 est très contagieux, il est en revanche rarement mortel [lire l’interview du chercheur au CNRS, Olivier Terrier, par ailleurs – NDLR]. Le 21 février, seulement 6 cas avaient été détectés en Italie, mais trois jours plus tard, leur nombre frôlait les 300. Le 28 février 2020, il faut souligner que les 17 morts en Italie avaient, semble-t-il, tous été rendus fragiles par d’autres pathologies. 

(1) L’épidémie porte le nom de Covid-19. Le coronavirus, en lui-même, est appelé SARS-CoV-2.

Pas de contrôles renforcés à la frontière italienne, le carnaval de Nice et la fête du citron écourtés

Le préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzalez, a rapidement tranché dans le vif. Le 24 février 2020, il a indiqué qu’il n’y aurait pas de fermeture, ni de renforcement de la frontière avec l’Italie. Mais il n’exclue pas non plus de faire évoluer le dispositif, avec des contrôles de la température grâce à des portiques, même si ces mesures techniques ne sont pas faciles à mettre en place. Quant à la fête des citrons, qui se déroule du 15 février au 3 mars, elle devait, dans un premier temps, se poursuivre normalement, tout comme le carnaval de Nice, qui a lieu du 15 au 29 février. Finalement, le 26 février, le maire Les Républicains (LR) de Nice, Christian Estrosi, a décidé d’annuler la dernière journée du carnaval, initialement prévue le 29 février 2020, en invoquant le « principe de précaution ». Même positionnement pour le maire LR de Menton, Jean-Claude Guibal, qui a donc lui aussi annulé la fête du Citron qui avait débuté le 15 février. En parallèle, la préfecture des Alpes-Maritimes a annoncé qu’une cellule quotidienne de suivi a été mise en place pour faire face à une gestion de crise, si nécessaire. Des informations seront communiquées auprès des salariés des entreprises de transports, des professionnel de santé et des acteurs du monde social. Le CHU de Nice sera équipé d’une unité capable de traiter d’éventuels cas de SARS-CoV-2 et de faire les diagnostics nécessaires. Les cas suspects seront pris en charge à l’Archet 2, où des prélèvements pourront être réalisés et analysés sur place. Jusqu’à présent, les prélèvements étaient envoyés à Marseille.

« Les symptômes sont souvent identiques à ceux de la grippe »

Que faire en cas de doute ? Le conseiller-ministre pour les affaires sociales et la santé, Didier Gamerdinger explique la marche à suivre : « Si un patient a de la fièvre, il ne doit pas aller chez son médecin, ni aux urgences. Il fait le 18 ou le 112.  Les pompiers soumettent alors la personne à un questionnaire. Si c’est nécessaire, les pompiers interviennent pour prendre en charge la personne concernée et la conduire aux urgences du centre hospitalier princesse Grace (CHPG). Des tests sont ensuite réalisés. Les symptômes sont souvent identiques à ceux de la grippe. Les prélèvements sont faits à Monaco, et les hôpitaux publics de Marseille font ensuite le test. Au départ, en janvier et février 2020, les tests étaient faits à Paris. En principe, le CHU de Nice fera les tests à partir du 26 février 2020. Ce qui nous permet de gagner du temps, car un test prend entre 4 et 6 heures. Nous avons aussi publié des « fiches réflexes » pour savoir que faire en cas de fièvre. Ces fiches sont mises en ligne sur le site du gouvernement et sur nos réseaux sociaux. Pour répondre aux questions concernant les colis venus de Chine, le service de l’action sanitaire a publié une fiche sur ce sujet. Nous avons aussi préparé des fiches pour les médecins, pour les pharmaciens, pour les responsables d’hôtels, et pour le milieu scolaire. Enfin, en cas de doute, il faut contacter le médecin de santé publique. »

Pour toute information complémentaire, contacter le médecin inspecteur de santé publique : docteur Eric Voiglio au 98 98 48 50 (les jours ouvrés), ou au 06 78 63 85 68 (les week-ends et les jours fériés). E-mail :  evoiglio@gouv.mc.