Le train demeure un sujet d’actualité important pour Monaco. A ce titre, la principauté a accueilli jeudi 30 janvier 2020, par le biais de Marie-Pierre Gramaglia, conseillère-ministre à l’équipement, l’environnement, une délégation de la Commission européenne, en mission de deux jours en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca). Celle-ci a travaillé sur le projet de corridor méditerranéen dont Iveta Radicova, présente ce jour-ci, est la coordinatrice. Ce projet développé par la Commission européenne prévoit un axe ferroviaire allant de l’Espagne jusqu’à la Hongrie, pour développer l’économie, la mobilité et réduire les émissions de CO2 par le report modal du transport de marchandises. Pour le moment, le tracé disponible sur le site de la commission européenne n’indique pas de passage par « l’axe Nice-Monaco-Vintimille-Gênes », dont la conseillère-ministre a souhaité qu’il soit question, selon le communiqué du gouvernement. Celle-ci a rappelé que « développer l’accès à Monaco par le rail est l’une des priorités de notre politique de mobilité ». Également présent, Philippe Tabarot, vice-président délégué aux transports, à l’intermodalité et aux déplacements du conseil régional Paca a résumé les échanges avec la délégation européenne au micro de Monaco Info : « On n’a pas eu un chèque en blanc signé, mais il semble que nos dossiers intéressent, qu’ils rentrent dans le cadre que les financements peuvent faire au niveau de ces corridors ». Des potentiels financements seraient évidemment bienvenus pour la région voisine et pour Monaco, toujours en quête d’amélioration des transports pour y acheminer ses 45 000 travailleurs italiens et français.
Une délégation européenne à Monaco sur la question ferroviaire
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